OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102536 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie ; Tessandre, Roi d'Argos connaît maintenant l'identité d'Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'avisai de lui [à Tessandre. roi d'Argos] proposer de vous séduire et de vous mettre dans quelque lieu, où il pût contenter ses desirs sans attirer la colere des Argiens sur sa tête. Mais comme il vous fut aussi odieux avec un amour legitime, qu'il vous l'avoit été avec un amour criminel, sa passion dégenera en fureur, et il se porta à cette vengeance inouïe qui vous donna tant de douleurs, et qui me causa tant d'alarmes. Mais voïant qu'il [Tessandre, Roi d'Argos] avoit recours à la force, et qu'il avoit recours à la force, et qu'il vouloit emploïer toute son autorité à procurer sa satisfaction, je fus contrainte de lui déclarer vôtre naissance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] Cie des Libraires p. 407-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102646 accreditee |
CONTEXTE: | La maîtresse de Herennius a été faite prisonnière par des Romains. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me mis à la tête de quelques Getes révoltez, et sans me souvenir que j'étois d'origine Romain, je fis des expoits de guerre contre l'armée de Lentulus, qui rendirent fameux le nom de Roseline que je portois, et qui fut celui de mon aïeul maternel. L'amour et la vengeance excitant mon courage, il me porta jusques à des entréprises téméraires. Je tentai ma délivrance des prisonniers qu'on menoit à Rome. |
NOTES: | [(Page & Tome) 441, 2] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 105216 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours se blesse à la chasse et Mme de Clèves en éprouve de l'émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M de Nemours par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. <CITATION> On courut à lui, et on le crut considérablement blessé CITATION>. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. |
NOTES: | Page 321 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 103292 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas se croit, à tort, trompé par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | [il] avait perdu l'usage de la parole, aussi incapable de ne pas croire ses yeux que de croire ce qui contrariait son coeur. Il était comme paralysé [...]. Lui n'eut pas de voix pour lui faire des reproches, mais dominé par la colère, il lui donna un coup de pied au moment où elle s'approchait. Le coup porta fermement à la hauteur de l'estomac. |
NOTES: | [(Page) 54-7] voir aussi : AMOUR_EGALE_MALADIE, devenu ...? |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105142 accreditee |
CONTEXTE: | Merlin révèle à Arthur qu'il a commis un péché horrible en ayant commerce avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Artus, tu as fait si trés grant desloiauté que tu as geu carnelment a ta serour germainne que tes peres engenra et ta mere porta, si i as engenré un fil qui iert teuls conme Dieus set bien, car par lui verra moult de grant mal en terre. Arthur, tu as commis un grand péché car tu as couché avec ta soeur, celle que ton père engendra et que ta mère porta. Ainsi, tu as engendré un fils qui sera tel, Dieu le sait, que par lui adviendront de grands malheurs dans le pays. |
NOTES: | Tome 1, p. 154. Traduction de Françoise Denis. Voir aussi p. 156 où la même accusation est répétée. |
SOURCE: | Anonyme, Merlin-Huth. Paris et Ulrich / Didot (SATF): Paris, 1886. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 200227 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin oublie ses rênes en pensant à Nicolette, tombe de cheval et se démet l'épaule. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensa tant a Nicolete sa douce amie qu'il oublia ses resnes et quanques il dut faire. Et li cevax qui ot senti les esperons l'en porta par mi le presse, se se lance tres entre mi ses anemis. Il pensait tellement à Nicolette, sa douce amie, qu'il en oubliait ses rênes et tout ce qu'il devait faire. Son cheval qui avait senti la piqûre des éperons, l'emporta au coeur de la mêlée au beau milieu de ses ennemis. |
NOTES: | P. 68. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200226 accreditee |
CONTEXTE: | Le sénéchal Keu s'est vanté de pouvoir l'emporter sur le chevalier au Lion mais Keu se retrouve à terre, en face d'Arthur et de ses chevaliers, après avoir fait une chute. Il doit faire face aux rires et aux moqueries des spectateurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Mesire Yvains cop si puissant Li donna que de sor la celle A fet Keus la tournebouele, Et li hiaumes en terre fiert. Monseigneur Yvain lui porta un coup si puissant que, depuis la selle, Keu fait la culbute et son heaume heurte le sol. |
NOTES: | Pp. 188-189, vv. 2256-2259. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 305561 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours fuit la cour et prétexte la convalescence pour s'enfermer dans la chambre de M. de Clèves et y voir la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Clèves fut malade à peu près dans le même temps. Mme de Clèves ne sortit point de sa chambre pendant son mal; mais, quand il se porta mieux, qu'il vit du monde, et entre autres M. de Nemours qui, sur le prétexte d'être encore faible, y passait la plus grande partie du jour, .... |
NOTES: | p. 295 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305660 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Yder a donné la moitié d'un anneau à son amie avant de partir à l'aventure. Elle est la mère d'Yder. |
COTEXTE ET CITATION: | […] D’un anel dona la moitié «A ma mere, e ele pus a moi; «E il en porta l’autre od soi, […] «La en laissai l’une a m’amie «De dous moitiez de la partie; «Jo gard mult pres de moi la moie, «N’est gueres jor, que jo ne la voie.» «Il donna la moitié d’un anneau à ma mère, qu’elle me passa, et il emporta l’autre moitié avec lui.»[…]« Des deux moitiés, j’en laissai une à mon amie; je garde la mienne tout près de moi. Je la regarde pratiquement tous les jours.» |
NOTES: | P. 178, vers 4806-4811. |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305855 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée et son mari, qui sont restés quatorze ans sans avoir d'enfants élaborent un stratagème pour obtenir un héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | Aristée se feint grosse, & conduit sa menee si dextrement par le consentement de son mary, qui estoit le principal autheur de ce stratagème, qu'elle feignit d'accoucher justement au temps qu'une femme de village, gaignee pour cela, fit un beau fils, qui porta le nom de Diomede. |
NOTES: | Page 527. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305858 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Maturian qui doit demander la main d'Ethelunolde pour son fils, tombe amoureux d'elle et la demande pour lui-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais s'il y porta ses yeux pour un suject, ils le servirent pour un autre, & sans y penser, de beau pere qu'il pensoit estre, il devint amoureux , & en un instant toute sa glace devint une grande flamme. |
NOTES: | Page 542. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |