OCCURRENCE: | 100572 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur permet à une jeune fille de s'enfuir. Elle est en effet enceinte de son amant et son père souhaite remettre son enfant aux Enfants Trouvés afin de la marier à un homme qu'elle n'aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après un petit mouvement de frayeur, elle me répondit:- Je voudrais fuir.- Otez vos chausures-. Elle me tendit ses pieds; parce qu'elle ne pouvait se baisser; je la déchaussai, et nous nous éloignames sans bruit." |
NOTES: | [(Page & Nuit); p.184-185, 146e ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305332 accreditee |
CONTEXTE: | Julie fait part à St. Preux en voyage en Italie avec Milord Édouard, d’une visite qu’elle va faire en famille au château de Chillon, au bord du lac. Il semble se dégager un sombre pressentiment de la fin de sa lettre. En effet, elle mourra après avoir être tombée dans le lac pour sauver son fils de la noyade. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie du Château de Chillon que nous devions tous faire ensemble, se fera demain sans vous. Elle n’en vaudra pas mieux, quoiqu’on la fasse avec plaisir. M. le Bailli nous a invités avec nos enfants, ce qui ne m’a point laissé d’excuse ; mais je ne sais pourquoi je voudrais être déjà de retour. |
NOTES: | T. II, p. 343 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102238 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, enceinte, exige d'être enlevée par son amant Jussy. Il y consent à grand peine. Ils sont arrêtés dès le lendemain. |
COTEXTE ET CITATION: | ... il fallait que je l'enlevasse ; qu'elle était prête à me suivre partout où je voudrais la mener ; et qu'enfin, puisque la faute nous était commune, il était juste que nous en courussions les risques. |
NOTES: | P. 198. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les Rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |