OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100566 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur amène en lieu sûr une jeune fille que l'on voulait enivrer afin qu'elle se prostitue. |
COTEXTE ET CITATION: | "J'allais me retirer, très mécontent de ce repaire de sale libertinage, autorisé pour les pourvoyeurs, qui ne s'en servent pas , lorsque j'apercus une jeune blonde très jolie, qu'amenait une espèce de monstre femelle. Elle lui offrit de l'eau-de-vie, et je m'appercus qu'elle voulait l'enivrer." |
NOTES: | [(Page & Nuit);p.66, 24e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami Claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |