OCCURRENCE: | 101424 accreditee |
CONTEXTE: | Le père qui a vu enlever ses enfants jumeaux, quand il pense avoir retrouvé la fille, demande à voir les six doigts de son pied. |
COTEXTE ET CITATION: | Le père demande "qu'elle dechausse son pied gauche: car il souvient fort bien que si tost qu'elle fut sortie du ventre de sa mere je remarquay qu'elle avoit comme moy six doigts a ce pied". |
NOTES: | [(Page) 139] "Aglée" Ce signe est encore confirmé par une action prédite par un oracle. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103116 chantier |
CONTEXTE: | Fleurie a su que Clorizande a fait tuer Lucidamor, son fiancé. Elle attire pour se venger Clorizande dans un piège, l'immobilise et le torture avant de le tuer. Elle le mutile au visage (yeux, nez, oreilles, dents, ongles, doigts). Elle lui jette des charbons ardents dans le sein. Elle lui arrache le coeur qu'elle jette dans le feu. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 335-6, xiv] Topos tiré de BANDELLO (Nouvelle 1, 42), traduit par BOAISTUAU (Histoires tragiques, Ve histoire), où la vengeance de la femme (identique dans ses modalités) s'exerçait sur son ancien fiancé qui l'avait trahie. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 100152 chantier |
CONTEXTE: | Les bébés jumeaux de Rodolphe sont enlevés dès leur enfance. Rodolphe les retrouve : Dorilée sa fille, grâce à ses six doigts de pied, et Philèbe, son fils, grâce à son bouclier et à l'action de ramasser de l'herbe, action qui avait été prédite par l'oracle. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 39 et 319/320] Voir les deux autres topoi retrouver_parent/fille retrouver_parent/fils Les occurrences parents_enfants_retrouver sont dans les nouvelles "Ëglée" p 39 et "Thalie"p 319-320 Voir aussi topoi sur les signes et les oracles. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305629 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot fait l’amour à la reine, mais s’étant blessé aux doigts en écartant les barreaux de la fenêtre, il laisse des traces de sang sur les draps qui feront accuser la reine d’adultère avec Keu. |
COTEXTE ET CITATION: | «Kex li seneschax malgré suen, «S’a de vos eü tot son buen, «Et il sera molt bien prové.» -«Comant?» fet ele. –«J’ai trové «Sanc an voz dras qui le tesmoingne, «Par ce le sai, par ce le pruis, «Que an voz dras et es suens truis «Le sanc qui cheï de ses plaies,» «Le sénéchal Keu vous prêta attention [malgré la surveillance] et il a eu de vous tout son désir, mais il y a une pièce à conviction.» –«Laquelle», fait-elle? –«En témoigne le sang que je vois sur vos draps, puisqu’il me faut enfin le dire. Ainsi je le sais et le prouve, en voyant sur vos draps et sur les siens le sang qui coula de ses plaies.» |
NOTES: | P. 364, vers 4765-4773. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |