OCCURRENCE: | 100428 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour pour Adélaïde, qui appartient à une branche familiale rivale, constituent l'essentiel du roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "J'avois besoin d'être seul pour jouir de mon trouble et d'une certaine joie qui, je crois, accompagne toujours le commencement de l'amour. Le mien m'avoit rendu si timide, que je n'avois osé demander le nom de celle que j'aimois; il me sembloit que ma curiosité alloit trahir le secret de mon coeur: <CITATION> mais que devins-je quand on me nomma la fille du comte de Lussan! Tout ce que j'avois à redouter de la haine de nos pères se présenta à mon esprit; mais de toutes les réflexions, la plus accablante fut la crainte que l'on eût inspiré à Adélaïde (c'étoit le nom de cette belle fille) de l'aversion pour tout ce qui portoit le mien CITATION>". |
NOTES: | Voir aussi Roméo et Juliette. Edition: Oeuvre de Mesdames de Fontaines et de Tencin. Paris: Garnier Frères, 1864. (près du début du récit) |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |