OCCURRENCE: | 103444 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est délivré de son emprisonnement par un inconnu qui l'a entendu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais plus ce qu'ils sont devenus avec la fille et je me suis trouvé dans ces lieux où vous m'avez appris, dit Emmander en s'adressant à Fétime, de quelle manière j'avais été porté. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103850 chantier |
CONTEXTE: | L'amant délivre sa maîtresse de l'hôpital où on l'a enfermée. |
NOTES: | [( Page & Partie) 113] Nouvelles éditions, 1994 Booking International, Paris |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
OCCURRENCE: | 305462 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fui la Pucelle aux Blanches Mains dont il est amoureux pour accomplir sa mission de secourir la fille du roi Gringras, Guiglain va la retrouver, mais la trouve fâchée contre lui à cause de sa conduite qui l’a déshonorée. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, fait il, or est issi ? De moi n’arés nule merchi ? Si en mourai tot a delivre ; Bien sai ne puis pas longes vivre. De moi n’i ara nul confort ; Vostre amors m’a donné la mort. Il vos en averra peciés Se vos tot ensi m’ocïés. [...] Bele, or ne m’en caut qui m’ochie, Car por vos me desplait ma vie. “Dame, en est-il donc ainsi ? N’aurez vous donc pas pitié de moi ? Je vais sûrement mourir, je ne saurais vivre plus longuement ! Il me sera impossible de me consoler, mon amour pour vous m’a tué ! Et le péché de m’avoir tué retombera sur vous. [...] Belle, peu importe qui me tuera : à cause de vous, la vie me fait horreur.” |
NOTES: | P. 125, v. 4083-4096 ; trad. p. 74. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100478 chantier |
CONTEXTE: | Une deuxième fois, Isabelle de Cerde est sauvée, mais à présent c'est par le comte de Foix (le père de Gaston et de Bernard). Le comte, libertin, (le texte le rappelle en plusieurs endroits) tombe amoureux d'Isabelle. L'amour que ressentent ses fils augmente aussi de la voir pâle, faible et languissante. Don Rodrigue de Santillane enlève Isabelle de Castille et l'entraîne jusqu'en Béarn. Le comte de Foix le châtie d'un coup d'épée sur le crâne. C'est d'une de ses agressions précédentes que les frères avaient délivré la première fois Isabelle. |
NOTES: | [(Page) 3.201-3] |
SOURCE: | Anonyme, Gaston Phébus, comte de Foix, nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103146 chantier |
CONTEXTE: | Abouzaïd, fils vertueux de Badour, délivre Geoncha d'un puits où l'a enfermé Zeloulou, qui a scellé le couvercle du sceau de Salomon, que le génie ne pouvait briser. |
NOTES: | [(Page) v. 1, pp. 126-9] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101644 chantier |
CONTEXTE: | Survient la marquise, qui le reconnaît et le soustrait à la curiosité de ses gens en le faisant enfermer dans une tour (dont il est vite délivré). Après leur tête-à-tête, Mainville doit partir, mais il ne le peut sous le déguisement de garçon meunier. Alors la fille de la marquise lui prête une de ses robes. |
NOTES: | [(Livre & Page) 140-2] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102822 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros Almanzar délivre "une belle aveugle indienne" prisonnière des Espagnols. |
COTEXTE ET CITATION: | Il mène "un sanglant combat", et la délivre de "la violence des Espagnols." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, I, 133-134] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305600 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse du jeune guerrier et indique sans ambages ses préférences à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès ores vueil je, pere, que me donés mari. Ce soldoier de France c’om apele Landri. Aquitée a la terre et trestot le pais; l n’est tel hom ou monde por ses armes servir. «Dès maintenant, mon père, je veux que vous me donniez pour mari ce chevalier de France qui est à votre service et qu’on appelle Landri. Il a délivré la terre et tout le pays. Il n’y a meilleur homme au monde pour se servir de ses armes» (ma traduction). |
NOTES: | P.56, vers 1457-1460. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305635 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir reçu une vision divine, le roi d’Angleterre se dépouille de ses biens et les donne aux pauvres. La reine suit son exemple. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant de l’eyglise s’an part Li rois, et cil de l’autre part. Mais li rois ne s’oublia pas, Mais son tresor en el le pas Devant lui aporter comande ; Les abez et les prieus mande Des povres maisons souffreiteuses, Mande abeesses et prieusses, Mande povres, mande degiez ; De son tresour s’est alegiez Et de son meuble se delivre, Por Dieu lou done et livre. Et ausins done la reïne. |
NOTES: | Page 51-52, v. 171-183. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305700 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir délivré les Français de prison et après la victoire de ceux-ci sur son frère le roi Gamaux, Ludiane épouse Brice dont elle était amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ludiane le roïne douchement festïa; Adont en fit on noeuches, et Brisses l’espousa, Le gentil damsoisel que loiaument l’ama. Le nuit jut aveux luy quant le feste passa; En ycelle nuitie qu’avoeque luy coucha Fu sains Brisse conchus, de che ne doubtés ja. La reine Ludiane se réjouit [de la victoire des Français]. Alors on fit les noces et Brice l’épousa, le noble jeune homme qui l’aimait loyalement. La nuit tomba et avec elle la fête se termina. En cette nuit où il coucha avec elle, Saint Brice fut conçu, n’en doutez pas. |
NOTES: | Vers 14760-14765. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Hélène de Constantinople (La). Claude Roussel, Droz: Genève, 1995. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |