OCCURRENCE: | TT101322 CHANTIER |
CONTEXTE: | " [le roi] s'évanouit à plusieurs reprises", "'éclate en plaintes et lamentations","'manifeste une profonde douleur" |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi inconsolable à la mort de sa femme s'évanouit à plusieurs reprises |
SOURCE: | Beaumanoir Philippe de, Manekine (La). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103800 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin est à plusieurs reprises séparé de Nicolette à cause de l'opposition de ses parents à son mariage avec elle. Chaque fois, il réagit en se lamentant. |
COTEXTE ET CITATION: | Qant or voit li quens Garins de son enfant Aucassin Qu'il ne pora departir de Nicolete au cler vis, en une prison l'a mis en un celier sosterin qui fu fais de marbre bis. Quant or i vint Aucassins, dolans fu, ainc ne fu si ; a dementer si se prist si con vos porrés oïr. |
NOTES: | [(Page) 74] On retrouve la même situation à plusieurs reprises dans le texte, aux pages 80, 82, 116, 154. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103122 accreditee |
CONTEXTE: | À deux reprises un bélier change Ragotin et le blesse d'abord au visage et aux yeux puis aux genoux. Cette scène clôt la deuxième partie du Roman comique inachevé. |
COTEXTE ET CITATION: | L'action du Belier surprit tellement aux qui la virent qu'ils en demeurent comme en extase, sans toutefois oublier d'en rire. À la seconde attaque du bélier, Ragotin enragea beaucoup et encore plus d'ouïr toute l'assistance qu'il querella en général, et sortit de chambre en furie. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 795-6] Chapitre 20 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |