OCCURRENCE: | 104504 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois qu'un personnage raconte un enlèvement de femme à la 1ère personne. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mes gens et moi nous étions masqués. J'approchai d'elle; elle eut quelque frayeur et s'en fuit. Je la rattrapai bien vite, et sans prononcer un seul mot je l'enlevai malgré ses cris."[...] que l'amour fait d'étranges changements dans la conduite des hommes." |
SOURCE: | Challe Robert, Journal d'un voyage aux Indes orientales. 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100026 accreditee |
CONTEXTE: | Ma prétendue fit un cri en le voyant, cri assez imprudent, mais ce sont de ces mouvements qui vont plus vite que la réflexion. Moi, j'étais en train de lui tirer une révérence que je laissai à moitié faite ; il avait la bouche ouverte pour parler, et il demeura sans mot dire. Notre hôtesse marchait à lui, et s`arrêta avec des yeux stupéfaits de nous voir tous immobiles... |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la scène où contre toute attente c'est l'abbé Doucin, hostile à leur union, qui arrive pour marier Jacob et Mlle Habert. |
NOTES: | [(Page) GF p.106] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 103664 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'une altercation terminée en bagarre généralisée Doguin, a frappé l'homme qui, le lendemain l'agresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Doguin fut rencontré par un des jeunes hommes qu'il avoit battu le jour de devant [...] et revint au logis avec deux bons coups d'épée". "On s'approche du lit de Doguin sur le point qu'il rendait le dernier soupir". |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 543-7] Doguin dont la mort est mentionnée dans le titre du chapitre 6 disparaît donc très vite du récit. Il est le valet de la Rappinière, personnage malhonnête dont le statut actantiel est plus important. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101644 chantier |
CONTEXTE: | Survient la marquise, qui le reconnaît et le soustrait à la curiosité de ses gens en le faisant enfermer dans une tour (dont il est vite délivré). Après leur tête-à-tête, Mainville doit partir, mais il ne le peut sous le déguisement de garçon meunier. Alors la fille de la marquise lui prête une de ses robes. |
NOTES: | [(Livre & Page) 140-2] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200194 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde s’est enfuie avec Jehan pour échapper au mariage avec le comte de Gloucester qui se propose -dans un mauvais français- de partir à sa suite. |
COTEXTE ET CITATION: | Lasse, dolant, j’a tout perdu Mon douce amie, bel pourcel, Mais je le siurrai si isnel Que je la prendrai en la mer. Toutes les pors fera garder, Ainsi porront estre trapés. Pauvre, pauvre de moi ! J’a(i) tout perdu mon douce amie, beau demoiselle ! Mais je la poursui(v)rai si vite que je la prendrai à la mer. Moi faire veiller toutes les ports et ainsi je pourrai les (at)traper. |
NOTES: | P. 113, v. 3358-3363 ; trad. p. 73. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 305116 accreditee |
CONTEXTE: | La reine mère apprend le mariage secret de son fils, le roi d'Écosse avec la Manekine. Son hostilité à l'égard de cette dernière aura pour conséquence de forcer la jeune femme à s'enfuir pour échapper à la menace de mort qu'elle a fait peser sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut bien vite rapporté à la reine mère qui en conçut une telle fureur que par la suite, dès que l'occasion se présenta, elle ne manqua de faire tout ce qui était en son pouvoir pour flétrir la réputation de la Manekine. ... Il a commis une grave faute en prenant pour épouse une inconnue, une malheureuse, une étrangère, une femme avec une seule main. |
NOTES: | [(Page & Vers) 82, na] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |