OCCURRENCE: | 104684 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Il me sembloit aux mouvemens du visage de Citheris qu'elle alloit satisfaire ma curiosité, quand sa compagne vint l'avertir qu'Ambiorix, c'étoit le nom du vieillard, venoit d'être picqué d'un animal veneneux: Et que suivant la connoissance qu'il avoit de ces sortes de piqueures, il assuroit qu'il n'avoit pas deux heures à vivre.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 465, 2] Cie des Libraires p.246 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102624 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp. 406-407. Voir également les topoi sur la jalousie. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Eurillas, et Dorimont se jetterent au devant d'Artambare, et lui representerent le tort qu'il se faisoit de violer le droit des gens, dans la personne d'un Homme tel que Celidor. Cette reflexion calma en quelque sorte l'impetuosité de son premier mouvement. Mais si elle arrêta les effets de sa fureur, elle ne put arrêter les mouvemens de sa langue, il exhala sa jalousie par un torrent de reproches contre l'ingratitude de Cleonice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.524 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104666 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels ; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp.406-407. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |