OCCURRENCE: | 103702 accreditee |
CONTEXTE: | Pour empêcher Nicolette d' entretenir une relation amoureuse avec Aucassin, son père adoptif, le vicomte de Beaucaire l'enferme dans une chambre de son palais. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et li visquens estoit molt rices hom, si avoit un rice palais par Devers un gardin. En une canbre la fist metre Nicolete en un haut estage et une vielle aveuc li por conpagnie et por soiste tenir, et s' i fist metre pain et car et vineqt quanque mestiers lor fu. Puis si fist l' uis seeler c' on n' i peust de nule part entrer ne iscir, fors tant qu' il i avoit une fenestre par Devers le gardin asses petite dont il lor venoit un peu d' essor." |
NOTES: | [(Page) 50-52] L' enfermement de la dame dans une chambre ou une tour est un topos récurrent des récits médiévaux ou elle subit ce sort de la part du mari jaloux. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306006 accreditee |
CONTEXTE: | Briséida a fini par s'abandonner à l'amour qu'elle éprouve pour Diomède, oubliant celui qu'elle a partagé avec Troîlus. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja est tochee de la veine Dont les autres font les forfeiz, Qui sovent sunt diz et retreiz. Des or puet saveir Troïlus Que mar s’atendra a li plus. Devers li est l’amors quassee, Qui molt fu puis cher cumparee. La voici désormais atteinte, comme les autres, de ce trait qui incite à faire toutes ces trahisons qui font la matière de tant de récits. Troïlus peut bien être sûr désormais qu’il l’aime en vain ! Elle, elle a brisé leur amour, cet amour qui par la suite, fut si cher payé. |
NOTES: | P. 336, v. 15180-86. Voir p. 460, v. 20229-20274 : Briséida a conscience que sa réputation va souffrir de sa trahison à l'égard de Troïlus. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes Devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes Devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305487 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire à Babylone lui raconte comment chaque année le sultan fait trancher la tête de sa favorite et fait venir les autres jeunes filles dans le verger pour faire son choix pour l’année à venir. |
COTEXTE ET CITATION: | Or devés del vergier oïr, por coi les fait illuec venir. Li vergiers est et biax et grans, nus n’est si biax ne si vaillans. De l’une part est clos de mur Tot paint a or et a asur, et desus, encontre un cretel, par Devers destre a un oisel. |
NOTES: | P. 70, v. 1979-1986. La très longue description qui suit du verger reprend fidèlement les motifs caractéristiques de la description du locus amoenus. L’épisode constitue une inversion du topos de la rencontre des amants dans un verger. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |