OCCURRENCE: | 102446 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme vient en aide à une "dame outragée." |
COTEXTE ET CITATION: | Vroyment, dit le damoysel, si en aulcune partie je vous y puis donner allezement, je le feray de bien bon CUER. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 71, 7, livre 1] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Ausset F. |
OCCURRENCE: | 306008 accreditee |
CONTEXTE: | Achille assiste à Troie aux cérémonies et aux jeux en l'honneur d'Hector. À la vue de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, il tombe amoureux d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | La grant biauté e la faiçon Qu’Achillés vit en la pucele L’a cuit el CUER de l’estencele Qui ja par li nen iert esteinte. L’extrême beauté de la jeune fille et son allure embrasèrent le cœur d’Achille d’une flamme qu’elle ne viendra jamais éteindre. |
NOTES: | P. 416, v. 17553-55. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104634 accreditee |
CONTEXTE: | Arthur est vainqueur du géant, le Grand Orgueilleux, Celui l'avait defié afin de lui couper la barbe et de s'en emparer afin de l'ajouter à sa pelisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Artus ot icest dire, El CUER out dolur e ire ; Al jaiant cuntremandat Qu'enceis se combaterat Que de sa barbe seit rendant Pur crime cum recreant. En entendant ce message, Arthur sentit la douleur et la colère monter en lui. Il fit répondre au géant qu'il acceptait le combat et que ce serait une lâcheté de lui céder sa barbe. |
NOTES: | P. 372-373, v. 710-715. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305982 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas envoie à Lavine un anneau en gage d’amour, ce qui la rassure sur les sentiments qu’il ressent pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Si sache la belle Lavine qu’avuec cest anel li envoie m’amor, qu’elle a le CUER de moy. Que la belle Lavine sache qu'avec cet anneau, je lui envoie mon amour, et qu'elle possède mon coeur. |
NOTES: | P. 604, v. 10112-14. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103744 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette annonce à Aucassin qu'elle va aller dans un autre pays puisqu'elle ne pourra jamais s'unir à lui. Il préfère la mort à l'idée de la savoir dans le lit d'un autre homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis que vos ariies jut en lit a home, s'el mien non, or ne quidie mie que j'atendisse tant que je trovasse coutel dont je me peusce ferir el CUER et ocirre. Naie voir, tant n'atenderoie je mie ; ains m'esquelderoie de si lonc que je verroie une maisiere u une bisse pierre, s'i hurteroie si durememnt me teste que j'en feroie les ex voler et que je m'escerveleroie tos. Encor ameroie je mix a morir de si faite mort que je seus ce que vos eusciés jut en lit a home, s'el mien non. |
NOTES: | [(Page) p. 84. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305397 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut veut donner un anneau à Tristan déguisé en lépreux pour signifier qu'elle l'a reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Que Tristran ert buen s'aparçut Par sun gent cors, par sa faiture, Par la furme de s'estature ; En sun CUER en est esfreée E el vis teinte e coluree, Kar ele ad grant poür del rei ; Un anel d'or trait de sun dei, Ne set cum li puisse duner, En sun hanap le volt geter. Elle comprit que c'était Tristan à cause de son noble corps, de son allure et de sa stature. Dans son coeur, elle en est bouleversée. Son visage change de couleur ; elle rougit car elle a très peur du roi. Elle retire un anneau de son doigt mais ne sait comment lui donner ; elle veut le jeter dans son hanap. |
NOTES: | P. 420-422, vv. 554-562. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le CUER Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103798 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Aucassin, le comte Garin de Beaucaire, et sa mère, refusent qu'il se marie avec Nicolette car celle-ci est une captive achetée aux Sarrasins. Or celle-ci, de toute évidence, est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | -Puis qu'a moulli te vix traire, pren femme de haut parage. -Mere, je n'en puis el faire : Nicolete est de boin aire; ses gens cors et son viaire, sa biautés le CUER m'esclaire. -La noblesse d'une femme est perdue malgré une apparence pauvre et humble.- |
NOTES: | [(Page) 49] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305433 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | De cel dont onques mais n’ot cure Fu si souspris, estre son voel, Que mors en dut estre de doel. [...] Il saut au CUER une estincele Qui de fine amor l’a espris. Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: | P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103806 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Aucassin, le comte Garin de Beaucaire, et sa mère, refusent qu'il se marie avec Nicolette car celle-ci est une captive achetée aux Sarrasins. Or celle-ci, de toute évidence, est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Puis qu'a moullier te vix traire, pren femme de haut parage. -Mere, je n'en puis el faire : Nicolete est de boin aire ; ses gens cors et son viaire, sa biautes le CUER m'esclaire." |
NOTES: | [(Page) P. 49. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon CUER grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon CUER mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200060 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de son mari, Cassine qui a vendu ses biens pour les donner aux pauvres afin d'obtenir le salut du défunt, veut aussi vendre son fils pour y consacrer l'argent de la vente. En somme rendre à Dieu ce qu'il lui a donné en la faisant mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Coustume estoit en icel tens Qui enfant avoit sel vendist ; ja il enfes nel desfendist por que il pleüst a son pere u que il sesist a sa mere. Voirs fu et celi en ouvint, en CUER et en pensé li vint de vendre Eracle son enfant et de donner l'avoir avant por Diu qui le forma et fist. |
NOTES: | P. 12-13, vv. 374-383 Variante intéressante de l'abandon d'enfant. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son CUER avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le CUER et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305536 accreditee |
CONTEXTE: | Monologue de Melior qui analyse ses sentiments pour Guillaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Dont ai-je tort qui en blasmoie Mon CUER de rien, ce m’est avis. Cui dont ? Mes iex qui l’i ont mis En cele voie et mené la, Dont cis plains me vient a moi ça Et ceste error que je demaing, Et s’ai-je tort qui d’iaus me plaing. Por coi ? Por ce : coupes n’i ont. Qui dont ? Li CUERs a cui il sont. |
NOTES: | P. 64, v. 862-870. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a grant joie en son CUER, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si grant nen ot. Seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon CUER emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 104232 accreditee |
CONTEXTE: | Téseus s'éprend de sa belle-soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Thereüs l'a embracie ; Si la salue et baise ensamble. Sa grant biauté le CUER li amble, Et sa tres bele contenance. Pechiez le met en esperance De mauvestié et de folie ; Amours vilainement le lie. Vilainement ? Voire, sans faille, De vilonie se travaille, Quant il son CUER veult atorner A la serour sa feme amer. Térée l'a prise dans ses bras et l'embrasse tout en la saluant. C'est alors que la très grande beauté de la jeune fille, la grâce de son allure ravissent son coeur. Le vice fait germer en lui de mauvaises intentions, des pensées insensées. Amour s'empare de lui d'une manière coupable. D'une manière coupable ? Oui, en vérité, car il succombe à des sentiments indignes en consentant à son désir d'aimer la soeur de sa femme. |
NOTES: | Page 174-175, v. 208-218. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305687 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que le roi sarrasin Ysoré se prépare à attaquer Milon, espérant ainsi se faire admirer d’Oriante, celle-ci n'a d'yeux que pour ce dernier qui le désarçonne au premier coup. Elle rêve de l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Veez lai Orïente an cel palais amont : Piece ait que l'ai amee, ne vit onques mon don ; S'ele me voit ferir an guise de baron, Tot me donrai s'amor, si nous aquiterons. […] Par tel aïr le fiert Miles sor le blason Que dou corant destrier l'abati ou sablon, La teste contrevaul et les piez contremont. "Hé, Dex ! dit Oriante la belle, quel baron ! Pere, quel chevalier ! con a CUER de lyon ! Car pleüt or a Deu, qui Incarnation Prit an la sainte Virge par angre annuncion, Qu'il m'aüst a molier et je lui a baron !" |
NOTES: | Pagfes 111-112, v. 1415-1418 et 1429-1436. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305905 accreditee |
CONTEXTE: | S'interrogeant sur les raisons de son silence lors de la scène du Graal, Perceval se sent coupable ne n'avoir pas respecté sa promesse d'épouser Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Une guerre li mis affin, Et ele m’ama de CUER fin Et me dist que je la preïsse Et de li ma feme feïsse. […]Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Et je li oi en covent mis Que je seroie ses amis E a feme l’espouseroie. Ne vers autre ne mesferoie. Or m’en membre, c’est li pechiez Dont je quit plus estre entechiez. |
NOTES: | Tome I, page 158, v. 5139-5148. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |