PHRASE: | Le héros subit des moqueries à la suite d'un malentendu sur son identité ou ses capacités |
OCCURRENCE: |
200183 accreditee
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CONTEXTE: |
Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: |
A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: |
P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: |
Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
200192 accreditee
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CONTEXTE: |
En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: |
Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot.
Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: |
P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: |
Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
200215 accreditee
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CONTEXTE: |
Après avoir quitté la maison familiale et passé 17 ans à mendier, Alexis est revenu chez lui. Sans être reconnu, il loge sous l'escalier où il est nourri des reliefs des repas et sert de souffre-douleur aux serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: |
Sur le degrét ou il gist e converset,
Iloc deduit ledement sa poverte ;
Li serf sum pedre, ki la maisnede servent,
Lur lavadures li getent sur la teste :
Ne s’en corucet net il nes en apelet.
Tuz l’escarnissent, sil tenent pur bricun ;
L’egua li getent, si moilent sun liçun ;
Ne s’en corucet icil saintismes hom.
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NOTES: |
P. 176, v. 261-268. |
SOURCE: |
Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
200181 accreditee
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CONTEXTE: |
Ille a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, s’est fait engager comme soldat. Il se fait donner des armes usagées et un simple cheval de charge. |
COTEXTE ET CITATION: |
Li grant chevalier enbarni l’ont mout gabé et escarni, car armes a, quels qu’eles soient, sin jabent tolt cil qui les voient. Grans gas en font et grans risées sis ont le jor molt devisees, qe les plus bieles qui i sont. Les chevaliers d’importance, du haut de leur grandeur, l’accablent de moqueries, car chaque pièce de son armement suscite la moquerie chez ceux qu’il encontre. Et l’on se moque, et l’on rit ! Les armes les plus somptueuses n’attirent pas, ce jour-là, autant de commentaires. (39) |
NOTES: |
P. 92, v. 2093-2094 ; trad. p. 39. Voir les moqueries à l’égard de Tristan déguisé en lépreux dans Béroul et de Gauvain déguisé en marchand dans le Conte du Graal. |
SOURCE: |
Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre.
Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
200182 accreditee
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CONTEXTE: |
Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: |
Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361)
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NOTES: |
P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier.
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SOURCE: |
Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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