OCCURRENCE: | 104180 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Chartres, tante du comte de Bourges, n'accepte pas la mésalliance de son neveu et s'arrange pour subtiliser la lettre lui annonçant la naissance de son fils et la réponse du comte. Dans le premier cas, elle lui dit que sa femme a donné naissance à un monstre, dans le deuxième, elle prétend que le comte ordonne que sa femme et son fils soient mis à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Or tost, fet elle, va moi querre Sa boiste, et si la desserre, Et la lectre m'aporteras." [...] La boiste oevre, la lectre a prise. La contesse tantost la brise Et voit la feste et la grant joie Que cilz qui lez lectres envoie [...] Unne autre lectre a fet escrire Par un sien frere chappelain. |
NOTES: | [(Page&vers) Pp. 103-104, v. 33813388. La deuxième occurrence de ce topos, la réponse du comte, est à la page 110-113. Voir aussi p. 148 où le comte découvre la vérité sur la substitution des lettres. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306006 accreditee |
CONTEXTE: | Briséida a fini par s'abandonner à l'amour qu'elle éprouve pour Diomède, oubliant celui qu'elle a partagé avec Troîlus. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja est tochee de la veine Dont les autres font les forfeiz, Qui sovent sunt diz et retreiz. Des or puet saveir Troïlus Que mar s’atendra a li plus. Devers li est l’amors quassee, Qui molt fu puis cher cumparee. La voici désormais atteinte, comme les autres, de ce trait qui incite à faire toutes ces trahisons qui font la matière de tant de récits. Troïlus peut bien être sûr désormais qu’il l’aime en vain ! Elle, elle a brisé leur amour, cet amour qui par la suite, fut si cher payé. |
NOTES: | P. 336, v. 15180-86. Voir p. 460, v. 20229-20274 : Briséida a conscience que sa réputation va souffrir de sa trahison à l'égard de Troïlus. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101120 accreditee |
CONTEXTE: | Une violente tempête provoque le naufrage du navire qui emmène Misne. Le navire se brise, Misne échoue sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le vaisseau heurte et se fend, l'onde y entre à grands flots". |
NOTES: | [(Page& Partie) 245, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Timoléon: "nous touchions presque à nôtre proie, lorsqu'il survint une tempête, qui non seulement nous fit perdre la route de nos ravisseurs, mais qui aprés nous avoir battus deux jours entiers avec une violence épouvantable, jetta le vaisseau dans lequel nous étions, en I'Isle de Crete, si brisé de la mer, qu'il falut nous arrêter au premier Port pour le faire radouber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 356, 1] Cie des Libraires p. 372-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305366 accreditee |
CONTEXTE: | En bateau sur le lac, St. Preux et Julie essuient une terrible tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Un instant seulement deux planches s’étant entr’ouvertes dans un choc qui nous inonda tous, elle crut le bateau brisé, et dans une exclamation d cette tendre mère, j’entendis distinctement ces mots ; Ô mes chers enfants, faut-il ne vous voir plus ?pour moi, dont l’imagination va toujours plus loin que le mal, quoique je connusse au vrai l’état du péril, je croyais voir de moment en moment le bateau englouti. |
NOTES: | T. II, p. 138 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |