OCCURRENCE: | 102118 accreditee |
CONTEXTE: | Philoména accuse le violeur, Tésérus, de trahison à l'égard de son père. Elle incite le violeur à se repentir. |
COTEXTE ET CITATION: | Traïtres, mes peres te crut, Qui ta traïson n'aperût, Pour ce que devant lui ploroies Et pour ce que tu li juroies Sor tous les dieux en cui tu crois. Ou sont les dieux ? Ou est la fois ? As les ja tu mis en oubli ? Traître, mon père a eu confiance en toi, il n'a pas soupçonné ta trahison, parce que en sa présence tu pleurais et parce que tu lui faisais des serments par tous les dieux en qui tu crois. Mais ces dieux, où sont-ils ? Où est la foi jurée ? Les as-tu oubliés ? |
NOTES: | Dans Philomena v 817-8823 Dans la version d'Ovide, Philomène menace Tésérus de le dénoncer. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305691 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues prétend qu'Orson, qu'il a vendu à un roi sarrasin, se sentant malade lui aurait révélé qu’il avait comploté la mort du roi prévue pour la Pentecôte. Pour faire pénitence, il serait devenu moine dans l’abbaye du saint Sépulcre. |
COTEXTE ET CITATION: | Conpains, molt sui malades, je n'an garirai mie ; Mais .I. pichié ai fait don li cuers m'atandrie : Je ai la mort Kalon et juree et plevie, Et je ai .XII. contes qui sont an ma balie : A ceste Pentecoste le devonmes ociere, Et je dui estre rois au moustier Saint Denise ... Au moustier saint Sepulcre serai an l'abaïe, Prendrai l'ordre et le frot, la coule et l'estamine. |
NOTES: | Page 163, v. 3147-3154. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |