OCCURRENCE: | 103422 chantier |
CONTEXTE: | Tanzaï refuse d'attendre le délai fixé par le destin, et transmis par une fée: il ne doit pas se marier avant l'âge de 20 ans. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 119, 4] Le délai imposé avant le mariage est un obstacle fréquent. Sa transgression est productive de catastrophes. Ici, leur réparation est le but de la "quête" des deux héros, et constitue l'essentiel de l'intrigue. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 305879 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentilhomme de la suite du prince Charles de Valois, tombe sous le charme d’une villageoise vue au cours d’une chasse. Mais elle lui résiste. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fait empoigner cette vertueuse fille par ses valets, & avecque leur aide il obtint d’elle par force ce qu’il ne pouvoit attendre ny esperer autrement. |
NOTES: | Page 138. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104418 accreditee |
CONTEXTE: | Isis/Caliste est au pouvoir de son tuteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand il vit que son amour ne me touchait point, il me déclara, <CITATION>si je ne prenais le parti de l'épouser, je pouvais m'attendre à un esclavage qui ne finirait qu'avec sa vieCITATION>. |
NOTES: | [(Page& Partie) 268, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104246 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le concierge me donna toute l'assistance que j'eusse pu attendre du meilleur de mes amis. |
NOTES: | [( Page & Partie) 177, II] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'histoire de monsieur Dupuis et madame de Londé, le narrateur surprend Célénie chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut le lendemain matin, sans attendre plus tard. J'entrai dans sa chambre, elle étoit levée, mais non pas encore habillée. Son négligé me plut plus que tous les ajustemens que les femmes croient qui relèvent leur beauté. |
NOTES: | [(Partie & Page) 454] Edition belles lettres |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105208 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je voulois me laisser mourir de faim, afin de me délivrer par la mort des malheurs que je prévoïois qu'on me préparoit ; et dans ce dessein je refusois les vivres qu'on me donnoit avec plus de fermeté et plus de courage, qu'on ne devoit en attendre d'une personne de mon âge et de mon sexe : mais aïant appris par la murmure des gens du vaisseau, que nous étions poursuivis vigoureusement, je repris un peu d'esperance, et je commençai à m'abandonner à la conduite des dieux entierement. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, I] Cie des Libraires p. 426 [ancien SUICIDE_OU_TENTATIVE] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104474 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne receus plus que de mauvais traitemens de mon mari, et je vécus sous cette tyrannie, jusqu'au mois de Janvier de l'année mil six cens soixante-quatre, qu'ayant eu des avis certains de sa mauvaise volonté, et qu'il me devoit enlever en une de ses maisons pour m'y tenir enfermée, je resolus de ne pas attendre cette violence. La gelée rendoit les chemins commodes, je pris toutes mes pierreries...et je sortis de Bruxelles pour me rendre avec Merinville à cinq lieues de-là, toutes deux en habit d'homme». |
NOTES: | [(Page) 78-9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305995 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes et les esclaves du sérail, se croyant désormais sans maître, ne pensèrent qu'à s'emparer de ce qui s'offroit de plus précieux à leurs yeux, et qu'à profiter de l'obscurité pour s'échapper de leur prison. […] Pour lui, je n'eus pas le plaisir que j'avois espéré de le voir céder à la soif ou à la faim. Dès la même nuit, comprenant par le long délai de sa confidente qu'elle étoit retenue malgré elle, et qu'il alloit se trouver dans un cruel embarras sans son secours, il prit le parti de ne pas attendre le jour pour sortir de sa retraite, et connoissant ma maison, il se flatta de s'échapper facilement à la faveur des ténèbres. […] Ainsi le chevalier n'aiant tiré aucun fruit de l'artifice eut recours à la violence. Il trouva le moyen de faire passer une épée à Synèse, et s'étant lié avec quelques domestiques du château depuis le séjour qu'il faisoit sa prison pour le seconder avec tant de vigueur que toute la maison de Condoidi attirée par le tumulte ne put empêcher leur fuite. |
NOTES: | GF, p. 76, 183, 221. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 103932 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentillhomme se conduit de manière indigne de son rang. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour]<CITATION> inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance CITATION> d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | [(Page& Tome) 256, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103930 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentilhomme, cadet dans le régiment des Gardes s'amuse à embusquer des innocents. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour] inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI p 83 |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103144 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende, négligée par son mari, cède à la passion du chevalier (bientôt le prince) de Navarre. Désespérée, son amant mort à la guerre, elle dévoile le secret au comte de Tende, son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le temps et les occasions avaient triomphé de sa vertu et du respect et, peu de temps après qu'elle fut chez elle, elle s'aperçut qu'elle était grosse. [...] Elle fut pressée plusieurs fois d'attenter à sa vie; cependant elle conçut quelque légère espérance sur le voyage que son mari devait faire auprès d'elle, et resolut d'en attendre le succès. [...] Cette lettre me va coûter la vie; mais je mérite la mort et je la désire. Je suis grosse. Celui qui est la cause de mon malheur n'est plus au monde, aussi bien que le seul homme qui savait notre commerce; le public ne l'a jamais soupçonné. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428 et 430 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305253 accreditee |
CONTEXTE: | À son retour en Écosse avec une lettre du roi disant de prendre soin de sa femme, le messager repasse par York où la reine mère subtilise la lettre. Elle en fait écrire une autre où le roi ordonne au sénéchal de brûler sa femme et son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle l'avait fait la fois précédente, elle le fit coucher dans la chambre contiguë à la sienne, et là, le messager sombra dans le sommeil -quelle mauvaise idée il eut là! À la nuit noire, sans attendre davantage, la mère du roi s'est emparée de la lettre, et l'a emportée dans sa chambre. ... Elle déchira la lettre aussitôt et en fit écrire une autre qui disait exactement le contraire. Jamais lettre ne fut porteuse d'un message aussi trompeur! |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 115-116. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305469 accreditee |
CONTEXTE: | L’impératrice a organisé une ruse pour pouvoir passer un moment intime avec Paridès, avec la complicité de la vieille voisine de ce dernier. Elle lui a demandé d’arroser le devant de sa porte pour faire de la boue et s’y laisse tomber : il faudra entrer dans la maison se chauffer et y attendre des vêtements propres. |
COTEXTE ET CITATION: | Une goute ai qui mal me fait, je l’ai motl longement celee ; orendroit m’est renouvelee al caoir que je fis a terre ; l’os de me gambe me desserre. Mais ne vos en desconfortés, en cele maison me portés : un fu i voi, caufer m’i voel, sifaitement garir me suel. Si m’aporc on uns autres dras. |
NOTES: | P. 140-41, vv. 4548-4557. Ruse typique de fabliau. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305544 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: | P. 20 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305820 accreditee |
CONTEXTE: | Cassandre qui ne s'entend pas avec son mari et qui veut vivre avec son amant, recourt au poison. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette premiere poison ayant esté preparée & meslée dans le breuvage d'Euphelio avec que tant de subtilité qu'il ne s'en apperceut point en l'avalant, ce fut à Cassandre à attendre l'effet de cette poction acvecque plus de continence et de patience qu'elle n'eust voulu, parce que ce mary espiant ses actions, & ne cherchant qu'une occurrence pour luy payer en un coup toutes ses debtes, la veilloit avec soin, dont la rusée s'appercevant fit tresve pour quelque temps avec son amant, jusques à ce que ses liens fussent rompus par la mort de son mary, qu'il avoit dans l'estomac. |
NOTES: | Page 167. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |