OCCURRENCE: | 104928 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de l'île fait la défense de cette coutume, où la volonté de la femme serait respectée, et où le changement de partenaires serait facilité (p. 405-408). Plus loin Phronine justifiera aussi ce système (2,389/455-56). |
COTEXTE ET CITATION: | Les Habitants de l'Isle de Theras, qui étoient descendus de ces premiers Phéniciens, en avoient conservé les inclinations, et les maximes. Les conquêtes légitimes et permises leur paroissoient indignes de leurs désirs, et ils ne connoissent d'amour délicat et véritable que celui dont les plaisirs étoient assaisonnez du ragoût de les dérober. Cela rendoit l'Isle de Theras aussi fertile en aventures amoureuses qu'en toutes les productions de la nature dont elle abondoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p. 405 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104804 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la maison d'Hortensius, il y a une galerie avec des tableaux représentant les plus célèbres d'entre les Grecs. Il y a un tableau qui représente le triomphe d'Ulysse sur Ajax. Ulysse a l'air tout à fait heureux, tandis que l'image d'Ajax montre sa rage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son visage sembloit boufi de fureur, sa phisionomie étoit sombre, ses regards étoient mal assurez ; et dans un éloignement du même tableau on voïoit cette fureur s'essaïer sur une innocente brebis : on eût dit qu'elle jettoit un accent plaintif ; elle sembloit implorer l'assistance des spectateurs pendant que le furieux Ajax lui déchirant les entrailles, vengeoit sur cet animal sans défense un outrage qu'il n'avoit pas causé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 424, II] Cie des Libraires p. 85 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105032 accreditee |
CONTEXTE: | Artémis est en proie à une jalousie violente; Simas raconte. |
COTEXTE ET CITATION: | [Artémis] retourna chez lui tout furieux, et il dit tant de choses cruelles et offensantes à la pauvre Iphise lorsqu'il a revit, qu'il pensa la desesperer. Plus elle faisoit d'efforts pour remettre la raison dans sa tête, et moins elle y reüssissoit : et comme la reconnoissance lui dictoit mille choses en ma défense, qu'elle ne pouvoit s'empêcher de dire ; Artemis devint enfin si forcené qu'Iphise apprenhenda qu'il ne se portât à quelque resolution violente contre ma vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326, I] Cie des Libraires p. 250 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105220 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pedre raconte comment, pour sauver une jeune fille, il fut blessé par un sanglier qu'il chassait. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous poursuivîmes un Sanglier jusques à un bois qui tenoit à cette maison, Isabelle s'y promenoit sans autre suite qu'une fille & se trouva malheureusement sur le chemin du sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer que je la vis dans un péril extrême. Je descendis promptement de cheval, je courus à sa defense, je tuay le Sanglier ; <CITATION> mais il me fit une assez grande blessure au bras gauche CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 508] Slatkine vol. 2, p. 255 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100692 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est Dom Pedre qui parle: "Nous poursuivimes un Sanglier jusques a un bois qui tenoit a cette maison, Isabelle s'y promenoit, sans autre suite qu'une fille, et se trouva malheureusement sur le chemin de Sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer, que je la vis dans un peril extreme. Je descendis promptement de cheval, je courus a sa defense, je tuay le Sanglier; mais il me fit une assez grande blessure au bras gauche. |
NOTES: | [(Page & Tome) 255, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102752 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune épouse de Barbe bleue, malgré l'interdiction d'entrer dans le petit cabinet, y pénètre grâce à la petite clé du trousseau. |
COTEXTE ET CITATION: | Etant arrivée a la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. |
NOTES: | P. 209-10. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104556 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le galant Rapporteur 'crût que je le l'aimerois jamais assez, si je n'étois persuadée qu'il fût brave, et dans cette imagination, un soir que nous devions courir le Bal, il aposta trois hommes pour attaquer nôtre Carosse, et pour fuïr aussi-tôt qu'il se mettroit en défense. La bravoure avoit réüssi, et même au-delà de ce qu'il esperoit; car avant que ces voleurs apostez fussent venu exorcer son courage, trois autres qui n'avoient pas promis de fuïr, nous avoient effectivement volez, et il s'étoit lancé sur eux avec toute l'audace d'un homme qui se méprenoit; c'étoit à la verité pour s'en faire battre, et même d'une maniere pitoyable, comme il arriva; mais n'importe, au moins sa hardiesse que je crus sans artifice m'avoit dupée, et un si bon effet consoloit des coups receus. |
NOTES: | [(Page) 150-1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. Jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202694 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je ne hai point leurs personnes, repartis-je, mais <citation>pour leur manieres, je croi qu'il n'y a point d'homme de bon sens qui puisse me condamner à les admirercitation>. Quoi? poursuivois-je avec impetuosité, pourrois-je trouver des charmes dans cette circonspection perpetuelle, qui leur fait étudier jusques à leurs éternuëmens, et qui les tenant en garde sur toutes leurs actions, fait que par la peur de faire une sottise, ils demeurent dans une contrainte qui est en soi la plus grande sottise qu'ils puissent faire? |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, Timante, le gentilhomme qui l'accompagne entreprend la défense des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290-91/109-110 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |