OCCURRENCE: | 305462 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fui la Pucelle aux Blanches Mains dont il est amoureux pour accomplir sa mIssion de secourir la fille du roi Gringras, Guiglain va la retrouver, mais la trouve fâchée contre lui à cause de sa conduite qui l’a déshonorée. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, fait il, or est Issi ? De moi n’arés nule merchi ? Si en mourai tot a delivre ; Bien sai ne puis pas longes vivre. De moi n’i ara nul confort ; Vostre amors m’a donné la mort. Il vos en averra peciés Se vos tot ensi m’ocïés. [...] Bele, or ne m’en caut qui m’ochie, Car por vos me desplait ma vie. “Dame, en est-il donc ainsi ? N’aurez vous donc pas pitié de moi ? Je vais sûrement mourir, je ne saurais vivre plus longuement ! Il me sera impossible de me consoler, mon amour pour vous m’a tué ! Et le péché de m’avoir tué retombera sur vous. [...] Belle, peu importe qui me tuera : à cause de vous, la vie me fait horreur.” |
NOTES: | P. 125, v. 4083-4096 ; trad. p. 74. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200112 accreditee |
CONTEXTE: | La mère d'Iseut, avec l'aide d' Iseut, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vos, raine, encor un poi. Car de la plaie que ge oi Que il me fist parmi l'espaule - Si Issi je de cestë aule - <citation>Me randistes et sauf et sain.citation> Autres de vos n'i mist la main. Del velin del cruiel sarpent... Panduz soie, se je en mant! <citation>Me Garesistes sanz mehain.citation> Vous m'avez totalement guéri de la plaie que je reçus à l'épaule; grâce à vous je me suis sorti de cette affaire. Vous avez été la seule à me guérir. Vous m'avez permis d'échapper au venin du cruel dragon. Qu'on me pende si je mens! |
NOTES: | Folie Tristan de Berne, vv. 410-417. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dIssimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, Issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305501 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron qui réside cachée à Rome depuis quatre ans retrouve Ille alors qu’il se rend à l’église pour épouser Ganor, la fille de l’empereur. Elle le prend à part et s’identifie. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, ce dist la bele, ja sui jou Galerons t’ancele, qui m’en Issi de mon païs le mois aprés que t’en Issis noient por autrui que por toi. Mon doux seigneur, lui dit la belle, je suis Galeron, ta servante. J’ai quitté mon pays un mois après toi, pour toi, rien que pour toi. |
NOTES: | P. 151, v. 4117-4121 ; trad. p. 78. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu Issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |