OCCURRENCE: | 105272 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette fermeté de Cinthie, desespera si fort le repentant Iphile, que si je ne l'eusse soigneusement observé, il fût allé se poignarder sur la porte du lieu où sa Maîtresse étoit renfermée ; mais je le quittois si peu, et je lui disois tant de choses pour le consoler, qu'il lui fut aisé de juger qu'il lui seroit impossible d'executer son dessein tant qu'il seroit auprés de moi; de sorte que pour faciliter les moyens d'en sortir, il feignit d'être entierement gueri; et lors qu'il s'apperçut que je ne l'observois plus tant, il se déroba de moi, et s'enfuit secrettement dans l'Isle de Cerigo, où...il s'est empoisonné. |
NOTES: | [(Page) 307] Slatkine tome 1, p. 484 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305462 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir fui la Pucelle aux Blanches Mains dont il est amoureux pour accomplir sa mission de secourir la fille du roi Gringras, Guiglain va la retrouver, mais la trouve fâchée contre lui à cause de sa conduite qui l’a déshonorée. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, fait il, or est issi ? De moi n’arés nule merchi ? Si en mourai tot a delivre ; Bien sai ne puis pas longes vivre. De moi n’i ara nul confort ; Vostre amors m’a donné la mort. Il vos en averra peciés Se vos tot ensi m’ocïés. [...] Bele, or ne m’en caut qui m’ochie, Car por vos me desplait ma vie. “Dame, en est-il donc ainsi ? N’aurez vous donc pas pitié de moi ? Je vais sûrement mourir, je ne saurais vivre plus longuement ! Il me sera impossible de me consoler, mon amour pour vous m’a tué ! Et le péché de m’avoir tué retombera sur vous. [...] Belle, peu importe qui me tuera : à cause de vous, la vie me fait horreur.” |
NOTES: | P. 125, v. 4083-4096 ; trad. p. 74. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103182 accreditee |
CONTEXTE: | Consolation par paroles d'espoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Après l'avoir consolée du mieux qu'il put, il ajouta que [...]" "L'Étoile voulut la consoler en lui faisant espérer que sa fille serait bientôt trouvée." "Le Destin tacha de consoler l'affligé Léandre, lui donnant les meilleures espérances dont il se put aviser." [La dernière citation semble concerner un homme. -eg] |
NOTES: | [(Partie & Page) 88,189, 223 ] pages dans la coll. Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202688 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Eh! Madame, lui dit-il, aidez-moi à me redonner ma chere maîtresse, que tant de malheurs m'avoient ostée pour si long temps.....<citation>la conclusion fut qu'aprés le deüil, elle me feroit une donation d'une grande partie de ses biens, afin que la Comtesse d'Englesac se pût consoler plus aisément du mariage de son fils avec moicitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie et Englesac apprennent la mort du mari de Sylvie. Englesac s'adresse à la Marquise de Séville. |
NOTES: | 116 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103430 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane reconnaît Misrie dans un groupe d'esclaves et tente de la consoler et d'adoucir son sort. |
COTEXTE ET CITATION: | J'obtins de mon mari que vous ne travailleriez point et je vous consolai le mieux qu'il me fut possible, et j'adoucis vos maux par tous les agréments que je pus imaginer. |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, livre IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |