OCCURRENCE: | 102542 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle vient de refuser la couronne que Tessandre, roi d'Argos lui offre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me regarda avec toutes les marques d'un grand étonnement, et après m'avoir dit que j'ignorois l'étendue du pouvoir souverain, et qu'il me feroit connoître qu'il n'y avoit rien d'impossible à un Monarque de son âge, et de son autorité ; il me laissa dans la douleur la plus violente où je me fusse pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble... Severe m'annonça lui-même le destin qu'il me preparoit [il va la vendre à un vieux débauché], et tâcha encore à me le faire éviter en répondant à son amour. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p. 354-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105058 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste a appris qu'elle a tout perdu, amant, couronne. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle étoit bien moins sensible à ce qui regardoit le coeur de son Amant qu'à ce qui regardoit la couronne, elle s'abandonna à une rage si violente, qu'elle ne pût en supporter les effets sans mourir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 403, I] Cie des Libraires p. 560 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105200 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le furieux Nicostrate se voyant dans cette extrémité, et perdant avec une couronne qu'il avoit cru infaillible, l'espoir de conserver une vie, qu'il sçavoit que la Reine devoit eux [sic] Manes de Palans, et le Roi d'Arcadie à la tranquillité de son regne, il courut tout forcené au-devant du Monarque vainqueur ; et le voyant au milieu d'une foule de combattans, dont il faisoit un carnage inoüi ; Roi d'Arcadie, lui cria-t-il ? voilà comme un homme qui perd l'esperance de regner doit supporter son infortune, et ce que tu aurois dû faire autrefois, si tu avois été aussi charmé de l'éclat d'un sceptre, comme l'a été l'ambitieux Nicostrate. A ces mots il enfonça un poignard dans son sein, et tombant presque aux pieds d'Evandre, il vomit avec son sang, son ame ambitieuse et parricide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |