OCCURRENCE: | 305399 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan, déchiré entre sa fidélité à l'égard d'Yseut et son engagement à l'égard d'Yseut-aux-Blanches-Mains, ne consomme pas son mariage avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Chulcher m'en voil or en cest lit, E si m'astendrai del delit. Ne pois, ço crei, aveir torment Dunt plus aie anguisse greinur Ait entre nos ire u amur ; Car si delit de li desir, Dunc m'irt grant paine l'astenir, E si ne coveit le delit, Dunc m'irt fort a sofrir sun lit. Je coucherai donc dans le lit de mon épouse, mais je resterai chaste. Il n'y a pas pour moi, je crois, de tourment plus pénible qui me vaille une torture plus grande, quels que soient le ressentiment ou l'amour entre nous deux. Car si je la désire, je souffrirai de rester chaste et, si elle ne m'attire pas, il me sera insupportable de rester dans son lit. |
NOTES: | Pp. 366-367, vv. 574-583. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 401 à 589. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
OCCURRENCE: | 101438 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan confie à Kaherdin l'anneau qu'Yseut lui avait donné. Il servira de signe de reconnaissance et la convaincra de venir soigner sa blessure. |
COTEXTE ET CITATION: | Or entendez que jo vus di. Prenez cest anel avoc vus. Ço sunt enseingnes entre nus. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 450-451, vv. 1186-1188 (voir aussi pp. 460-461, vv. 1419-1435). |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305977 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas vient d'aborder en Lombardie dont le roi, Latinus, lui accorde sa fille et la souveraineté sur ses terres selon l'ordre des Dieux. Le topos est récurrent dans la suite du texte car il scande le récit de la guerre qui opposera Énéas au prétendant déchu, Turnus. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult par sui viex, si n’ay nul hoir ne mais que sole une meschine, une fille qu’a non Lavine ; je l’ay proumisse estre mon gré et encontre ma volenté a .i. prince de cest paÿs, il a non Turnuz li marchiz. Ma mouillier veult qu’il ait mon regne et ma fille Lavine a femme, mais sortiz est et destiné, et tuit li dieu ont esgardé qu’.i. estranges hom l’avra de cui roial lignie istra. Je suis très âgé et sans héritier, si ce n’est une fille unique, appelée Lavine ; je l’ai promise contre mon gré et contre ma volonté à un prince de ce pays, il s’appelle Turnus, le marquis. Mon épouse veut qu’il reçoive mon royaume et ma fille Lavine pour femme, mais le sort, le destin et tous les dieux ont décidé que les obtiendra un étranger, souche d’une lignée de rois. |
NOTES: | P. 232, v. 3311-23. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305982 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas envoie à Lavine un anneau en gage d’amour, ce qui la rassure sur les sentiments qu’il ressent pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Si sache la belle Lavine qu’avuec cest anel li envoie m’amor, qu’elle a le cuer de moy. Que la belle Lavine sache qu'avec cet anneau, je lui envoie mon amour, et qu'elle possède mon coeur. |
NOTES: | P. 604, v. 10112-14. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102774 accreditee |
CONTEXTE: | Teséus tranche de son couteau la langue de Philoména pour qu'elle ne puisse divulguer le viol dont elle a été victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Un quanivet trenchant a pris Et pour ce que cele ne puisse Conter a home qu'ele truisse ceste honte ne cest reprouche, Dist que la langue de la bouche Li trenchera tout a un fes, Si n'en sera parlé ja mes. Cui avient une, n'avient soule : La langue li traist de la goule, S'en trenche prez de le meitié. Il a pris un petit couteau bien affilé en déclarant que, afin que la jeune fille ne puisse aller conter à qui que ce soit cette honte et ce déshonneur, il va d'un coup lui trancher la langue dans la bouche. Ainsi son crime restera tu. Un malheur n'arrive jamais seul : il lui sort la langue de la bouche et lui en coupe presque la moitié. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 214-215, vv. 846-55. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101440 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut donne son anneau à Tristan qui se sépare d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Nos cors partir ore convient, Mais l'amor ne partira nient, Nequedent cest anel pernés : Por m'amor, amis, le gardés. il nous faut à présent séparer nos corps mais nous ne nous séparerons pas de notre amour. Prenez cet anneau et gardez-le, mon ami, pour l'amour de moi. |
NOTES: | [(Page & Vers) pp. 340-341, vv. 50-53. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305934 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Metz est tombé amoureux d'Euriaut à la vue de sa beauté. Il lui offre de l’emmener chez lui et de l’épouser. Pour le dissuader, elle invente une histoire : qu’elle s’est prostituée, fille d’un charretier, qu’elle a vécu avec un brigand qui l’habillait des étoffes fines qu’il volait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ot trois ans en cest esté Que je devinc femme legiere, Et sui apielee ligiere, Et sui fille a un caretier ; Encor servi d'autre mestier, Car un larron fossier sivoie, Qui de vair, de gris et de soie Me vestoit, k'il aloit enblant. |
NOTES: | Page 51, v. 1198-1205. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305610 accreditee |
CONTEXTE: | Aiol, le fils d’Elie, part en France pour reconquérir son héritage, dont le roi Louis, sur les conseils du traître Makaire, a dépossédé son père, qu'il a exilé, malgré les services rendus contre les Sarrasins. C’est le commencement de ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Loeys li fieux Karle mal gueredon l’en fist : Il li toli sa tere et chou qu’il dut tenir, Et le cacha de France a paine et a essil Par le conseil Makaire,[…]. «-E dieus che dist Elie[s], molt par es ber! «Bien sai qu’encore arai mes iretés «Par mon enfant Aiol[s] c’ai engendré». «-Ch’arés mon, dist Aiols, vos les rarés, «De chou vos tous raseurés: «Se Dieux me maine en France a saveté «Que al roi Loeys puisse parler, «Ançois que vos voiés [tout] cest an passer, «Les vos voil toutes rendre et aquiter». Le fils de Charles, Louis, lui en donna une bien mauvaise récompense: il lui enleva sa terre et tous les biens qu’il aurait dû tenir, et le chassa de France en exil, sur le conseil de Makaire[…] - «Eh, Dieu», dit Elie, «tu [Aiol] es brave et noble! Je sais bien que je vais rentrer en possession de mon héritage, grâce à mon fils Aiol, que j’ai engendré». - «Vous aurez cela assurément. Vous le posséderai à nouveau», dit Aiol. «De cela, soyez tous rassurés: si Dieu me mène en France sain et sauf, et si je peux parler au roi Louis, je veux tout vous faire rendre et livrer avant la fin de l’année». (ma traduction) |
NOTES: | P. 2, vers 44-47 ; p. 10, vers 312-320. |
SOURCE: | Anonyme, Aiol. Paris: Didot, 1877.Edition Jacques Normand & Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
OCCURRENCE: | 305681 accreditee |
CONTEXTE: | Aceline, duchesse de Beauvais, est forcée au mariage avec Hugues, le traître qui lui fait croire qu'Orson, son mari, est mort alors qu'il l'a vendu à un roi sarrasin. Sa servante lui donne une herbe magique qui rend Hugues impuissant. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors dit la chanberiere : "Jai ne lou redotez ! Je vous donrai teil herbe, bien le puis afïer, Que j'achetai l'autrier d'un marcheant d'Escler ; Par art de nigromance la fis ci conjurer : Onquies Dex ne fit fame an cest sicle mortel, S'en avoit son mari touchié ne adesei, Que ja mais la poüst de son cors violer, Ne avec li gesir, ne a li converser. |
NOTES: | Page 86, v. 576-583. L'impuissance d'Hugues est un motif récurrent tout au long du texte et justifie la violence qu'il exerce contre Aceline qui lui résiste au risque de faire face à la mort. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305685 accreditee |
CONTEXTE: | Oriante, la fille du roi Basile, tombe amoureuse de Milon en écoutant les éloges que l'on fait de la prouesse du jeune homme qui veut défendre son père contre le roi sarrasin Ysoré. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Oriante antant qu'ansi le vont prisant, .I. sopir a gitié mervillous et pesant, Et dit entre ces dens souef et coemant : "Par mon chief, sire Mile, de vous oi dire tant Que mes amors vous doig de cest jor en avant." |
NOTES: | Page 109, v. 1336-1340. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305910 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille rencontrée par Perceval lui fait le récit de la mésaventure qui lui est arrivée. en fait, il s'agit d'une traîtresse qui ment |
COTEXTE ET CITATION: | Atant vinrent doi chevalier qui maintenant entr'ax me prisent et desor le cheval me misent, si m'en porterent les galos tant qu'a l'entree de cest bos vinrent, si me misent a terre ; et li uns d'ax me vint requerre que je ses volentez feïsse ; et, si m'aït Dix, mix volsisse estre detraite piece a piece. ne demora mie grant piece quant doi autre chevalier vinrent ... |
NOTES: | Tome III, page 43, v. 15332-44. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |