OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. Elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103868 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette qui est détenue dans une chambre sous la garde d'une vieille femme, profite du sommeil de cette dernière pour nouer ses draps et s'évader par la fenêtre. |
COTEXTE ET CITATION: | S'EVADER_DE_PRISON " Ele senti que li vielle dormoit qui aveuc li estoit : <CITATION> ele se leva, si vesti un bliaut de drap de soie que ele avoit molt bon, si prist dras de lit et touailles, si noua l'un a l'autre, si fist une corde si longue conme ele pot, si le noua au piler de le fenestre ; si s'avala contreval le gardin, et prist se vesture a l'une main devant et a l'autre deriere, si s'escorça por le rousee qu'ele vit grande sor l'erbe, si s'en ala aval le gardinCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 78] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |