OCCURRENCE: | 103306 chantier |
CONTEXTE: | Le rabbin Ephraïm Ben Manasse a recours à une ruse afin d'éloigner de chez lui le mari de Josebeth, qu'il espère ainsi pouvoir séduire. Il profite de la venue en Hollande d'un ingénieur français qui prétend avoir inventé un bateau sans voiles ni rames, pour faire croire à la synagogue que ce peut être un signe de la venue du Messie (il invoque un passage obscure du Talmud). La synagogue députe (sur les conseils du rabbin) le mari de Josebeth (Wanbergue) pour aller à Rotterdam voir l'atelier où se construit cette nouvelle machine. |
NOTES: | [(Page) 172-3] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102588 accreditee |
CONTEXTE: | Merville, de jardinier, devient mineur enchaîné. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieux esclave que je n'avais jamais vu chez mon patron, vient me prendre et après m'avoir lié sur un cheval, il me conduisit à quelques lieues de la maison de mon patron. Il me fit arrêter dans un endroit que je jugeai être un pays de mines Là on m'attacha avec des cordes. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100618 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'avais le défaut d'être excessivement timide et facile à déconcerter; mais loin d'être arrêté par cette faiblesse, je m'avançai vers la maîtresse de mon coeur. |
NOTES: | [( Page & Partie) 39 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103808 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle dissimula son mal-talent et se montra plus joyeuse que de coutume [...] Elle, feignant d'etre éprise de semblable ardeur [...] Enfin Fleurie, impatiente de se venger, tint ce discours à Clorizande : [...] il m'est impossible de plus celer l'amour que je vous porte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 333, XIV] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101966 chantier |
CONTEXTE: | Hattigé feint de s'évanouir lorsque celui qu'elle prenait pour son amant Rajep se révèle être le roi de Tamerane. |
NOTES: | [(Page) 47] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104798 accreditee |
CONTEXTE: | Suite de la chasse au sanglier où d'Andelot vient au secours de Mme d'Aumale. |
COTEXTE ET CITATION: | Les hommes] entrerent dans l'enceinte et prirent des dards pour en tuer des Sangliers. Le cheval de d'Andelot ayant été blessé par un des plus grands, il descendit et l'attaqua. Le Duc d'Aumale craignant pour lui, quoi qu'il fût aimé de sa femme, et le Rival dangereux qui l'empêchoit d'être le maître du coeur de l'Admirale, s'approcha du Sanglier et lui lança son dard, dans le même moment que d'Andelot lui enfonça le sien dans l'épaule. Son coup fut malheureux, il perça la main de d'Andelot et l'attacha encore au flanc du Sanglier qui mourut aussi-tôt. |
NOTES: | [(Page) 217] Slatkine tome 2, p. 60. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103154 chantier |
CONTEXTE: | L'Inquisition soupçonnant Charles-Quint d'être mort en odeur d'hérésie, fait emprisonner son confesseur, Constantin Ponce, son prédicateur, le docteur Cascalla, et l'archevêque de Tolède, sous suspicion d'hérésie. Cela a le don d'irriter Dom Carlos, son oncle Dom Juan et le prince de Parme. Scandale étouffé par l'habileté de Philippe II, qui jette le docteur Cascalla en pâture à l'Inquisition en échange du désistement de cette dernière de toute ingérence dans le testament de l'empereur. |
NOTES: | [(Page) 294-7] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102634 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant trouvé des vers d'une inconnue qu'il présume morte, Théocrite médite sur les violences qui ont pour source l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouve par tout des marques de la cruauté de l'amour...Le Prince Evandre est dans le danger de perir d'une maniere indigne de sa naissance et de sa vertu. Le Hameau de Legée n'est rempli que de malheureux Illustres, que l'amour a releguez dans cette solitude. Ici je trouve des marques de la mort d'une personne qui ne pouvoit être que rare par ce qui nous reste d'elle ; et jamais je ne trouverai d'exemple, ni dans mon siecle, ni dans les histoires du passé, que la solide sagesse et l'amour de la Philosophie aïent fait un seul miserable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p. 386-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102440 accreditee |
CONTEXTE: | La peur d'Yvain le rend muet. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et ce qui augmenta sa peur, à tel point qu'il en resta interdit, c'est qu'il pensait être trahi". |
NOTES: | [(Vers & Page) 1956-8, 205] Lettres gothiques, Livre de poche trad. D.H Hult, no. 4539 1994, Paris Yvain ayant décidé d'obtenir l'amour de son ennemie, son émotion semble hors de propos. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105038 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Gomele] dit à son Pere, qu'il ne pouvoit se resoudre à m'épouser, si je n'y donnois un plein consentement. ce fut là le comble des violences qu'on me preparoit; il fallut que je parusse empressée, pour ce que je craignois plus que la mort. Comme Gomele ne vouloit pas être persuadé, aucune de mes actions ne le persuadoient, disoit-il, assez bien. On me faisoit des loix d'emportement, comme on en fait de modestie au reste de mon sexe. Et je pense qu'on les auroit étendus jusqu'à des extravagances, si Gomele aussi fatigué de mes feintes que j'en étois lasse, n'eût entrepris de les faire cesser. |
NOTES: | [(Page) 559-600] Slatkine tome 1, p. 557 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103074 accreditee |
CONTEXTE: | La subervsion politique est ici liée au silence, la principale ruse employée. |
COTEXTE ET CITATION: | Une ruse si longtemps couvée sans être jamais découverte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 382, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | TT101922 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sans être jalouse (elle est trop noble pour cela), Irmizène se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. L'attitude embarrassée de Montézume éveille ses soupçons (2, 202). A la suite de sa conversation avec son mari, Irmizène se doute que Zélinde est amoureuse de celui-ci. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103620 chantier |
CONTEXTE: | Clorelise, voyant qu'Artexandre l'abandonne pour Telamire, décide pour se venger d'épouser le vieil Algaste, père d'Artexandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 1171-1172, VIII] Episode qui a déjà un parfum XVIII e siècle (Diderot, Laclos). La source est peut-être à chercher dans la vie mondaine du temps. |
SOURCE: | Scudéry (Madeleine de), Artamène ou le Grand Cyrus. Paris: A. Courbé, 1654. |
CHERCHEUR/E: | Niderst A. |
OCCURRENCE: | 102540 accreditee |
CONTEXTE: | Cyparisse s'adresse à Licoris. |
COTEXTE ET CITATION: | [Nicostrate] m'aborda avec autant d'assurance que s'il ne m'avoit fait aucun outrage et sans être touché de mes pleurs ni de l'état pitoïable ou m'avoit réduite la fatigue du chemin ; Enfin, belle fugitive, me dit-il, nous vous tenons à Stimphale, et il n'y a plus ni poursuite... Quelquefois il me parloit avec une brutalité qui me faisoit frémir de crainte, quelques autres fois il me disoit, qu'il me feroit Reine d'Arcadie... |
NOTES: | [(Page & Tome) 402, 1] Cie des Libraires p. 554-555. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103500 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle allait être maîtresse de son coeur et de sa fortune, et, pour gage de ses bienfaits, il était prêt à lui donner un carrosse, un hôtel meublé, une femme de chambre, trois laquais et un cuisinier. |
NOTES: | [( Page & Partie) ?] manquent la page et le résumé |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104436 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ligneroles fut attaqué par quatre hommes inconnus, qui crierent à Bussy, qu'ils n'en vouloient qu'à la vie de Ligneroles, mais il leur fit connoître pour toute réponse, qu'il étoit difficile de donner la mort à un homme qu'il défendoit. Ligneroles opposoit son courage au nombre de ses ennemis, et conjuroit Bussy de le laisser perir seul sans se mettre en danger de perdre la vie, ou par ces assassins, ou par la colere du Roi, qui ne manqueroit point d'être averti du secours qu'il venoit de lui donner. Bussy souffroit avec impatience ce que lui disoit Ligneroles, et paroit la pluspart des coups qui lui étoient portez. Le Duc de Guise passa dans ce moment, et se mit de la partie, les quatre hommes cederent à la valeur et à la fermeté du Duc, de Bussy et de Ligneroles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 43-44, 2] Cie des Libraires: p.149-150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? Peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; Peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104274 accreditee |
CONTEXTE: | Julie propose à son Amant un rendez-vous nocturne au risque d'y périr tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais songe, pourtant, que cet instant est environné des horreurs de la mort ; que l'abord est sujet à mille hasards, le séjour dangereux, la retraite d'un péril extrême ; que nous sommes perdus si nous sommes découverts, et qu'il faut que tout nous favorise pour pouvoir éviter de l'être. |
NOTES: | Tome I, page 196 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104252 accreditee |
CONTEXTE: | Quelques jours après son arrivée dans sa patrie, l'Amant demande à Julie de le rappeler auprès d'elle et témoigne de son inquiétude sur le sort d'une première lettre qu'il lui a écrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commence à être fort inquiet du sort de ma première lettre ; elle fut écrite et mise à la poste en arrivant ; l'adresse est fidèlement copiée sur celle que vous m'envoyâtes ; je vous ai envoyé la mienne avec le même soin, et si vous aviez fait exactement la réponse, elle aurait dû me parvenir. Cette réponse pourtant ne vient point, et il n'y a nulle cause possible et funeste de son retard que mon esprit troublé ne se figure. |
NOTES: | Tome I, page 115 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104446 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les uns disoient que Monsieur avoit voulu vanger l'attentat fait sur la personne de Bussi d'Amboise son Favori, qui avoit pensé être assassiné par l'ordre de Dugua, et pour lequel Monsieur n'avoit pû obtenir aucune justice de Roi son frere. |
NOTES: | [(Page & Tome) 19, 1] Cie des Libraires p. 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102582 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice résiste à Turcamène. |
COTEXTE ET CITATION: | "La résistance de Clarice ne fit que l'exciter davantage: à quelque prix que ce fût, il résolut d'être heureux." |
NOTES: | [(Page) tome I, 65] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 306013 accreditee |
CONTEXTE: | Une tempête empêche les Grecs de partir : il faudra sacrifier Polyxène, la fille de Priam dont Achille était tombé amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés parlerent de l’aller, Mes si orrible fu la mer, Si ydose, si reversant, Qu’en nule fin ne fet senblant Que il ja mes dedenz entrassent Que maintenant tuit ne neiassent. Chascun jor iert si forz li venz E par la mer tiels li tormenz, Nus n’i entrast qui ne fust mort Ne qui ja mes venist a port. Les Grecs parlèrent ensuite de partir, mais la mer était si mauvaise, si déchaînée, si agitée qu’ils ne voyaient pas comment ils pourraient s’embarquer sans être aussitôt noyés. Chaque jour, le vent soufflait si fort, la tempête était si violente que personne n’aurait pu naviguer sans trouver la mort : impossible d’arriver à bon port. |
NOTES: | P. 622, v. 26375-84. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100896 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | S'étant embarqués sur un vaisseau vénitien, dans le dessein de descendre en Dalmatie (...), ils eurent le malheur d'être pris à l'entrée du golfe. Ils prirent le seul parti qui pouvait les sauver du châtiment. (...). Avec le secours des matelots qui étaient leurs complices, ils jetèrent la chaloupe en mer et ils gagnèrent à force de rames la côte la plus voisine. |
NOTES: | [(Page) 191,265 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101954 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "car une femme a plus d'une centaines d'inclinations. Celle qu'elle a mainteant, elle la changera peut-être encore". (v. 1450-2) |
NOTES: | [(Vers & Page) 1450-2, 165] Yvain se sert de cet argument pour se conforter dans son amour pour Laudine et obtenir l'aide de Lunete. Argument tiré de l'Enéide de Virgile (IX): "la femme est toujours chose variable et changeante". |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105204 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; pendant que Tessandre et Hermocrate se battent. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je m'enfonçai dans le plus épais du bois, si outrée de douleur pour ce nouvel accident, que j'aurois enfin apporté le dernier remede à tous les maux de ma vie, en y donnant une fin avancée, si par vôtre rencontre vous ne m'eussiez retirée de cet abîme de malheur où je croïois être ensevelie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, I] Cie des Libraires p. 460-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100226 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Prince de Nemours amoureux de Mme de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il n'en parla pas même au vidame de Chartres, qui était son ami intime, et pour qui il n'avait rien de caché. <CITATION>Il prit une conduite si sage et s'observa avec tant de soin que personne ne le soupçonna d'être amoureux de Mme de Clèves que le Chevalier de GuiseCITATION> [...]" |
NOTES: | Page 283. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104960 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite : il s'agit de l'enlèvement d'Ardélie de la maison de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | Par la violence du témeraire Hermocrate, je me vis exposée à des malheurs plus grands encore que ceux que j'avois déja éprouvez, et que par une cruauté de ma destinée qui pensa triompher de toute ma constance, je me vis arracher des bras d'un homme que j'aimois, pour être livrée entre ceux d'un autre, qui m'avoit toûjours été odieux. |
NOTES: | [(Page & Tome) 368, 1] Cie des Libraires p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100964 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour attend six mois avant d'être initié à l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus six mois dans cet embarras, et j'y serais sans doute reste plus longtemps, si une des dames qui m'avait le plus frappé n'eut bien voulu se charger de mon éducation. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 72] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102524 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste s'adresse à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais enfin, le lendemain de la fête de Pan, Nicostrate s'étant levé fort matin, il rencontra le Roy, qui se faisant un plaisir de vous surprendre dans vôtre solitude, vous cherchoit dans la forêt de Diane. Il étoit seul ; et Nicostrate l'appercevant entre les arbres sans être apperçû de lui, vous pouvez juger qu'il ne manqua pas une occasion si belle. Il lui décrocha un trait, qu'il avoit pris par hazard pour chasser en se promenant ; et le mauvais destin de Palans fut tel, qu'un d'un seul coup Nicostrate le priva de vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 523-4] Cie des Libraires p, 523-4 Slatkine : 1,394 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100306 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis et Chloe essaient en vain de satisfaire leurs désirs sexuels, mais ne savent comment faire. Lycerion s'en rend compte et a l'idée de leur venir en aide. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle suivit les jeunes gens et se dissimula dans un fourré, de façon à n'être point vue, mais elle entendit tout ce qu'ils disaient et vit tout ce qu'ils faisaient. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100694 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | "Don Alphonse, poursuivit Dom Pedre, voulut regaler sa tante et sa soeur d'une de ces pesches, ils y allerent accompagnes du Marquis. <CITATION>On prit une tres-grande quantite de ces poissons ; ils etoient prodigieusement gros, et il y en eut quelques-uns qui ayant rompu les filets, se jetterent inopinement dans une petite barque ou etoient les Dames, et les mirent en grand danger d'etre noyees. Le Marquis se jeta a la nage pour les secourir, et ce dessein reussit.CITATION>" *Les poissons sont des thons. |
NOTES: | [(Page) 510-11] Voir Slatkine tome 2, p. 256 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104070 chantier |
CONTEXTE: | Le marquis de Florange défie en duel un inconnu masqué qu'il prend pour Mainville. Maladroitement, il s'enfile sur son épée, mais l'inconnu est tué. L'inconnu s'avère être Grandchamp, qui n'était pas mort à l'auberge, mais seulement évanoui de sa perte de sang. |
NOTES: | [(Page) 163] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104272 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Edouard réfute avec force les raisons alléguées par l'Amant de Julie pour autoriser le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il t'est donc permis, selon toi, de cesser de vivre ? La preuve en est singulière ; c'est que tu as envie de mourir. Voilà certes un argument fort commode pour les scélérats : ils doivent t'être bien obligés des armes que tu leur fournis. |
NOTES: | Tome I, page 458. La lettre XXII est une réfutation des arguments pour le suicide déployés par Saint-Preux dans la lettre précédente. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305427 accreditee |
CONTEXTE: | L'inégalité des fortunes et la volonté paternelle conduisent deux personnages à renoncer à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [le père] résolut de s'en défaire pour un parti qui l''élevât. {...} Le marquis [...] mais, connaissant que le père ne se résoudrait à s'en priver que par un établissement considérable, il cacha sa passion par la crainte d'être banni [...] sans trop raisonner sur le peu d'apparence qu'il y avait qu'on le mit en concurrence avec quantités de partis avantageux qui se présentaient. |
NOTES: | P. 464. |
SOURCE: | Tatius Achille (Tatius), Roman de Leucippé et Clitophon (Le). Paris: J. P. Garnaud, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 104398 accreditee |
CONTEXTE: | En route vers Londres pour venger son père, Clorante est attaqué par trois hommes alors qu'il traversait un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, si quatre cavaliers, qui escortaient une chaise, n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105272 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette fermeté de Cinthie, desespera si fort le repentant Iphile, que si je ne l'eusse soigneusement observé, il fût allé se poignarder sur la porte du lieu où sa Maîtresse étoit renfermée ; mais je le quittois si peu, et je lui disois tant de choses pour le consoler, qu'il lui fut aisé de juger qu'il lui seroit impossible d'executer son dessein tant qu'il seroit auprés de moi; de sorte que pour faciliter les moyens d'en sortir, il feignit d'être entierement gueri; et lors qu'il s'apperçut que je ne l'observois plus tant, il se déroba de moi, et s'enfuit secrettement dans l'Isle de Cerigo, où...il s'est empoisonné. |
NOTES: | [(Page) 307] Slatkine tome 1, p. 484 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306006 accreditee |
CONTEXTE: | Briséida a fini par s'abandonner à l'amour qu'elle éprouve pour Diomède, oubliant celui qu'elle a partagé avec Troîlus. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja est tochee de la veine Dont les autres font les forfeiz, Qui sovent sunt diz et retreiz. Des or puet saveir Troïlus Que mar s’atendra a li plus. Devers li est l’amors quassee, Qui molt fu puis cher cumparee. La voici désormais atteinte, comme les autres, de ce trait qui incite à faire toutes ces trahisons qui font la matière de tant de récits. Troïlus peut bien être sûr désormais qu’il l’aime en vain ! Elle, elle a brisé leur amour, cet amour qui par la suite, fut si cher payé. |
NOTES: | P. 336, v. 15180-86. Voir p. 460, v. 20229-20274 : Briséida a conscience que sa réputation va souffrir de sa trahison à l'égard de Troïlus. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100010 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïoit les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle en cet état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102574 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène qui soupçonne Clorante d'être l'amant de Clarice, sa prisonnière, tente de s'en débarasser en l'empoisonnant. Mais le domestique chargé de la tâche reconnaît Clorante comme le fils de son ancien maître. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah! Seigneur dit cet homme, quoi! C'est vous que j'ai servi autrefois ? Je me souviens encore de vos bontés, et de la récompense que vous me donn¸ates quand je sortis de votre maison. Gardez-vous bien, seigneur, de toucher à aucun de ces mets Ô dieux ! s'écria Clorante, que me fais-tu penser ? Les aurait-on apprêtés pour me faire mourir ? |
NOTES: | [(Page) Tome II, 79] Cette tentative est le résultat d'une jalousie mal placée: Clorante n'aime pas Clarice. Il a cependant l'intention de la faire s'évader. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104684 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Il me sembloit aux mouvemens du visage de Citheris qu'elle alloit satisfaire ma curiosité, quand sa compagne vint l'avertir qu'Ambiorix, c'étoit le nom du vieillard, venoit d'être picqué d'un animal veneneux: Et que suivant la connoissance qu'il avoit de ces sortes de piqueures, il assuroit qu'il n'avoit pas deux heures à vivre.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 465, 2] Cie des Libraires p.246 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102136 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100142 chantier |
CONTEXTE: | Sylvie prétend être le jeune frère d'Angélique. |
NOTES: | [(Page) 350-374] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102712 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui fit donc parvenir, sans aucun autre avis, la lettre qui suit, comme un remède dont l'usage pourrait être utile à son mal. "On s'ennuie de tout, mon Ange, c'est une loi de la Nature; ce n'est pas ma faute." [etc.] [Lettre 141, Garnier, 1961, p.333] [Valmont:] "Ma foi, ma belle amie, je ne sais si j'ai mal lu ou mal entendu, et votre lettre, et l'histoire que vous m'y faites, et le petit modèle épistolaire qui y était compris. Ce que je puis vous dire, c'est que ce dernier m'a paru original et propre à faire de l'effet; aussi je l'ai copié tout simplement, et tout simplement encore je l'ai envoyé à la céleste Présidente.[Lettre 142, Garnier, 1961, p.334-5] |
NOTES: | [(Page) 326-28] Tome I, Lettre CXLI. (Pages dans: Pléiade, Paris, 1979.) |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 104644 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue découvre par hasard qu'une femme est enfermée dans une grotte. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous appelle pour vous apprendre que je suis une infortunée, que Fermane retient dans ces lieux. |
NOTES: | [(Page& Partie) 276, V] [C'est peut-être un topos différent, étant donné que la situation narrative est centrée autour de "découvrir" et non autour de "emprisonner'. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100114 chantier |
CONTEXTE: | Le narrateur change de nom pour ne pas être reconnu par des adversaires de sa famille. |
NOTES: | [(Page) 24] |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104998 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; sur l'île, elle voit apparaître Tessandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis des cris à cette rencontre, capables de toucher tout autre homme que le Prince qui les entendoit ; mais lui sans témoigner y être sensible en la moindre maniere du monde, ordonna à cinq ou six hommes de se saisir d'Ariante, et de la traîner hors d'auprès de moi, et m'abordant avec une action qui m'annonçoit déja mon infortune toute entiere, il se fût porté aux dernieres extrémitez de l'injustice et de la brutalité, sil n'en eût été empêché par l'arrivée d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 459-60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104512 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon dessein étoit de jetter Hermocrate dans la mer, si tôt que nous aurions quitté la vûe de la terre, et de me rendre ainsi le maître de vôtre vie et de vôtre liberté. Mais la poursuite de Timoleon m'aïant fait differer ce parricide, jusques à ce que nous fussions délirez des mains de ceux qui pourroient en être les vengeurs ; la tempête qui survint, apporta encore un obstacle nouveau à toutes mes entreprises. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 405 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104310 accreditee |
CONTEXTE: | Milord demande à St Preux l'explication des chagrins secrets de Mme de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois par vos deux dernières lettres qu'il m'en manque une antérieure à ces deux-là, apparemment la première que vous m'ayez écrite à l'armée, et dans laquelle était l'explication des chagrins secrets de madame de Wolmar. Je n'ai point reçu cette Lettre, et je conjecture qu'elle pouvait être dans la malle d'un Courrier qui nous a été enlevé. Répétez-moi donc, mon ami, ce qu'elle contenait ; ma raison s'y perd et mon coeur s'en inquiète. |
NOTES: | Tome II, p. 214 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104156 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100046 accreditee |
CONTEXTE: | Les parents de Manon veulent l'envoyer Manon au couvent. Des Grieux veut la sauver de ces voeux forcés. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir. |
NOTES: | [(Partie Page) 20] Référence donnée renvoie à l'édition des Classiques Garnier, 1990. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103624 chantier |
CONTEXTE: | L'expédition du narrateur s'attend à être "impitoyablement massacrée". |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 13, I] Le topos est désamorcé: les indigènes accueillent l'expédition pacifiquement. |
SOURCE: | Fontenelle, République des philosophes ou Histoire des Ajaciens.... Genève, 1768.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gauthier P. |
OCCURRENCE: | TT100006 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | " Il y avait (...) quatre barons (...) qui haïssaient Tristan de male haine pour sa prouesse et pour le tendre amour que le roi lui portait ." |
COTEXTE ET CITATION: | La générosité de Tristan suscite la haine de ceux qui se sentent en compétition avec lui. |
NOTES: | [(Page) 35] début 3ème chapitre. L'occurrence venant de Bédier Tristan: le topos change de caractère ici. Car les autres occurrences coincident toutes avec l'idée d'être récompensé, mal ou bien, par LA PERSONNE ENVERS QUI ON A ETE GENEREUX alors que le texte de Bédier donne l'impression qu'il s'agit du terme générosité dans l'autre sens, qualité de l'homme connu pour une certaine conduite et dont la réputation ou la présence (et l'amour de la part du roi) provoquent la jalousie /"la male haine". Denise Godwin |
SOURCE: | Bédier J., Roman de Tristan et Iseut (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Chalier S. |
OCCURRENCE: | 104452 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Célidor] "que je meure plûtôt mille fois, que d'être cause d'un crime si detestable [la mort de Cléonice]». |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 544 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104154 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus n'est que blessé, c'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de Labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100252 provisoire |
CONTEXTE: | La mère mourante demande à sa fille de rester honnête et fidèle à son mari. Après sa mort la jeune femme se sent d'autant plus déchirée entre sa passion et ses principes moraux. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se trouvait si malheureuse d'être abandonnée à elle-même, dans un temps où elle était si peu maîtresse de ses sentiments et où elle eût tant souhaité d'avoir quelqu'un qui pût la plaindre et lui donner de la force. |
NOTES: | éd. Garnier |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Chez Michel Guerout: Paris, 1687.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104994 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe décrit la réputation de Nimphidius à qui Marc-Sévère la livre pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Nimphidius...pas pour le plus debordé de tous les hommes, qu'on disoit avoir toûjours chez lui cinq ou six filles qu'il achepte pour servir à ses débauches, et ausquelles on prétend que par violence ou par consentement, il fait faire des choses qui ne devroient pas être tolerées sous un Empereur tel qu'Auguste. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p.357 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104410 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie et sa mère adoptive viennent d'être attaquées par quatre hommes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je m'aperçus que cet inconnu perdait du sang." |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien: BLESSURE] La blessure est le résultat de la violence, mais il ne s'agit pas nécessairement d'agonie. Introduction du 'sang' dans "Les Effets ...". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104658 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104712 chantier |
CONTEXTE: | Amarante est forcée de se placer auprès d'une dame, Damette, pour être la gouvernante de sa fille (Valamire). |
NOTES: | [(Page) 45] courage dans le malheur manque le co-texte |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par Madame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104412 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante attaqué par des brigands est gravement blessé en se défendant. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorante se défendit avec le courage et la prudence d'un homme fait au danger. Il avait déjà renversé un de ses ennemis : mais il perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres si quatre cavaliers qui escortaient une chaise n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien: BLESSURE]Voir aussi: BRIGANDS ATTAQUER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105164 accreditee |
CONTEXTE: | Manon est décrite comme une femme légère. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une chose si nécessaire pour elle, d'être ainsi occupée par le plaisir, qu'il n'y avait pas le moindre fond à faire, sans cela, sur son humeur et sur ses inclinations. |
NOTES: | [( Page & Partie) 73] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100952 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur feint d'être dévoué au Sélictar, mais il ne le fait que pour essayer de plaire à Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet avis, que le Sélictar crut devoir à l'amitié, aurait été une précaution fort juste, si j'eusse été rempli des sentiments qu'il attendait. Mais n'y prenant d'autre intérêt que celui de plaire à Théophé. |
NOTES: | [(Page) 193] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104160 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les uns disoient que Monsieur avoit voulu vanger l'attentat fait sur la personne de Bussi d'Amboise son Favori, qui avoit pensé être assassiné par l'ordre de Dugua, et pour lequel Monsieur n'avoit pû obtenir aucune justice du Roi son frere. |
NOTES: | [(Page & Tome) 19, 1] Cie des Libraires p. 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102736 accreditee |
CONTEXTE: | Josebeth reçoit Villeneuve chaussée de brodequins à la romaine, pour ressembler à ses héroïnes préférées: Eudoxe et Cléopatre. Le texte rapporte que l'amant (en puissance) sourit lorsqu'il voit cet accoutrement , ce qui offense la belle Juive, car elle prend ce sourire pour un indice qu'il croit être sur le point d'arriver à ses fins. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils étaient de peau d'Espagne couleur de musc, piqués d'or et lacés depuis le bout du pied d'un double ruban incarnat, qui faisait plusieurs boucles vers le milieu de la jambe, où commençait à paraître un bas de soie de même couleur. |
NOTES: | [(Page) 154-5] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102956 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage féminin touche le coeur, non par sa richesse et sa beauté, mais par son mérite. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assurément beaucoup qu'être riche et de naissance pour s'attirer force protestants, mais quand elle n'aurait point eu ces avantages, son mérite aurait suffi pour la faire aimer. C'est peu de dire qu'on ne pouvait découvrir en elle aucune mauvaise qualité, elle avait toutes celles qu'on peut souhaiter dans une personne toute accomplie. Elle était belle sans fierté, civile sans abaissement, spirituelle sans affectation, complaisante sans contrainte et il y avait un je ne sais quel charme de douceur répandu dans toutes ses manières qui touchait le coeur dès qu'on la voyait. |
NOTES: | Page 463. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 103640 accreditee |
CONTEXTE: | Un tyran oblige deux princes à exécuter leur soeur dans des supplices. |
COTEXTE ET CITATION: | Contraints d'être eux-mêmes les bourreaux de leur soeur." |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, III, 660-663] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 305411 accreditee |
CONTEXTE: | Cyparisse à Licoris. |
COTEXTE ET CITATION: | Je demeurai assez tranquille, jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevé par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitude. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vû que c'étoit lui qui m'avoit fait enlever. |
NOTES: | [(Page & Tome) 401-2, 1] Cie des Libraires p.553-54 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305998 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et ses amis aident Manon à s'enfuir de l'Hôpital. D'abord ils achètent un valet puis portent à Manon des vêtements d'homme pour qu'elle se déguise et sorte sans être remarquée. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin la nuit étant venue nous nous rendîmes un peu au-dessous de la porte de l'Hôpital, dans un carrosse. Nous n'y fûmes pas longtemps sans voir Manon paraître avec son conducteur. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104976 accreditee |
CONTEXTE: | On apporte la nouvelle que Hermocrate a enlevé Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] "je fis tant d'éforts pour le joindre [Théocrite], que je l'atteignis malgré la foule des gens qui l'environnoient. Theocrite, lui criai-je, c'est-à- ce coup qu'il faut renoncer à la possession d'Ardelie ou à la vie ; et à ces mots, me lançant sur lui avec une chaleur digne de l'amour qui me possedoit, je lui portai un coup sur la tête, qui l'eût assurément abatu s'il ne l'eût évité en tournant. Il me reçut avec une bravoure qui tenoit plus du Heros que de Philosophe, et nous commençâmes un combat qui auroit été funeste à l'un ou à l'autre, et peut-être à tous le deux, s'il n'eût été interrompu par quelqu'un qui crioit de toute sa force ; Arrêtez, Timoléon, arrêtez, Theocrite. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354-55, 1] Cie des Libraires p. 365-66 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103018 chantier |
CONTEXTE: | Silvie demande à Des Frans de ne pas l'obliger à révéler son secret. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne savez ni qui je suis ni qui je puis être. Peut-être que je suis tellement au-dessus de vous, que je vous tromperais si je souffrais vos assiduités plus longtemps: peut-être suis-je aussi tellement au-dessous de vous et de ce que vous devez prétendre, que vous auriez honte d'un attachement aussi bas que le mien [...]. Je fis longtemps tous mes efforts pour la faire expliquer davantage, mais je ne puis en venir à bout. |
NOTES: | [(Page & Partie) Histoire 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103504 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux est saisi par les laquais de son père pour être reconduit à la maison paternelle. En route pour Paris, ils dorment dans une auberge à Saint-Denis où des Grieux s'était arrêté auparavant avec Manon. Il est reconnu par le personnel. |
COTEXTE ET CITATION: | L'hôte et les domestiques me reconnurent, et devinerent en même temps la vérité de mon histoire. J'entendis dire à l'hôte: Ah! c'est ce joli monsieur qui passait, il y a six semaines, avec une petite demoiselle qu'il aimait si fort. Qu'elle était charmante! Les pauvres enfants comme ils se caressaient! Pardi c'est dommage qu'on les ait séparés. |
NOTES: | [( Page & Partie) 50 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104950 accreditee |
CONTEXTE: | Iphile vient de tuer l'un des ravisseurs de Cinthie. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cette execution, il tourna ses yeux de tous côtez pour voir où étoit Cinthie, et il l'apperçut à vingt pas de lui qui couroit de toute sa force pour éviter d'être enlevée une seconde fois par celui dont elle l'avoit été la premiere, et qui n'étant qu'étourdi du coup qu'il avoit reçû, n'avoit pas si-tôt été revenu de son étourdissement, qu'il étoit remonté à cheval, et couroit aprés Cinthie, qui faisoit ses efforts pour n'en être pas attrapée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 242] Slatkine: Vol, Page[s]: 1,468 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104396 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est agressé alors qu'il se rend à Londres pour venger son père. |
COTEXTE ET CITATION: | "[Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, <CITATION>si quatre cavaliers, qui escortaient une chaiseCITATION>, n'étaient venus à son secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305332 accreditee |
CONTEXTE: | Julie fait part à St. Preux en voyage en Italie avec Milord Édouard, d’une visite qu’elle va faire en famille au château de Chillon, au bord du lac. Il semble se dégager un sombre pressentiment de la fin de sa lettre. En effet, elle mourra après avoir être tombée dans le lac pour sauver son fils de la noyade. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie du Château de Chillon que nous devions tous faire ensemble, se fera demain sans vous. Elle n’en vaudra pas mieux, quoiqu’on la fasse avec plaisir. M. le Bailli nous a invités avec nos enfants, ce qui ne m’a point laissé d’excuse ; mais je ne sais pourquoi je voudrais être déjà de retour. |
NOTES: | T. II, p. 343 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 105274 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe est livrée par Marc-Sévère à Nimphidius. |
COTEXTE ET CITATION: | J'esperay même d'être moins observée par Nimphidius que par Severe, et de pouvoir plus aisément me dérober par ma mort aux malheurs dont j'étois menacée....je n'avois plus d'esperance qu'en la mort, et me disposois à me le donner la nuit prochaine avec mes propres cheveux, si je manquois d'autres moyens. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492-3, II] Cie des Libraires p. 357-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | TT103408 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce soir-là à la fin du récit, Curval a fait chier Zelmire le matin, le duc lui demande de la merde. Elle ne peut; on la condamne sur-le-champ à avoir le cul piqué avec une aiguille d'or, jusqu'à ce que la peau soit tout inondée de sang, et comme c'est le duc qui est lésé par ce refus, c'est lui qui opère". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 265-6, 2, 4] Le 9 février Zelmire est la seconde femme de Curval; ce sera aussi la deuxième des filles du sérail à être massacrée, après Augustine (la seconde épouse du duc de Blangis). Rappelons que Julie (la première à avoir été associée à la figure, fille de Blangis et première épouse du président de Curval) sera la seule sujette à échapper aux passions meurtrières des libertins. Toute une ordonnance est donc mise en place à travers la récurrence du topos. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100130 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin se dissimule comme comédien et au moyen d'un emplâtre pour ne pas être reconnu d'un ennemi. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habits que riche de mine, marchait à côté de la charrette. ll avait un grand emplâtre sur le visage, qui lui couvrait un oeil et la moitié de la joue, et portait un grand fusil sur son épaule." |
NOTES: | [(Partie & Page) 65,I,1] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100332 accreditee |
CONTEXTE: | Un exemple parmi d'autres nombreux dans ce livre. |
COTEXTE ET CITATION: | Qui divertira peut-être aussi peu que le précédent. Qui ne contient pas grand chose. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, XII, 263] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103828 accreditee |
CONTEXTE: | Après s'être assuré la fidélité du gentilhomme français et de sa persévérance dans l'amour, cette dame veuve milanaise se remariera avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma délibération estoit de jamais aymer ; ce que depuis ma viduité j'avais très bien sceu garder; mais vostre honnesteté, dès l'heure qye vous parlastes à moy au festin, me feyt changer de propos et vous yamer autant que vous faisiez de moy. |
