OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104784 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Mme d'Englesac] 'me fit dés le lendemain enlever dans un Cloître, et elle défendit de m'y laisser voir à personne, jusqu'à ce que je me fusse resolu de prendre l'habit.» |
NOTES: | [(Page) 38] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105030 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale s'est déguisé en moine pour un rendez-vous [raté] avec Madame. Mme de Sauve, qui se croit en train de mourir parce que piquée par un scorpion, veut un confesseur. Mme de Sauve reconnaîtra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'excusa donc à ses gens le mieux qu'il lui fut possible, mais ils ne receurent point ses excuses, ils le taxerent de peu de charité, l'appellerent de tous les noms qu'on donneroit à un vrai Moine dans une pareille occasion, et le voulant contraindre de marcher, ils le mirent dans la plus grande peine où il se fût trouvé de sa vie. S'il eût pû oublier un moment qu'il étoit Moine, il n'auroit eu besoin que d'un bâton pour écarter ces importuns, mais il n'osoit faire connoître ce qu'il sçavoit faire : tantôt il se défendit sur la brièveté de son obédience, et autrefois sur le peu d'étendue de son pouvoir. Nos opiniâtres ne se païoient d'aucune raison, ils vouloient trouver un Confesseur dans le Duc, n'y eu [sic] eût-il jamais eu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, III] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104818 accreditee |
CONTEXTE: | Déodamie aime et est aimée d'Agète. |
COTEXTE ET CITATION: | On lui défendit de me [Agète] voir, et on lui commanda de se préparer à devenir dans peu la femme d'Ariston. Elle résista constamment, elle ne pouvoit oublier que je l'avois aimée quand elle étoit l'horreur de tout le monde, et son pere aïant approuvé ces commencemens de ma récherche, elle croïoit pourvoir sans crime maintenir mes droits contre ceux d'Ariston. Mais ce fut en vain qu'elle essaïa de se conserver à moi, son pere étoit un homme absolu, que les raisons ni les prieres ne purent toucher, et elle se trouva enfin si pressée, qu'aprés avoir pris toutes les sûretez qu'il lui plût d'exiger de ma foi, elle consentit que je l'enlevasse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, 2] Cie des Libraires p.493 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |