OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305748 accreditee |
CONTEXTE: | Un familier de la maisonnée de Diomède et Juliane a pénétré dns la chambre et le lit de celle-ci. Sous prétexte de fermer la porte, elle sort et donne l'alarme. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, feignant de ne contredire point, mais de craindre que son mari ne survînt, si la porte n'était fermée, se lève pour l'aller fermer, cet homme enivré d'aise ne se doutant point de sa ruse, qui fut de passer dans la garde-robe où étaient ses femmes et filles de chambre, qu'elle serra sur elle ; et de là elle donna l'alarme à la maison, où accourut Diomède avec tous ses domestiques. |
NOTES: | Page 221. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305649 accreditee |
CONTEXTE: | Après que son père, l’empereur, a refusé d'accepter l’amour de sa fille pour Guillaume et la possibilité d’un mariage entre les deux jeunes gens, Aélis a arrangé son enlèvement pour partir avec Guillaume. Au soir convenu, elle sort de sa chambre par la fenêtre en nouant des draps bout à bout. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ses amis (ne sai conmant, L’oï gemir a la fenestre La ou ele l’ot rové estre) Acort, contreval le gardin; Mout est liés quant il voit l’engin Et s’amie qui s’en avale. Son ami, je ne sais comment, l’entendi gémir à la fenêtre, il accourut dans le jardin à l’endroit qu’elle lui avait indiqué, heureux d’assister au stratagème et de voir son amie qui descendait. |
NOTES: | p. 318, vers 3964-3969. Voir aussi vers 3552-3601 pour les détails des préparatifs planifiés par Aélis et vers 3854-3885 pour les actions d’Aélis la nuit de l’enlèvement. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |