OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102246 accreditee |
CONTEXTE: | Une mauvaise fée (Concombre) enlève sa filleule (Roussa Blafarda). Elles disparaissent toutes deux dans les airs. |
COTEXTE ET CITATION: | On sortit du temple. Le premier soin du prince fut d'envoyer à l'appartement de Roussa pour sçavoir si la vieille n'y seroit pas retournée: il apprit que d'abord qu'elle avoit disparu dans le temple on l'avoit vue arriver chez Roussa dans un char traîné par deux limaçons; que cet équipage, qui avoit fendu les airs avec une rapidité surprenante, s'étant abattu sur le logement de cette princesse, la vieille l'avoit enlevée, et qu'elles avoient disparu toutes deux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 132, 8] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104276 accreditee |
CONTEXTE: | Julie est incertaine quant à la proposition de Milord Edouard. Elle demande conseil à son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Chère et tendre amie, toi qui fus toujours mon unique ressource et qui m'as tant de fois sauvée de la mort et du désespoir, considère aujourd'hui l'horrible état de mon âme, et vois si jamais tes secourables soins me furent plus nécessaitres ! Tu sais si tes avis sont écoutés, tu sais si tes conseils sont suivis, tu viens de voir au prix du bonheur de ma vie si je sais différer aux leçons de l'amitié. Prends donc pitié de l'accablement où tu m'as réduite ; achève, puisque tu as commencé ; supplée à mon courage abattu, pense pour celle qui ne pense plus que par toi ... Choisis à ma place, quand je n'ai plus la force de vouloir, ni la raison de choisir. |
NOTES: | Tome I, page 256 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305576 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune comte d'Anglesey, dont le père veut épouser Adeline, - la femme dont il est lui-même amoureux -, fait parvenir à celle-ci une lettre qui prélude à un complot pour la soustraire aux desseins du père. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses yeux rouges et enflammés montraient qu'il avait pleuré. Il se plaignit d'une feinte douleur, demanda des sels, son air abattu intéressa tout le monde. Je m'approchai de lui, m'informai comme les autres de la cause de son mal. Il me donna sa lettre, et reçut la mienne. Incapable de supporter sa présence sans laisser éclater ma douleur, je me retirai en lui faisant connaître par un signe la raison qui me contraignoit à sortir. |
NOTES: | Tome I, p. 316-317 |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Paris: Foucault, 1818.dans Oeuvres complètes de Mme Riccoboni |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |