OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |