OCCURRENCE: | 104562 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques Chevaliers Mauresques, une trés-belle fille qu'ils conduisoient, et vint passer assez proche des Abencerrages, pour leur donner occasion d'empêcher cette violence. Ils n'étoient que deux...mais la veritable bravoure ne raisonne pas sur le nombre, et ils se virent bien-tôt secondez par un inconnu, et par deux passans qui seroient facilement venus à bout d'une entreprise plus perilleuse. Les Cavaliers de Ferdinand ployerent, et la Dame étant delivrée. |
NOTES: | [(Page) 577-8] Slatkine: 1,551-52 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104398 accreditee |
CONTEXTE: | En route vers Londres pour venger son père, Clorante est attaqué par trois hommes alors qu'il traversait un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, si quatre cavaliers, qui escortaient une chaise, n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102270 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme les voyant tous si jolis se mit à pleurer, et leur dit, hélas! mes pauvres enfants, où êtes-vous venus? Savez-vous bien que c'est ici la maison d'un Ogre qui mange les petits enfants. |
NOTES: | [(Page) 293] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104396 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est agressé alors qu'il se rend à Londres pour venger son père. |
COTEXTE ET CITATION: | "[Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, <CITATION>si quatre cavaliers, qui escortaient une chaiseCITATION>, n'étaient venus à son secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101446 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Volanges raconte à Madame de Rosemonde qu'on dit que la querelle entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait tous les deux. |
COTEXTE ET CITATION: | On dit donc que la querelle survenue entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait également tous deux; que, comme il arrive presque toujours, les deux rivaux ont commencé par se battre, et ne sont venus qu'après aux éclaircissements. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 364, 168] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305970 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la fiction romanesque inspirée de l'Énéide de Virgile, le coup de foudre est incarné par le fils de Vénus, Cupidon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant el le baisse estroitement, de la flambe d’amor l’esprent ; il li tresperce le corraige, par la bouche li met la raige. La roÿne ne s’aperçoit de la poison qu’elle bevoit : moult li muë ja son talent, et la regardoit moult souvent li Troÿenz par grant douceur ; ja entr’oublie son seigneur. Quant elle l’embrasse et l’étreint, il l’incendie de la flamme d’amour ; il lui percer le cœur, par sa bouche, il lui inspire la rage d’amour. La reine ne se rendait pas compte du poison qu’elle buvait : ses dispositions changent considérablement, tandis que le Troyen lui lance très souvent de tendres regards ; elle en oublie déjà son époux. |
NOTES: | P. 98-100, v. 888-897. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305704 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit d'un emblème, intitulé DIVORCE DE MARIAGE, PAR DISCONVENANCE DES PARTIES |
COTEXTE ET CITATION: | AINSI en prend d’une jeune fillette / Humide en suc, en chault sang vermeillette, / Legiere en feu de venus, prest à prendre, / En blanche chair, & delicate, tendre. / Quand mariée elle est, tout en despit / De ses amours, à un vieil decrepit: / Sans suc tout sec, sans chaleur refroidy, / D’eage pesant, d’os dur, de nerfz roidy. / O qu’il est bien malaisé que tous d’eux / Soyent longuement assemblez: & que d’eux / Ne soit en fin rompu le mariage […] |
NOTES: | Pages 46-47 |
SOURCE: | Anneau Barthélémy, Imagination poétique. Lyon: Macé Bonhomme, 1522. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305789 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amis étudiants à Bologne, venus l'un d'Urbino et l'autre de Modène, ont suscité la jalousie de Crestentin, l'amant d'Olympia. |
COTEXTE ET CITATION: | Un soir, lors qu'ils ne pensoient qu'à se recreer par ces agreables divertissements, ils se voient assaillis d'une troupe de furieux, qui pour s'animer l'un l'autre à leur donner l'assaut, crient tuë, tuë. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
OCCURRENCE: | 305870 accreditee |
CONTEXTE: | Rogat qui est tombé amoureux de Crisele en dépit de son âge avancé, demande sa main, bien qu'elle soit fiancée à Memnon. |
COTEXTE ET CITATION: | Rogat, vieil gentil-homme des plus riches & authorisez de la contree, ayant veu en une compagnie la beauté de Crisele, capable d'esbloüir de meilleurs yeux que les siens, en devint tellement esperdu, que sans songer qu'il avoit assez d'enfans de son premier mariage, & que son aage avancé lui rendoit venus irreconciablement irritee, il croit ne pouvoir continuer sa vie que par la possession de cette beauté, qui le ravissoit. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |