OCCURRENCE: | 102084 accreditee |
CONTEXTE: | Lassé d'une longue résistance le génie Jonquille se décide à la prendre par force. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle pria Jonquille, dans les termes les plus supplians, de ne pas pousser plus loin les entreprises ; mais le génie, aussi distrait en ce moment qu'elle l'avoit été elle-même, ne répondit à ses prieres que par de plus grands efforts. Elle recommença sa résistance ; mais elle éprouva pour lors que la vertu la plus sévere peut combattre, mais n'est pas toujours sûre de vaincre. |
NOTES: | P. 257 et 258 ; édition de Defrance |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306005 accreditee |
CONTEXTE: | Briseida finit par succomber aux prières d'amour de Dionmède. |
COTEXTE ET CITATION: | La damaiselle est molt haitee E molt se fait joiose e lee De ce qu’il est si en ses laz. La destre manche de son braz, Nueve e fresche, d’un ciclaton, Li baille en lué de confanon. La jeune fille est très contente, sa joie est très vive de le voir ainsi pris au piège. En guise d’enseigne, elle lui donne alors sa manche droite, taillée dans une étoffe de soir toute neuve et éclatante. |
NOTES: | P. 336, v. 15173-78. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104818 accreditee |
CONTEXTE: | Déodamie aime et est aimée d'Agète. |
COTEXTE ET CITATION: | On lui défendit de me [Agète] voir, et on lui commanda de se préparer à devenir dans peu la femme d'Ariston. Elle résista constamment, elle ne pouvoit oublier que je l'avois aimée quand elle étoit l'horreur de tout le monde, et son pere aïant approuvé ces commencemens de ma récherche, elle croïoit pourvoir sans crime maintenir mes droits contre ceux d'Ariston. Mais ce fut en vain qu'elle essaïa de se conserver à moi, son pere étoit un homme absolu, que les raisons ni les prieres ne purent toucher, et elle se trouva enfin si pressée, qu'aprés avoir pris toutes les sûretez qu'il lui plût d'exiger de ma foi, elle consentit que je l'enlevasse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, 2] Cie des Libraires p.493 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200084 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même et essaie de la violer. Floride appelle sa mère au secours et réussit à échapper au viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quand Floride vit que prières, raison ni larmes ne lui servaient, et qu'en telle cruauté poursuivait son méchant désir qu'elle n'avait enfin force d'y résister,s'aida du secours qu'elle craignait autant que de perdre sa vie et, d'une voix triste et piteuse, appela sa mère le plus haut qu'il lui fut possible. |
NOTES: | Nouvelle X, pp. 199-120. Voir aussi SÉDUIRE_ÉCHEC_VIOL. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |