Satorbase


TOPOS: HEROS_SUBIR_MOQUERIE
OCCURRENCE: 200182 accreditee
CONTEXTE: Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames.
COTEXTE ET CITATION: Dex ! Fait l’une des damoiselles,
Cil chevaliers desoz cel charme,
Que atant il quant il ne s’arme ?”
Une autre plus desmesuree
Li dist : “Il a la pais juree”.
Et une autre li dist aprés :
Marcheanz est, no dites mes
Qu’il doie a torneier entandre.
Toz ces chevaus maine il por vandre.
-- “Ainz est changierres, fait la quarte.”
Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles,
mais qu’attend-il pour s’armer,
ce chevalier, là-bas, sous le charme ?
Une autre, moinsservée,
lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !”
Et une autre d’ajouter :
“C’est un marchand ! N’allez plus dire
qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi !
Tous ces chevaux, il les mène vendre.
-- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361)
NOTES: P. 360, vv. 4982-4992
Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier.
SOURCE: Anonyme, Orson de Beauvais. .
CHERCHEUR/E: Jeay M.