OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ses larmes continuelles l'ayant un peu défigurée, les marchands de Constantinople ne distinguèrent pas tout d'un coup ce qu'ils avaient à espérer de sa beauté. Mais sa beauté s'est ressentit d'un si long accablement [...]. Je trouvai beaucoup de diminution dans la beauté de son teint et dans la vivacité de ses yeux. |
NOTES: | [(Page) 191,266 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104584 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de caractère est révélée par l'apparence physique. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Rangée parmi les pauvres petites zitelles, elle montrait bien en la délicatesse de son teint et en sa composition quelque chose de relevé, et le rayon de noblesse qu'elle avait sur le front, quoique voilé d'un épais nuage, ne laissait pas de briller aux yeux de ceux qui la considéraient attentivement. Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] ] A mesure qu'elle croissait en âge, la beauté de son corps s'augmentait. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 159, 9, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |