OCCURRENCE: | 102352 accreditee |
CONTEXTE: | La présidente de Tourvel parle de sa mort assurée (à Madame de Rosemonde), provoquée par la honte de l'amour qu'elle a accordé au Vicomte de Valmont, amour libertin qu'elle croyait pur et sincère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l'illusion de mon bonheur. La funeste vérité m'éclaire, et ne me laisse voir qu'une mort assurée et prochaine, dont la route m'est tracée entre la honte et le remords. Je la suivrais...je chérirai mes tourments s'ils abrègent mon existence". |
NOTES: | [(Page & Lettre) ?, CXVIII] p.454 Livre de poche, éd. B. Didier, 1989,no.354. |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305977 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas vient d'aborder en Lombardie dont le roi, Latinus, lui accorde sa fille et la souveraineté sur ses terres selon l'ordre des Dieux. Le topos est récurrent dans la suite du texte car il scande le récit de la guerre qui opposera Énéas au prétendant déchu, Turnus. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult par sui viex, si n’ay nul hoir ne mais que sole une meschine, une fille qu’a non Lavine ; je l’ay proumisse estre mon gré et encontre ma volenté a .i. prince de cest paÿs, il a non Turnuz li marchiz. Ma mouillier veult qu’il ait mon regne et ma fille Lavine a femme, mais sortiz est et destiné, et tuit li dieu ont esgardé qu’.i. estranges hom l’avra de cui roial lignie istra. Je suis très âgé et sans héritier, si ce n’est une fille unique, appelée Lavine ; je l’ai promise contre mon gré et contre ma volonté à un prince de ce pays, il s’appelle Turnus, le marquis. Mon épouse veut qu’il reçoive mon royaume et ma fille Lavine pour femme, mais le sort, le destin et tous les dieux ont décidé que les obtiendra un étranger, souche d’une lignée de rois. |
NOTES: | P. 232, v. 3311-23. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103756 chantier |
CONTEXTE: | Un gentilhomme catholique met toutes ses filles au couvent pour conserver sa maison. L'une d'elles, Sibille, contrainte par violence, finit par faire devant notaire des protestations. Un des jeunes Huguenots, qui fréquente ce couvent sans clôture, s'éprend de Sibille, l'enlève et l'épouse, suscitant presque une guerre civile. Le père a recours aux juges et le jeune cadet est jeté en prison où il se convertit au catholicisme. Sibille, de son côté, retourne à sa première religion. Le père accorde à sa fille une dot aussi importante que celle de son aînée, suspend les poursuites et reconnaît le mari pour son gendre. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428 , II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103016 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Puisqu'il y a plus de majesté dans mes origines que dans ma présente fortune, je n'ai pas l'intention de paraître jouer les charlatans en racontant une histoire que des auditeurs non-avertis auront du mal à croire [...]. <CITATION>accorde-moi de garder le silence sur les vicissitudes de ma fortuneCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 82] page dans l'édition Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104038 chantier |
CONTEXTE: | Un Huguenot est jeté en prison car il a enlevé une jeune religieuse et l'a épousé. Il se convertit au catholicisme et sa jeune épouse retourne à son ancienne religion. Le père de la jeune fille accorde alors à cette dernière une dot aussi importante que celle de son aînée et suspend les poursuites. Il reconnaît aussi le mari comme gendre. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 418-428, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102602 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d'Halila lui accorde son pardon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quelque resentiment qu'il eût contre elle, les soumissions de sa femme, sa beauté le touchèrent ; il reprit tout l'amour qu'il avait eu pour elle, et oublia notre aventure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 231, IV] Le pardon d'abord guidé par l'intérêt, puis par l'amour. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT103568 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Une servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari de celle-ci. L'épouse se substituera à la jeune fille, s'émerveillera d'autant plus du tempérarment de son époux que celui-ci avait invité son ami Sandras à profiter du rendez-vous accordé par la servante. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 8e] occurrence dans ARTFL |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305449 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir accordé la mais de sa fille Ydoine à Amadas, le duc de Bourgogne décide de lui donner aussi ses terres car il a l’intention d’entrer en religion. |
COTEXTE ET CITATION: | Signeur, puis leur assamblement Vesqui set ans tot sainglement Li dus sans plus. Et tant fonda Une abbeïe u s’en ala Et la ducesse avoecques lui ; Illoeques morurent andui. Seigneurs, après leur mariage, le duc ne vécut que sept ans sans plus. Il avait alors fondé une abbaye où il se retira et la duchesse avec lui : c’est là qu’ils moururent tous les deux. |
NOTES: | P. 282, v. 7885-7890 ; trad. p. 112. Voir p. 278 / 110. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305804 accreditee |
CONTEXTE: | Gontran, jaloux de la préférence que Platonide accorde à Satur, provoque ce dernier en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | Gontran furieux & enragé, sans craincte d'estre saisi par la justice, son procez estant tout jugé, & ses complices punis, fait appeler Satur, qui trop brave pour refuser ceste partie, se trouve au lieu assigné, où au lieu de chastier Gontran de ses insolences passées, le sort des armes lui fut contraire, & il tomba sous l'effort de celles de ce desesperé, qui vouloit mourir ou vaincre. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |