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TOPOS: SUBIR_CATACLYSME_NATUREL
OCCURRENCE: 306013 accreditee
CONTEXTE: Une tempête empêche les Grecs de partir : il faudra sacrifier Polyxène, la fille de Priam dont Achille était tombé amoureux.
COTEXTE ET CITATION: Aprés parlerent de l’aller,
Mes si orrible fu la mer,
Si ydose, si reversant,
Qu’en nule fin ne fet senblant
Que il ja mes dedenz entrassent
Que maintenant tuit ne neiassent.
Chascun jor iert si forz li venz
E par la mer tiels li tormenz,
Nus n’i entrast qui ne fust mort
Ne qui ja mes venist a port.
Les Grecs parlèrent ensuite de partir, mais la mer était si mauvaise, si déchaînée, si agitée qu’ils ne voyaient pas comment ils pourraient s’embarquer sans être aussitôt noyés. Chaque jour, le vent soufflait si fort, la tempête était si violente que personne n’aurait pu naviguer sans trouver la mort : impossible d’arriver à bon port.
NOTES: P. 622, v. 26375-84.
SOURCE: BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998.
CHERCHEUR/E: Jeay M.