OCCURRENCE: | 102630 accreditee |
CONTEXTE: | Ici le rival, c'est Sylvie déguisée. |
COTEXTE ET CITATION: | La Marquise qui l'entendit [le mari] la premiere comme il traversoit la salle, fit un grand cri, et passant au plus viste dans le jardin... me laissa seule exposée à toute la rage de son mari... Je me crus à la fin de mes jours ; cet homme d'autant plus furieux que sa femme lui étoit échappée, vint à moi l'épée haute, et me dit Ah traître! il faut mourir Tout ce que je pûs faire, fut de parer de mon mieux, autant de temps qu'il lui en falloit, pour changer le dessein de me tuer sur la place, en celui de me faire souffrir une mort plus longue et plus cruelle. Il me desarma, et appelant ensuite ses valets, pour me traiter plus indignement, il leur commanda de me dépoüiller. L'ordre étoit bizarre, chacun en peut penser ce qu'il voudra. Un mari qui ne tue point d'abord, se vange quelquefois d'une étrange sorte. |
NOTES: | [(Page) Pp.108-109. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104198 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Bourges fait des cadeaux à la mairesse d'Étampes et à la maîtresse de l'Hôtel-Dieu pour les remercier de l'avoir secourue lorsqu'elle errait avec son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses coffres fet tantost venir, Quer pas ne vouloit retenir Lez bien fes et les courtoisiez Que li orent fez sez amiez, Ainz leur voudra largement rendre, Se de ses jouaus veulent prendre. Assez leur a fet de biaus offres De jouaus qui furent es cofres ... |
NOTES: | [(Page&vers) P. 204, vv. 6709-6758. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102414 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, à présent je vous requiers en votre qualité de roi de me faire justice à propos de la reine, qui a tué mon frère par trahison; si elle veut le nier et refuser de reconnaître qu'elle s'est rendue coupable de déloyauté, je serais prêt à prouver le contraire contre le meilleur chevalier qu'elle voudra m'opposer. |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 123, 67] L'accusée est une reine, donc avantagée socialement. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200230 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le prologue. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mon roman ou mes histoires, comme on voudra les appeler". |
NOTES: | Page 1. Voir aussi: Le Roman bourgeois. Au début du Livre Second on lit : "j'ay obmis exprés de faire la description [de l'humeur de Charoselles], pour la donner en ce lieu-cy. Si vous en estes curieux, vous n'avez qu'à continuer de lire". |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305656 accreditee |
CONTEXTE: | Pour ne pas éveiller les soupçons d’Archambaut, le mari jaloux de Flamenca, Guillaume et Flamenca, amoureux l’un de l’autre, se retrouvent regulièrement aux bains. Elle feint d'être malade pour pouvoir s'y rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | car Flamenca retornara al(s) bains tot’ora quan volra, e soven si fara malauta quar tals malautia l’asauta que.l cor li reven tote.il sana. Flamenca retournera aux bains toutes les fois qu’elle le voudra. Elle feindra souvent d’être malade, car cette maladie, qui lui ranime et lui guérit le coeur, lui plaît. |
NOTES: | P. 332, vers 5999-6003. |
SOURCE: | Anonyme, Flamenca. Paris: Union générale d éditions, 1988.Edition Jean-Charles Huchet |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305671 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Contamine, amoureux d’Angélique, pense que sa mère ne voudra jamais qu’il épouse cette jeune fille en raison de sa pauvreté, malgré son lignage honorable. |
COTEXTE ET CITATION: | « À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait […] je jure d’être votre époux, sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre, et que je serai maître de moi. […] ». Angélique ne pouvait se flatter que Madame de Contamine, ambitieuse comme elle l’était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. |
NOTES: | Pages 149, 164 et 189. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |