OCCURRENCE: | 101128 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher. |
NOTES: | [(Page) 25] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104020 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un combat, Pontis, décharge son pistolet sur un ennemi au moment où celui-ci le perce de "part en part", "d'un brin d'estoc". Il apprend plus tard que cet ennemi, qui a la cuisse cassée, est un de ses camarades du régiment des Gardes. |
COTEXTE ET CITATION: | J'envoyai sur le champ un tambour pour savoir de ses nouvelles [...] et m'ayant répondu avec les mêmes sentiments de civilité et de douleur touchant à ce qui m'étoit arrivé, il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100676 accreditee |
CONTEXTE: | Par la caverne d'Achérontia, Télémaque descend vers le Styx et atteint le royaume de Pluton. À la recherche de son père Ulysse, il traverse d'abord le Tartare. |
COTEXTE ET CITATION: | Dans cette peine, il entreprit de descendre aux enfers par un lieu célèbre (...). On l'appelait Achérontia, à cause qu'il y avait en ce lieu une caverne affreuse, de laquelle on descendait sur les rives de l'Achéron, par lequel les dieux mêmes craignent de jurer. (...) C'est là que Télémaque résolut de chercher le chemin de la sombre demeure de Pluton." (383/384) |
NOTES: | [(Page) XIV, 383-97] |
SOURCE: | Fénelon, Aventures de Télémaque (Les). Claude Barbin: Paris, 1699 avril.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104360 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. |
COTEXTE ET CITATION: | Un cerf que poursuit un chasseur s'élance dans les eaux qu'il rencontre avec moins de vitesse que n'en eut Clarice à se jeter dans la rivière pour secourir son amant qui périt. [...] Une funeste mort allait terminer leurs jours si deux de ces hommes qui étaient accourus, ne s'étaient eux-mêmes exposés pour les tirer hors de l'eau |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103640 accreditee |
CONTEXTE: | Un tyran oblige deux princes à exécuter leur soeur dans des supplices. |
COTEXTE ET CITATION: | Contraints d'être eux-mêmes les bourreaux de leur soeur." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, III, 660-663] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105198 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On auroit vû mourir en Place publique celui dont peu de tems auparavant les Statues étoient dans ces mêmes Places [Séjan], à côté de celles des Cesars, si en se tüant de ses propres mains, il ne se fût arraché à celles des Bourreaux. |
NOTES: | [(Page &Tome) 66, I] Cie des Libraires p. 237 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100124 accreditee |
CONTEXTE: | Les gens sans noblesse de naissance s'en donnent une pour cacher leurs véritables origines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens [roturiers] qu'ils méprisaient, respectables d'ailleurs par mille bonnes qualités, avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher et de tâcher de s'en donner une qui embrouillât la véritable. |
NOTES: | [(Page) 25] La citation est de Nicole Boursier et provient de l'édition GF [1965], 25 ; p. 5 dans l'édition Classiques Garnier [1959]. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100426 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus nommée Henriette Sylvie, par l'ordre de ma mère même, à ce que l'on m'a dit. Henriette, sans doute, pour quelque raison qui n'estoit connue que d'elle seule, & Sylvie, apparemment, parce que j'étois venue au monde à l'entrée d'un bois appelé le bois de Sylves; je reçus le nom de Molière, qui m'est demeuré par habitude, de ceux qui se donnèrent le soin de m'élever, & qui le portoient eux-mêmes. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102154 accreditee |
CONTEXTE: | Chez le baron de Roste, Sylvie, toujours déguisée en le frère d'Angélique, est contrainte de se cacher à cause de l'arrivée par hasard du Marquis flamand qui était aussi amoureux d'elle. Sylvie et Angélique se confient à leur Valet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il sçavoit comme nous-mêmes, que j'étois une femme et que je me sauvois de la violence de Dom Pedre. |
NOTES: | [(Page) 363] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |