OCCURRENCE: | 104010 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme fait circuler la rumeur que la princesse Marie était devenue impuissante, cela afin d'empêcher le mariage de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour se justifier dans le monde de l'opposition qu'elle formait au mariage de la princesse Marie envers ceux qui le souhaitaient, elle faisoit en même temps dire partout que la princesse Marie étoit devenue impuissante par les remèdes que Sevirni, médecin chimique, lui avoit donnés pour la guérir de la grande maladie dont elle étoit relevée peu de temps auparavant. |
NOTES: | [(Page& Tome) XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101800 chantier |
CONTEXTE: | Un riche médecin refusant à son frère avocat, démuni, de financer l'établissement de ses filles, il en résulte une certaine animosité entre les deux frères. |
NOTES: | [(Page) 4] Manque le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Raccommodement (Le). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101022 chantier |
CONTEXTE: | Mainville se trouve nez à nez avec le vrai médecin des Florange, qui se met en colère de se voir supplanté. Suit une scène très comique où Mainville se prétend médecin de Montpellier et où les deux se disputent. |
NOTES: | [(Page) Ed GF p 113] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101024 chantier |
CONTEXTE: | Le vrai médecin se plaignant à Florange qu'on lui préfère un charlatan ; le >marquis, encore bien malade, se précipite dans la chambre de sa femme et y trouve Mainville en habit de médecin. Il se répand en imprécations, mais Mainville se jette sur lui et le maîtrise, criant bien fort que ses transports au cerveau le reprennent et qu'il faut le recoucher. Le vrai médecin, auquel Mainville a signifié d'entrer dans son jeu, fait chorus, et Florange doit bon gré mal gré rejoindre son lit. |
NOTES: | [(Page) 114 Ed GF] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101642 chantier |
CONTEXTE: | Mainville se déguise en médecin pour pouvoir voir en privé la marquise, qui se remet de la maladie attrapée à Bourbon. Elle lui fait une forte réprimande pour sa témérité. |
NOTES: | [(Page) 111-3] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103740 accreditee |
CONTEXTE: | L'abbesse d'un couvent est au bord de la mort et instruite par le médecin du seul remède qui la sauvera. Elle ne s'y résoudra que lorsque les autres religieuses se seront engagées à partager le péché. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et ne m'a le medicin point ordonné de regime? dit madame. Si a, dit elle." Lors luy va dire tout au long comment le medicin avoit veu son urine, et les demandes qu'il fist de son eage, de son menger, de son dormir, etc. "Et puis, pour conclusion, il dit et ordonne qu'il fault que vous aiez compaignie charnelle avecques homme, [ou] bref aultrement vous estes morte : car a vostre maladie n'a point d'aultre remede." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 140, 21] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101238 chantier |
CONTEXTE: | Ben-Eridoïn, fils du médecin Abubeker parti chercher un remède-miracle pour rendre la vue à Schems-Eddin, s'engage à raconter tous les jours une histoire pendant un quart d'heure pour amuser le roi aveugle. |
NOTES: | [(Page) 1.50] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105304 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si grant peine e si grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li. Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305577 accreditee |
CONTEXTE: | Fleur-de-Mirte fuit le roi sarrasin amoureux d'elle pour mieux comploter sa fuite pour rejoindre son amant Engerrand. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il prévint ce prince que cette belle se trouvant indisposée, étoit contrainte de recourir à des précautions pour prévenir l'entière altération de sa santé, & qu'elle demandoit, comme une grace, qu'on la laissat pendant quelques jours dans la solitude et le repos...............les femmes qui la servoient....prirent aisément le change sur sa feinte indisposition, & le médecin de la cour lui trouvant le pouls fort agité, ne fut pas plus difficile à tromper. |
NOTES: | Tome I, p. 170-171. |
SOURCE: | Cazotte, Jacques, Ollivier. Londres: Pas explicitée, 1788.dans Oeuvres badines et morales de M. Cazotte |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |