OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104272 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Edouard réfute avec force les raisons alléguées par l'Amant de Julie pour autoriser le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il t'est donc permis, selon toi, de cesser de vivre ? La preuve en est singulière ; c'est que tu as envie de mourir. Voilà certes un argument fort commode pour les scélérats : ils doivent t'être bien obligés des armes que tu leur fournis. |
NOTES: | Tome I, page 458. La lettre XXII est une réfutation des arguments pour le suicide déployés par Saint-Preux dans la lettre précédente. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102762 accreditee |
CONTEXTE: | Le chat botté aide son maître à acquérir un titre et la fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le chat botté:] "Voilà, Sire, un Lapin de Garenne que Monsieur le Marquis de Carabas (c'était le nom qu'il lui prit en gré de donner a son Maître), m'a chargé de vous présenter de sa part. [...] le roi était étonné des grands biens de Monsieur le Marquis de Carabas." |
NOTES: | [(Page) 137-42] Livre de poche, 1990 pp.222, 224 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Chat Botté (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte de Toulouse vient de trouver des preuves de l'infidélité de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Voila aux plaintes et aux imprecations ; il fait foüiller dans cet appartement ; il menace de fer et de poison tout ce qui se present à ses yeux ; ...S'Il avoit trouvé la Comtesse sa femme, il se seroit porté à quelque fâcheuse extremité contre elle ; mais elle s'estoit refugiée auprés du Roy son Pere. |
NOTES: | [(Page & Tome) 72-73, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105200 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le furieux Nicostrate se voyant dans cette extrémité, et perdant avec une couronne qu'il avoit cru infaillible, l'espoir de conserver une vie, qu'il sçavoit que la Reine devoit eux [sic] Manes de Palans, et le Roi d'Arcadie à la tranquillité de son regne, il courut tout forcené au-devant du Monarque vainqueur ; et le voyant au milieu d'une foule de combattans, dont il faisoit un carnage inoüi ; Roi d'Arcadie, lui cria-t-il ? voilà comme un homme qui perd l'esperance de regner doit supporter son infortune, et ce que tu aurois dû faire autrefois, si tu avois été aussi charmé de l'éclat d'un sceptre, comme l'a été l'ambitieux Nicostrate. A ces mots il enfonça un poignard dans son sein, et tombant presque aux pieds d'Evandre, il vomit avec son sang, son ame ambitieuse et parricide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101208 accreditee |
CONTEXTE: | Le premier eunuque raconte à Ibbi la manière cruelle dont ses maîtres l'ont traité. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus la victime d'une négociation amoureuse et d'un traité que les soupirs avaient fait. Voilà, cher Ibbi, l'état cruel dans lequel j'ai toujours vécu. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 26, 9] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102508 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[Le mari] traite sa femme d'opiniâtre et d'insensée, ces qualitez lui plaisoient, elle s'efforce de les meriter, il la menace, elle se mocque, il la frape, Voila le prétexte de divorce trouvé". |
COTEXTE ET CITATION: | Mme d'Etampes fait lire a l'Amiral l'histoire traduite de l'italien d'une femme qui est maltraitée par son mari. |
NOTES: | [(Page & Tome) 259, 3] Cie des Libraires p. 439 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103078 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur exprime son admiration pour la dextérité avec laquelle le héros ruse pour susciter une révolte civile. |
COTEXTE ET CITATION: | "Voilà une terrible entreprise [...] Jamais celle de Catilina lui fut égale, ni maniée avec tant de dextérité. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 392, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100416 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La coutume en faisant un livre, c'est de commencer par un petit préambule, et en voilà un. Revenons à moi. |
NOTES: | effet comique |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101878 accreditee |
CONTEXTE: | La fille d'Edouard naît illégitimement. |
COTEXTE ET CITATION: | Destinée à l'avilissement même avant de naître ! La honte, la misère, un titre infâme ; voilà l'héritage de la fille d'Edouard. |
NOTES: | P.122. Secret fondamental qui s'inscrit dans la problématique de la fausse identité. |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Brocas et Humblot: Paris, 1764. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101956 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "la demoiselle, qui était rusée comme une Bretonne, " (v. 1580) "Voilà que Lunete l'a prise au jeu de la vérité, et d'une manière fort courtoise. En précisant les termes du serment, celle qui s'en est chargée n'oublia rien qui fût a son avantage" (v. 6624-6627) |
NOTES: | p.175, v. 1580 éd? La ruse de Lunete n'est utilisée que pour le bonheur de Laudine. La fidélité, le dévouement de Lunete à Laudine, son amitié pour Yvain seront mentionnés ultérieurement. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103494 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob épouse Mlle Habert qui le protège et l'aide à se faire une bonne situation sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous voilà mariés ; je sais tout ce que je lui dois ; j'irais toujours au-devant de ce qui pourra lui faire plaisir ; je suis dans la fleur de mon âge ; elle est encore fraîche, malgré le sien ; et quand elle ne le serait pas, la reconnaissance, dans un jeune homme qui a des sentimens, peut suppléer à bien des choses : elle a de grandes ressources. |
NOTES: | [(Page) 225] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Grodek E. |
OCCURRENCE: | TT102412 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Voilà un acte bien malencontreux, lui répliquèrent ses compagnons, car si la blessure est grave et que le roi vienne à le savoir, nous serons tous châtiés et mis à mort; en admettant que le roi ne s'en mêle pas lui-même, personne à part Dieu ne pourrait nous protéger contre la parenté du chevalier, pour peu qu'ils apprennent qu'il lui est arrivé malheur sur ce chemin". "Aussitôt ils tournèrent bride et s'enfuirent à travers la forêt". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 118, 65] -peur de sanctions, de représailles de la part du roi ou de la parenté du blessé. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Michel B. |
OCCURRENCE: | 103894 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par des objets tels qu'un hochet d'argent, des langes et un berceau. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il regarda ces jouets, dit à sa femme M'amie, voyez ces armes, diriez-vous pas que cela a été fait expressément pour notre petit-fils? Alors Fulvie les considérant attentivement, sa mémoire la fit écrier en pleurant:"Hélas! voilà les jouets que portait ma fille Ozane, qui fut noyée dans le Pô il y a tant d'années. A ces mots, les yeux furent ouverts à Fabrice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 170, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200153 accreditee |
CONTEXTE: | À Gauvain qui est surpris de la haine de Greorreas qu’il vient de sauver de la mort, ce dernier rappelle les circonstances de leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne te sovient il de celui Cui tu feïs si grant henui Que li feïs contre son pois Avec les chiens mangier un mois, Les mains liées tres le dos ? Saiches que tu feïs que fox, Car orendroit grant honte i as. –Iés tu donc ce Greorreas, Qui la damoisele preïs Par force et ton bon en feïs ? As-tu oublié celui contre lequel tu t’acharnas et que tu contraignis, tout un mois, à manger avec les chiens, les mains liées derrière le dos ? Sache-le, tu as agi en sot, car maintenant te voilà dans la honte ! – Est-ce donc toi, Greorreas, toi qui avais pris de force la demoiselle, pour en faire ton plaisir ? (496) |
NOTES: | P. 496, vv. 7025-7034 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104650 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène croit Clorante mort. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voilà donc [Clorante] hors d'état, s'écriat-il [Turcamène], de me disputer Clarice; il faisait tout son appui, il faudra qu'elle cède: je verrai désormais les plus douces faveurs succéder au mépris le plus opiniâtre. <CITATION>Quel plaisir maintenant de triompher d'elleCITATION>!" |
NOTES: | [(Page& Partie) 85, II] Le narrateur qualifie ce plaisir d'"affreux". Variation de l'amant tortionnaire. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305335 accreditee |
CONTEXTE: | Propos du narrateur en préface. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la vérité des faits, je déclare qu’ayant été plusieurs fois dans le pays des deux amants, je n’y ai jamais ouï parler du Baron d’Étange, ni de sa fille, ni de M. d’Orbe, ni de Milord Édouard Bomston, ni de M. de Wolmar. J’avertis encore que la topographie est grossièrement altérée en plusieurs endroits ; soit pour mieux donner le change au lecteur ; soit qu’en effet l’auteur n’en sût pas davantage. Voilà tout ce que je puis dire. Que chacun pense comme il lui plaira. |
NOTES: | T. I, p. 71 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305747 accreditee |
CONTEXTE: | Hermas qui refusait d'avoir un gentilhomme pour gendre, doit consentir au mariage de sa fille avec Mélinte car elle est enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà Hermas bien étonné et tombé au précipice qu'il avait tant évité : il voit bien qu'il faut venir à un mariage pour couvrir l'honneur de sa maison. |
NOTES: | Page 164. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |