OCCURRENCE: | 103328 chantier |
CONTEXTE: | Le mariage que son oncle arrange pour don Antonio, loin de le rendre malheureux, lui ouvre au contraire les portes de l'âge adulte et de la responsabilité. Il se calme, sa vie devient stable, heureuse et, jusqu'à un certain point, utile. |
NOTES: | [(Page) 163-5] On voit dans cette occurrence que le mariage arrangé n'est pas toujours source de malheurs. Il peut aussi préserver du malheur qu'entraîne une vie de passion déréglée. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305960 accreditee |
CONTEXTE: | Girart qui s'est révolté contre le roi Charles, envoie un moine en ambassade auprès de lui pour négocier. Face à la colère de Charles, il a peur qu’il ne le mutile et lui coupe les génitoires. Le roi se calme car il comprend qu’il n’aurait aucun intérêt à le mutiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Li monges ot de Carle qui o lui tence, E entent la razon con la comence. E tem noil face torre la genitence, Cal ore qu’en fust fait la penitence. […] « Se ne m’ere per Deu e per perir, Talent ai de ca coille c’on la vos tir ». Le moine, qui comprend que Charles passe sa colère sur lui, entend bien ce dont il s’agit. Il a peur que le roi ne lui fasse couper les génitoires quitte à en faire pénitence ensuite. […] « N’était la crainte de Dieu et de l’enfer, je te ferais arracher les couilles ». |
NOTES: | Page 506-07, v. 6701-04 ; 6731-32. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102506 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de Guise intervient pour mettre fin au combat de Bellegarde et Givry. |
COTEXTE ET CITATION: | [Bellegarde et Givry se battent. Ils] "n'auroient pas combattu long-tems, sans laisser de sanglantes marques de leur combat, si Mademoiselle de Guise, qui d'une fenêtre avoit vû le commencement de cette dispute, ne fût venue en personne tâcher d'empêcher la suite. Elle se mêla courageusement entre les deux Rivaux, et sa presence aïant calmé toute leur fureur, elle en leur eut pas si-tôt ordonné de s'arrêter, qu'ils mirent leur épées à ses pieds. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p. 201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103670 chantier |
CONTEXTE: | Une femme bien née aime honnêtement un homme, qu'elle épouse. Mais elle a un frère jaloux et soucieux de son honneur. Un jour, ignorant les liens de mariage et pris de fureur, il fait tuer le gentilhomme, maris de sa soeur. Quand il se calme et apprend la vérité, il regrette sa décision. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 274-77, 40] Au lieu de faire naître la pitié et la frayeur, cette histoire déclenche un débat. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |