OCCURRENCE: | TT104802 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'on donna le reste du jour au recit de la chasse; et comme elle avoit été violente, on se coucha d'assez bonne heure pour se réposer de la fatigue qu'on avoit eû.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 162, III] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 105328 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentil homme se meurt d'amour pour une demoiselle d'un rang trop élevée pour lui . |
COTEXTE ET CITATION: | " L'amour que je vous ay portée a esté si grande et honneste, [...] par faulte duquel et <CITATION> avecq lequel je rendray joyeusement mon esperit à Dieu, qui est parfaicte amour et charité CITATION>." "Il commencea à diminuer, et en peu de temps changea de telle sorte qu'il sembloit qu'il couvrist la beaulté de son visaige du masque de la mort, <CITATION>oû d'heure en heure il alloyt joyeusement CITATION>." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 9e, p.52] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 103678 accreditee |
CONTEXTE: | La scène de l'execution d'un rebelle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Picrochole soudain entra en fureur, et voyant l'épée et fourreau tout diapré, dit: Te avait-on donné ce bâton, pour en ma présence tuer malignement mon tant bon ami Hastiveau? Adoncques commanda à ses archers qu'ils le missent en pièces. Ce que fut fait sus l'heure, tant cruellement que la chambre était toute pavée de sang". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 233, XLV, 53-57] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103762 accreditee |
CONTEXTE: | Les habitants de Lerne convoques par Picrochole pour assaillir les bergers de Gargantua. |
COTEXTE ET CITATION: | "Lequel [Picrochole] incontinent entra en courroux furieux, et sans plus outre se interroger quoi ne comment, fit crier par son pays ban et arrierre ban, et que un chacun sur peine de la hart, convint en armes en la grand place, devant le château, à heure de midi [...]". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 135, XXIIII, 8-15] Il faut noter que non seulement le projet de Gerroyer constitue une violence, mais également la maniere d'assembler les troupes (contrainte) ainsi que la passion qui détermine l'action (colère). |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103570 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame envoie sa servante dans le lit de son mari pour jouir d'un moment d'intimité avec son ami, un chevalier de retour de guerre et venu en visite. Se retournant dans son sommeil, le mari tête le sein de la personne qui dort auprès de lui et se rend compte qu'il ne s'agit pas de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur, comme il avoit de coutume, une heure environ devant le jour, se réveilla, et vers sa chambrière se vira, cuidant estre sa femme, et <CITATION>au taster qu'il fist hurta sa main d'aventure à son tétin, qu'il sentit très dur et poignant ; et tantost cogneut que ce n'estoit point celuy de sa femme, car il n'estoit pas si bien troussé CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) p. 250. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102466 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ne disons point, si vous voulez, ce qu'il fit jusqu'au dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du dîner, qui valut bien le souper, et allons jusqu'à la rupture du silence que l'on avait gardé jusques à l'heure. |
NOTES: | p.96 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 305974 accreditee |
CONTEXTE: | Enéas qui s’abandonne à l’amour avec Didon, reçoit un message des dieux : il faut qu'il la quitte pour se rendre en Lombardie afin de prendre possession du territoire et fonder un lignage. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis que la roÿne le sot, onques puis cele heure repoz n’ot qu’elle oÿ la traïson desi qu’el l’a mis a raison. Dès que la reine le sut, après avoir appris cette trahison, la reine n’eut plus de repos jusqu’à ce qu’elle l’interpelle. |
NOTES: | P. 146, v. 1754-57. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104264 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Julie s'emporte contre sa fille et sa femme. Il déclare qu'il n'acceptera pas pour gendre un homme tel que son Maître d'Etudes et lui défend de le voir et de lui parler. |
COTEXTE ET CITATION: | Hier une heure après notre retour, mon père entra dans la chambre de ma mère, les yeux étincelants, le visage enflammé ; dans unn état en un mot où je ne l'avais jamais vu. Je compris d'abors qu'il venait d'avoir querelle ou qu'il allait la chercher, et ma conscience agitée me fit trembler d'avance. |
NOTES: | Tome I, p. 226 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102952 accreditee |
CONTEXTE: | Une comtesse tente en vain d'oublier son amour secret en fuyant la personne en question. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle résolut de fuir tout ce qui pouvait l'entretenir dans des sentiments que la sévérité de son devoir trouvait condamnable [...] <CITATION> L'absence n'efface point les impressions qu'elle a cru perdre en s'éloignant [...] Le marquis lui est présent à toute heure CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 466] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 103828 accreditee |
CONTEXTE: | Après s'être assuré la fidélité du gentilhomme français et de sa persévérance dans l'amour, cette dame veuve milanaise se remariera avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma délibération estoit de jamais aymer ; ce que depuis ma viduité j'avais très bien sceu garder; mais vostre honnesteté, dès l'heure qye vous parlastes à moy au festin, me feyt changer de propos et vous yamer autant que vous faisiez de moy. |
NOTES: | [(Page) 132 nov 16] Bordas |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100372 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Mon embarras en lui parlant, différent de celui qu'elle m'avait vu dans mon enfance [...]". "Je fus un quart d'heure auprès de Mme de Lursay, sans lui rien dire ; elle imitait ma taciturnité et, quelque désir qu'elle eût de me parler, elle ne savait comment rompre le silence. |
NOTES: | [(Page) 103-4 Folio] voir aussi p.73 et 77 GF |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103168 chantier |
CONTEXTE: | Villeneuve finit par remarquer sur le parchemin que lui avait passé la servante de la belle juive quelques mots tracés en blanc. Elle lui fixe rendez-vous le lendemain à la même heure. |
NOTES: | [(Page) 138] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101596 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari soupçonneux fait semblant de partir pour dévoiler l'infidélité de sa femme, par ruse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce faire, faignist s'en aller en quelque lieu auprès de là pour deux ou trois jours. Et, incontinent qu'il fust party, sa femme envoya querir son homme, lequel ne fust pas demie heure avecq elle que voicy venir le mari, qui frappa bien fort à la porte. |
NOTES: | [(Page) nouv.6, p.39] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103506 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux rend visite à Manon à la Salpetrière. M. de T... fils qui a introduit des Grieux dans la prison est témoin de la scène de rencontre des amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | J'entrai, lorsqu'elle y accourait avec précipitation. Nous nous embrassâmes avec cette effusion de tendresse qu'une absence de trois mois fait trouver si charmante à de parfaits amants. Nos soupirs, nos exclamations interrompues, mille noms d'amour répétés languissamment de part et d'autre, formèrent, pendant un quart d'heure, une scène qui attendrissait M. de T... . |
NOTES: | [( Page & Partie) 106 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101238 chantier |
CONTEXTE: | Ben-Eridoïn, fils du médecin Abubeker parti chercher un remède-miracle pour rendre la vue à Schems-Eddin, s'engage à raconter tous les jours une histoire pendant un quart d'heure pour amuser le roi aveugle. |
NOTES: | [(Page) 1.50] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306014 accreditee |
CONTEXTE: | Laïus, roi de Thèbes, va consulter l'oracle d'Apollon pour connaître le destin qui lui est réservé. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Apollo lui a mandé par un respons que ad doné que a presenz engendrera un felon filz qui l’ocira. Et ainz que li ans fust passez, Edypodés fust engrendrez qui puis l’ocist a son pechié, si come il ert prophetizé. Sire Apollon lui a fait savoir, par un oracle qu’il lui a rendu, qu’il allait sur l’heure engendrer un mauvais fils qui le tuerait. Et avant que l’année fût passée, il engendra Œdipe qui ensuite le tua, pour son malheur, comme il avait été prédit. |
NOTES: | |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101356 accreditee |
CONTEXTE: | Conversion illusoire et passagère. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il me semblait que j'aurais préféré la lecture d'une page de Saint-Augustin, ou un quart d'heure de méditation chrétienne, à tous les plaisirs des sens, sans excepter ceux qui m'auraient été offerts par Manon.CITATION> |
NOTES: | [( Page & Partie) 58 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 202675 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie, mariée au comte de Menèze, réussit à parler à Englesac, qui est entré chez elle déguisé en maître d'hôtel. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis de Menéze, par un effet de bonne fortune, estoit pour lors engagé au jeu avec le Marquis de Castel-Rodrigue ; car sans cela, je ne sçai comment nous aurions pû faire pour n'estre point surpris, ce vieux mari ne pouvant vivre un moment sans me voir ; et le Comte ayant été évanoüi à son tour plus d'une heure auprés de mon lit, depuis que je lui avois fait connoître mes intentions. |
NOTES: | P. 71-72 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202667 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>L'Amour faisant d'heure en heure des progrés d'autant plus considerables en ces deux Amans, qu'une grille s'opposoit à lui.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la religieuse et son amant avec qui Sylvie s'évadera du couvent |
NOTES: | 43-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305565 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince d'Espagne fuit son entourage pour aller rejoindre plus tôt sa maîtresse du moment. |
COTEXTE ET CITATION: | ...qui me dit que le prince, pour se défaire plus tôt de tout le monde, allait feindre une légère indisposition, et même se mettre au lit pour mieux persuader qu'il était malade; mais qu'il se relèverait uen heure après; et gagnerait par une porte secrète un escalier dérobé qui conduisait dans les cours. |
NOTES: | P. 971 |
SOURCE: | Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: La Pléiade, 1960.dans Romanciers du XVIIIe siècle, édition Etiemble. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305573 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Gondebaud use de la maladie feinte pour éloigner son fils Sigismond et obliger sa fille Clotilde à dévoiler les secrets amoureux se son frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour le surprit dans cette fantaisie, et lors qu'il fut heure de se lever, il fit semblant de se trouver un peu mal, pour avoir un prétexte de ne quitter point le lict de tout le matin. |
NOTES: | Volume V,11, p. 492 |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305794 accreditee |
CONTEXTE: | Ediltrude, l'ancienne maîtresse du vieux Colmat l'empoisonne pour se libérer de l'emprise qu'il exerce sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui donna donc un breuvage, dont le venin fut si present, qu'aussi-tost il se sentit pris, & se doutant d'ou il venoit, il saisit à la gorge cette mal-heureuse, & lui ayant fait croire qu'il lui pardonneroit si elle lui disoit la verité, afin qu'il y remediast de bonne heure par un antidote, elle lui confessa sa faute ; & comme l'on alloit querir de la contre-poison il expira. |
NOTES: | Page 47-48. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |