OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |