OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305687 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que le roi sarrasin Ysoré se prépare à attaquer Milon, espérant ainsi se faire admirer d’Oriante, celle-ci n'a d'yeux que pour ce dernier qui le désarçonne au premier coup. Elle rêve de l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Veez lai Orïente an cel palais amont : Piece ait que l'ai amee, ne vit onques mon don ; S'ele me voit ferir an guise de baron, Tot me donrai s'amor, si nous aquiterons. […] Par tel aïr le fiert Miles sor le blason Que dou corant destrier l'abati ou sablon, La teste contrevaul et les piez contremont. "Hé, Dex ! dit Oriante la belle, quel baron ! Pere, quel chevalier ! con a cuer de lyon ! Car pleüt or a Deu, qui Incarnation Prit an la sainte Virge par angre annuncion, Qu'il m'aüst a molier et je lui a baron !" |
NOTES: | Pagfes 111-112, v. 1415-1418 et 1429-1436. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305921 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard combat les Saxons qui ont dévasté la région de Cologne. Aiglente, la fille du duc Mile, et sa suivante Flourentine admirent ses exploits depuis les murs de la ville et tombent amoureuses de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or di, biele, foi que me dois, Veïs tu or cel chevalier, Qui chaiens vint a cheval ier ? Com il set bien armes porter ! Le veïstes vous or jouster A cel Saisne k'il abati ? Pleüst a Diu, ki ne menti, K'il m'amast ! que je l'ameroie." Dist Flourentine : "Je volroie K'il m'eüst un des dois consté De mon pié, mais les son costé Me leüst une nuit jesir, S'eüsse de lui mon desir." |
NOTES: | Pages 111-112, vers 2723-2735. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |