OCCURRENCE: | 102330 accreditee |
CONTEXTE: | De la pièce du château où il est dissimulé, Yvain regarde les funérailles d'Esclados le Roux, le mari de Laudine dont il est en train de tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur Yvain est encore à la fenêtre d'où il la regarde ; Et plus il l'observe, plus il l'aime et plus elle lui plaît. |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 . P. 163, vv. 1420-1423. Le voyeurisme d'Yvain est doublement souligné puisqu'Yvain est invisible grâce à l'anneau magique de Lunete. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | Douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200146 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | A la feÿe s’escrioit Si haut qu’ele ne pooit plus, Si recheoit pasmee jus. Par moments elle criait si haut qu élle n’en pouvait plus, si bien qu’elle s’affaissait par terre, évanouie. (121) |
COTEXTE ET CITATION: | La femme d’Esclados le Roux exprime sa douleur de la mort de son mari qui vient d’être tué par Yvain. |
NOTES: | P. 120, vv. 1152-1154 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305516 accreditee |
CONTEXTE: | Keu réagit avec son persiflage habituel à l’annonce d’Yvain qu’il va aller venger l’échec de son cousin Calogrenant face à Esclados le Roux. |
COTEXTE ET CITATION: | -- “Bien pert qu’il est aprés mengier”, Fist Keus, qui taire ne se pot : “Plus a paroles en plain pot De vin qu’en .i.muy de chervoise. Aprés mengier, sans remüer, Veut chascuns Saladin tüer, Et vous irés vengier Fourré !” -- “On voit bien que c’est après le repas”, dit Keu, qui ne pouvait se taire : “Il y a plus de paroles dans un plein pot de vin que dans un tonneau de bière. On dit que le chat soûl s’amuse. Après manger, sans bouyger, chacun veut aller tuer Saladin, et vous, vous irez jusqu’à venger Fourré contre les chrétiens ! |
NOTES: | P. 86, v. 588-595 ; trad. p. 87. Le persiflage de Keu va jusqu’au vers 609, à quoi succède la réprimande de la reine (v. 610-627) et la réplique d’Yvain (v. 628-646). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |