OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104274 accreditee |
CONTEXTE: | Julie propose à son Amant un rendez-vous nocturne au risque d'y périr tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais songe, pourtant, que cet instant est environné des horreurs de la mort ; que l'abord est sujet à mille hasards, le séjour dangereux, la retraite d'un péril extrême ; que nous sommes perdus si nous sommes découverts, et qu'il faut que tout nous favorise pour pouvoir éviter de l'être. |
NOTES: | Tome I, page 196 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102804 accreditee |
CONTEXTE: | Les Corsaires se comportent en bandits des mers. Ainsi le vaisseau de Polexandre est-il attaqué par des Corsaires. Seule sa prodigieuse valeur lui permet de leur échapper. |
COTEXTE ET CITATION: | risque de tomber à la merci des Corsaires. |
NOTES: | Texte accessible par Google Plus. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104576 accreditee |
CONTEXTE: | Claire informe sa Cousine de l'éclat que l'affaire de son amant a fait par la ville et la conjure de l'éloigner. |
COTEXTE ET CITATION: | Je t'en conjure à genoux, ma douce amie, songe aux dangers qui t'environnent, et dont le risque augmente à chaque instant. Un bonheur inouï t'a préservée jusqu'à présent au milieu de tout cela ; tandis qu'il en est temps encore mets le sceau de la prudence au mystère de tes amours et ne pousse pas à bout la fortune, de peur qu'elle n'enveloppe dans tes malheurs celui qui les aura causés. ... Je te l'ai dit et le répète plus fortement ; éloigne ton ami, ou tu es perdue. |
NOTES: | Tome I, p. 226. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 202683 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac donne des conseils à Sylvie au sujet de la Marquise qui est amoureuse d'elle, c'est-à-dire du Prince de Salmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle passe pour vertueuse, et ces vertueuses, quand elles ont risqué et mal placé leur secret, n'épargnent quelquefois rien pour le mettre hors de danger. |
NOTES: | P. 104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305681 accreditee |
CONTEXTE: | Aceline, duchesse de Beauvais, est forcée au mariage avec Hugues, le traître qui lui fait croire qu'Orson, son mari, est mort alors qu'il l'a vendu à un roi sarrasin. Sa servante lui donne une herbe magique qui rend Hugues impuissant. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors dit la chanberiere : "Jai ne lou redotez ! Je vous donrai teil herbe, bien le puis afïer, Que j'achetai l'autrier d'un marcheant d'Escler ; Par art de nigromance la fis ci conjurer : Onquies Dex ne fit fame an cest sicle mortel, S'en avoit son mari touchié ne adesei, Que ja mais la poüst de son cors violer, Ne avec li gesir, ne a li converser. |
NOTES: | Page 86, v. 576-583. L'impuissance d'Hugues est un motif récurrent tout au long du texte et justifie la violence qu'il exerce contre Aceline qui lui résiste au risque de faire face à la mort. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |