OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |