OCCURRENCE: | 103744 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette annonce à Aucassin qu'elle va aller dans un autre pays puisqu'elle ne pourra jamais s'unir à lui. Il préfère la mort à l'idée de la savoir dans le lit d'un autre homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis que vos ariies jut en lit a home, s'el mien non, or ne quidie mie que j'atendisse tant que je trovasse coutel dont je me peusce ferir el cuer et ocirre. Naie voir, tant n'atenderoie je mie ; ains m'esquelderoie de si lonc que je verroie une maisiere u une bisse pierre, s'i hurteroie si durememnt me teste que j'en feroie les ex voler et que je m'escerveleroie tos. encor ameroie je mix a morir de si faite mort que je seus ce que vos eusciés jut en lit a home, s'el mien non. |
NOTES: | [(Page) p. 84. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200112 accreditee |
CONTEXTE: | La mère d'Iseut, avec l'aide d' Iseut, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vos, raine, encor un poi. Car de la plaie que ge oi Que il me fist parmi l'espaule - Si issi je de cestë aule - <citation>Me randistes et sauf et sain.citation> Autres de vos n'i mist la main. Del velin del cruiel sarpent... Panduz soie, se je en mant! <citation>Me Garesistes sanz mehain.citation> Vous m'avez totalement guéri de la plaie que je reçus à l'épaule; grâce à vous je me suis sorti de cette affaire. Vous avez été la seule à me guérir. Vous m'avez permis d'échapper au venin du cruel dragon. Qu'on me pende si je mens! |
NOTES: | Folie Tristan de Berne, vv. 410-417. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305934 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Metz est tombé amoureux d'Euriaut à la vue de sa beauté. Il lui offre de l’emmener chez lui et de l’épouser. Pour le dissuader, elle invente une histoire : qu’elle s’est prostituée, fille d’un charretier, qu’elle a vécu avec un brigand qui l’habillait des étoffes fines qu’il volait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ot trois ans en cest esté Que je devinc femme legiere, Et sui apielee ligiere, Et sui fille a un caretier ; encor servi d'autre mestier, Car un larron fossier sivoie, Qui de vair, de gris et de soie Me vestoit, k'il aloit enblant. |
NOTES: | Page 51, v. 1198-1205. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305327 accreditee |
CONTEXTE: | Dorante apprend pendant qu'il est en prison qu'un homme mystérieux dans la cellule voisine, vit en prison depuis quatre ans. |
COTEXTE ET CITATION: | LE PRISONNIER.-- Je dois rester ici, Et ne veux point me faire une idée agréable Qui rendroit mon destin encor plus déplorable Mon sort ne peut changer, & j'ai pris mon parti. |
NOTES: | [(Acte & scène) III, 7] |
SOURCE: | Montesson (marquise de), Homme impassible (L. Didot l'aîné: Paris, 1782.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |