OCCURRENCE: | 103116 chantier |
CONTEXTE: | Fleurie a su que Clorizande a fait tuer Lucidamor, son fiancé. Elle attire pour se venger Clorizande dans un piège, l'immobilise et le torture avant de le tuer. Elle le mutile au visage (yeux, nez, oreilles, dents, ongles, doigts). Elle lui jette des charbons ardents dans le sein. Elle lui arrache le coeur qu'elle jette dans le feu. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 335-6, xiv] Topos tiré de BANDELLO (Nouvelle 1, 42), traduit par BOAISTUAU (Histoires tragiques, Ve histoire), où la vengeance de la femme (identique dans ses modalités) s'exerçait sur son ancien fiancé qui l'avait trahie. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 305960 accreditee |
CONTEXTE: | Girart qui s'est révolté contre le roi Charles, envoie un moine en ambassade auprès de lui pour négocier. Face à la colère de Charles, il a peur qu’il ne le mutile et lui coupe les génitoires. Le roi se calme car il comprend qu’il n’aurait aucun intérêt à le mutiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Li monges ot de Carle qui o lui tence, E entent la razon con la comence. E tem noil face torre la genitence, Cal ore qu’en fust fait la penitence. […] « Se ne m’ere per Deu e per perir, Talent ai de ca coille c’on la vos tir ». Le moine, qui comprend que Charles passe sa colère sur lui, entend bien ce dont il s’agit. Il a peur que le roi ne lui fasse couper les génitoires quitte à en faire pénitence ensuite. […] « N’était la crainte de Dieu et de l’enfer, je te ferais arracher les couilles ». |
NOTES: | Page 506-07, v. 6701-04 ; 6731-32. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305110 accreditee |
CONTEXTE: | Le prévôt présente au roi d'Écosse la jeune fille à la main coupée qui vient d'accoster sur le rivage. Il s'agit de la fille du roi de Hongrie qui s'est mutilé la main et s'est enfuie pour échapper au mariage incestueux auquel veut la forcer son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Vos sujets et moi-même étions hier au bord de la mer, en train de nous divertir, quand arriva une embarcation dans laquelle se trouvait, toute seule, cette jeune fille. Je crois, d'après ses belles manières, qu'elle est de noble extraction. |
NOTES: | [(Page ) P. 61. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104206 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari mutile l'amant de sa femme avant de le tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir donc coupé à ce miserable jeune homme le nez, les oreilles, les extrémités des pieds et des mains et ce qui le rendait homme, il lui donne plus de cinquante coups de dague devant que de le favoriser de celui de la mort. |
NOTES: | Page 67. Voir le topos VENGER (SE) SADIQUEMENT |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |