OCCURRENCE: | 102630 accreditee |
CONTEXTE: | Ici le rival, c'est Sylvie déguisée. |
COTEXTE ET CITATION: | La Marquise qui l'entendit [le mari] la premiere comme il traversoit la salle, fit un grand cri, et passant au plus viste dans le jardin... me laissa seule exposée à toute la rage de son mari... Je me crus à la fin de mes jours ; cet homme d'autant plus furieux que sa femme lui étoit échappée, vint à moi l'épée haute, et me dit Ah traître! il faut mourir Tout ce que je pûs faire, fut de parer de mon mieux, autant de temps qu'il lui en falloit, pour changer le dessein de me tuer sur la place, en celui de me faire souffrir une mort plus longue et plus cruelle. Il me desarma, et appelant ensuite ses valets, pour me traiter plus indignement, il leur commanda de me dépoüiller. L'ordre étoit bizarre, chacun en peut penser ce qu'il voudra. Un mari qui ne tue point d'abord, se vange quelquefois d'une étrange sorte. |
NOTES: | [(Page) Pp.108-109. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100002 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de Lussan laisse la vie sauve à son adversaire en duel. La haine de ce dernier augmente. |
COTEXTE ET CITATION: | " La fortune se déclara pour M. de Lussan, il désarma mon père, et voulut l'obliger à demander la vie: elle me seroit odieuse, si je te la devois, lui dit mon père.Tu me la devras malgré toi, répondit M. de Lussan, en lui jetant son épée et en s'éloignant. Cette action de générosité ne toucha point mon père, il sembla au contraire que sa haine étoit augmentée par la double victoire que son ennemi avoit remportée sur lui...". |
NOTES: | [(Page) 23] p. 6 de l'édition de 1735. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |