OCCURRENCE: | 104416 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue tente de délivrer une femme emprisonnée par Fermane. Un combat s'ensuit. L'échec est alors complet. Frédélingue est découvert, doit se défendre, et est gravement blessé. |
COTEXTE ET CITATION: | Après ces mots, il m'attaqua avec une intrépidité surprenante. Je voulus, pendant quelques moments, ménager sa vie, et ne faisais que parer ses coups. Je me sentis blessé ; mon sang qui coulait m'irrita ; je le pressai : je reçus encore une nouvelle blessure. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103928 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis, engagé près de Verdun dans un bois peu sûr avec un chanoine, est attaqué par six ou sept voleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | [...] Nous lachâmes nos chevaux, et me serrant dos à dos avec le chanoine, je [lui] dis de ne point me quitter, et de se défendre ave son épée du mieux qu'il le pourroit [...] Ils nous tirèrent d'abord quelques coups de fusil dont le chanoine seul fut blessé à la cuisine ; mais la chaleur du combat l'empêcha de le sentir : car il se défendait de son côté avec une ardeur incroyable, ayant sur lui une ceintrure de trois cents pistoles, qui lui fournissait un merveilleux courage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 83, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 83. |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100658 chantier |
CONTEXTE: | Ils avaient trouvé ce jeune homme aux prises avec le sélictar et déjà blessé d'un coup de poignard." "Ils avaient tous deux armes. Synèse menacé s'est mis en état de se défendre. Mais ayant été blessé par le sélictar, il l'a saisi au corps et je voyais les deux poignards briller en l'air dans les efforts qu'ils faisaient tous deux pour se porter des coups. |
NOTES: | Même événement raconté d'abord par le narrateur puis par Théophé. Deux points de vue différents. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100212 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se sent obligé de faire une promesse qu'il sait ne pas pouvoir tenir. |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait résolu de m'enlever à Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage à me défendre, et je promis, très décidé à manquer à une parole que je donnais aussi forcément. |
NOTES: | La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non gardé ses positions; nous le supposons. La page 195 fait référence à l'édition GF de 1985 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102610 accreditee |
CONTEXTE: | Périandre tente d'enlever Caliste, mais Clorante l'accable "d'un coup mortel" et l'envoie "aux enfers". |
COTEXTE ET CITATION: | Périandre se défend quelque temps avec les siens : mais qui peut résister à l'amour armé pour défendre l'objet qui l'allume, et secondé d'un ami intrépide et plein de valeur ? Périandre et les siens tombent percés de plusieurs coups mortels. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 300] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102678 accreditee |
CONTEXTE: | Polexandre dans sa 13e année, est obligé de défendre son royaume contre l'invasion portugaise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Troubler [...] le repos et la paix de ses voisins". |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) II, III, 447-8]. Texte accessible par Google Plus. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 102558 accreditee |
CONTEXTE: | Deux corsaires retrouvent dans une forêt les deux femmes qu'ils poursuivent: ils tentent de se saisir d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice, se sentant blessée, trouva le secret de se défendre, de manière qu'elle tourna le poignard à son tour sur le coeur de ce corsaire, qui reçut une large blessure, qui lui fit expier son crime au moment qui lui en assurait le succès. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 299] Double tentative d'enlèvement: Périandre et Turcamène respectivement contre Caliste et Clarice. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102608 accreditee |
CONTEXTE: | Périandre tente d'enlever Caliste, mais Clorante l'accable "d'un coup mortel" et l'envoie "aux enfers". |
COTEXTE ET CITATION: | Périandre se défend quelque temps avec les siens : mais qui peut résister à l'amour armé pour défendre l'objet qui l'allume, et secondé d'un ami intrépide et plein de valeur ? Périandre et les siens tombent percés de plusieurs coups mortels. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 300] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101076 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait resolu de m'enlever a Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage a me defendre, et je promis, tres decide a manquer a une parole que je donnais aussi forcement. |
NOTES: | [(Page) III] La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non garde ses positions : nous le supposons. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104008 accreditee |
CONTEXTE: | Un soldat doit porter un message lors du blocus de l'île de Ré. Lors de sa traversée à la nage vers le continent, il doit se battre avec les poissons. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il] disoit <CITATION> avoir eu encore plus de peine à se defendre des poisoons qui se colloient à tous moments à son estomac et à ses cuisses CITATION>, ayant les mains continuellement occupées à les arracher. |
NOTES: | [(Page& Tome) 80, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'hisoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 80 |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102642 accreditee |
CONTEXTE: | Solon fait la conquête de l'île de Salamine, pour des motifs amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | L'Isle fut soûmise, et les Megariens, qui se mirent en devoit de la défendre, furent tous taillez en pieces; mais Orgine, pour qui la guerre étoit entreprise, en se trouva point dans la Ville rendu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 2] Cie des Libraires p. 7-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102936 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue tente de délivrer une femme emprisonnée par Fermane. Un combat s'ensuit. L'échec est alors complet. Frédélingue est découvert, doit se défendre, et est gravement blessé. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'attaqua avec une intrépidité surprenante. Je voulus, pendant quelques moments, ménager sa vie, et ne faisais que parer ses coups. Je me sentis blessé ; mon sang qui coulait m'irrita ; je le pressai : je reçus encore une nouvelle blessure : je m'affaiblissais, et je le perçai d'un coup qui le fit tomber. Un moment après, je tombai moi-même. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104552 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Simas parle] 'Je sçûs cet ordre si-tôt qu'il fut executé, et courant chez Artemis en diligence, j'y arrivai comme on étoit sur le point de mener Iphise dans une prison séparée de celle de son mari, afin de tâcher à tirer de sa bouche, ce qu'on craignoit de ne pouvoir arracher de celle d'Artemis.[description de la beauté d'Iphise en déshabillé]...A peine étois-je entré dans sa chambre, que ceux qu'on envoïoit pour l'en arracher, y arriverent: je m'opposai à leur passage vigoureusement; et mon nom qui étoit en quelque estime parmi les Megariens, aïant attiré une foule de peuple à mon secours ; je tirai Iphise de sa maison, et la mettant dans un chariot, je la conduisis dans une place que je commandois, où je protestai de la défendre contre la persecution des Tyrans jusques à mon dernier soûpir.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 321-23, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200179 accreditee |
CONTEXTE: | Le seigneur du château de la Pire Aventure offre à Yvain sa fille et sa terre si ce dernier est vainqueur des démons qui lèvent un lourd tribut annuel. Offre qu’Yvain refusera puisqu’il est marié (vv. 5475-5480 ; 5695-5766). |
COTEXTE ET CITATION: | S'encontr'els vous poés deffendre Et aus andous vaintre et occire, Ma fille a seignour vous desire Et de chest castel vous atent L’onnours et quanqu’il y apent. Si vous arrivez à vous défendre contre eux, et à les vaincre et les tuer, tous les deux, ma fille vous souhaite pour mari, et le fief auquel ce château est rattaché, ainsi que tout ce qui en dépend, sont pour vous. (389) |
NOTES: | P. 388, vv. 5472-5474 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200135 accreditee |
CONTEXTE: | Une religieuse séduite par un Cordelier tombe enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]Quoy voiant, ce meschant moyne, en parlant tousjours de Dieu, paracheva avecq elle l'oeuvre que soubdain le diable leur mit au cueur [...] en sorte qu'elle devint grosse, dont elle print ung si grand regret, qu'elle suplia la prieure de faire chasser hors du monastere ce religieux, sçachant qu'il estoit si fin, qu'il ne fauldroit poinct à la seduire. L'abbesse et le prieur, qui s'accordoient fort bien ensemble, se mocquerent d'elle, disans qu'elle estoit assez grande pour se defendre d'un homme, et que celluy dont elle parloit estoit trop homme de bien. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 72, p. 425-426. Voir aussi SEDUIRE PAR CASUISTIQUE. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305596 accreditee |
CONTEXTE: | Les assistants au tournoi de Noauz se moquent de Lancelot parce que, pour obéir à la reine, il se bat au pire, sans se défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li chevalier de lui font Lor risees et lor gabois, Qui molt le prisoient ainçois. Les chevaliers se rient de lui et ils en font des gorges chaudes, eux qui l'admiraient au début. |
NOTES: | P. 282-283, v. 5674-5676. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305685 accreditee |
CONTEXTE: | Oriante, la fille du roi Basile, tombe amoureuse de Milon en écoutant les éloges que l'on fait de la prouesse du jeune homme qui veut défendre son père contre le roi sarrasin Ysoré. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Oriante antant qu'ansi le vont prisant, .I. sopir a gitié mervillous et pesant, Et dit entre ces dens souef et coemant : "Par mon chief, sire Mile, de vous oi dire tant Que mes amors vous doig de cest jor en avant." |
NOTES: | Page 109, v. 1336-1340. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |