OCCURRENCE: |
104460 accreditee
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CONTEXTE: |
À la suite d'un mariage clandestin, Dom Pèdre et Isabelle partent pour la Sardaigne. |
COTEXTE ET CITATION: |
Les vents continuoient à flater nos esperances, lorsque les cris de Matelots nous annoncerent un nouveau malheur, et nous firent sçavoit qu'ils découvroient un Vaisseau de Tunis qui venoit vers nous à voiles déployées. J'aurois icy besoin de plus de loisir, pour rendre au courage d'Isabelle les témoignages qu'il merite... La diligence des Corsaires me força de courir aux armes; je combattois pour la vie et pour la liberté de ma Maîtresse, et il sembloit que nos gens eusset comme moi une Maîtresse à défendre. Mais il n'y a point de valeur, qui à la fin ne succombe sous le nombre. Je fus abbatu de tant de coups, qu'il ne me resta plus de sentimens pour mes maux. |
NOTES: |
[(Page & Tome) 261, 2] Cie des Libraires p. 532-34 |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
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