NOTES: | [(Page) 132 nov 16] Bordas |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104134 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde, malade, est captive des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne commençois qu'à peine à me remettre, lorsque vôtre Pilote nous attaqua, son heureuse victoire me tira des mains de ces infames, dont j'eusse peut-être reçû quelques nouveaux outrages sans ce secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 448-9] Slatkine p. 519, tome 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101916 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A force de reflexion, Florange conclut que Mainville et sa femme doivent être amants. Un jour il les surprend en conversation et les confond par sa perspicacité. Devant leurs dénégations embarrassées, il leur interdit de se revoir, sous le prétexte que, si Mainville n'a pas su reconnaître le mérite de la marquise et l'aimer, il n'est plus digne de la voir. |
NOTES: | [(Page) 157-9] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102870 accreditee |
CONTEXTE: | La servante prétend être amoureuse du châtelain de Couci pour détourner les soupçons. |
COTEXTE ET CITATION: | Sy luy diray pour verité que je suy amoureuse du chastellain et qu'il m'ayme parfaittement et luy deffenderay que pour morir ne le dye a personne vivant, et de ce suis bien asseuree que par luy ne par son rapport je n'aray anuy ne desplaisir. |
NOTES: | [(Page) P. 113. À inscrire dans la réappropriation que le roman fait du _Tristan_. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100882 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Qu'on est à plaindre, nous dit-il, d'être le jouet de ses esclaves (...). A force de supplices je viens d'arracher de lui une horrible confession. Je ne lui ai conservé la vie que pour lui faire recommencer l'aveu de son crime à vos yeux" (p. 97). "Cette artificieuse esclave espéra pendant quelques moments de me tromper par des impostures" (p.180). |
NOTES: | [(Page) 97, 180 GF] Voir aussi p. 122, 222 |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103040 chantier |
CONTEXTE: | Le Destin souffre d'être séparé de celle qu'il aime, Angélique. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 690] Ch. 5. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104440 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100428 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour pour Adélaïde, qui appartient à une branche familiale rivale, constituent l'essentiel du roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "J'avois besoin d'être seul pour jouir de mon trouble et d'une certaine joie qui, je crois, accompagne toujours le commencement de l'amour. Le mien m'avoit rendu si timide, que je n'avois osé demander le nom de celle que j'aimois; il me sembloit que ma curiosité alloit trahir le secret de mon coeur: <CITATION> mais que devins-je quand on me nomma la fille du comte de Lussan! Tout ce que j'avois à redouter de la haine de nos pères se présenta à mon esprit; mais de toutes les réflexions, la plus accablante fut la crainte que l'on eût inspiré à Adélaïde (c'étoit le nom de cette belle fille) de l'aversion pour tout ce qui portoit le mien CITATION>". |
NOTES: | Voir aussi Roméo et Juliette. Edition: Oeuvre de Mesdames de Fontaines et de Tencin. Paris: Garnier Frères, 1864. (près du début du récit) |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104970 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus est amoureux de Terentia, et croit qu'Ovide est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis Ovide descendre par ce même degré, qu'on m'avoit dit être la route des amans favorisez. Faut-il s'étonner, Seigneur,si je ne gardai aucun sens froid dans une occasion si propre à me le faire perdre, et si je tâchai à me venger sur Ovide d'une trahison que je ne pouvois reprocher à Terentia ? Phedre m'écrivit le lendemain, et me blâmant de l'éclat que j'avois fait, m'assura qu'il me perdoit dans l'esprit de sa Maîtresse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 473, 2] Cie des Libraires p. 278 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104384 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, qui fuit Tormez, vient d'être trouvée par deux ouvriers. Tormez arrive : elle les implore de l'aider. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ils s'avancèrent, leur bêche à la main." |
NOTES: | [(Page& Partie) 179, III] Comme les paysans pour Dorine, les ouvriers portent secours de façon instinctive. Mais ce secours reste suffisant. [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104676 accreditee |
CONTEXTE: | Des hommes viennent d'enlever Haly Joseph et Amador. |
COTEXTE ET CITATION: | Dés l'instant qu'ils furent à une portée de trait de l'Isle, ils jetterent quelque chose dans la mer, que la distance et nôtre douleur nous firent croire être les enfans qu'ils venoient de nous ravir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 65] ; Slatkine, Page: 1,423 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102006 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'ai longtemps aimé, je le confesse encore". "Aujourd'hui, en réfléchissant sur le passé, je juge peut-être beaucoup mieux qu'alors quelles étaient mes dispositions". |
NOTES: | [(Page) 55,168] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 100604 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur aide une jeune fille bousculée par un Auvergnat. De plus, comme elle est pauvre, il la recommande à la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Comme je traversais la rue Saint-Honoré, par celles des poulines et d'Orléans, je vis une pauvre jeune fille qui passait sur la planche d'un Auvergnat.Requise de payer, elle n'avait pas de quoi. Il la repoussa brutalement dans la fange et la mare de neige fondue, dont il avait augmenté l'amas par une digue, afin de rendre sa plenche nécessaire.[...]je courus à la jeune fille; je la conduisit chez elle; je lui achetai une foularde, car je trouvai sa mère sans feu; je la fis sécher; puis je courus les recommender à l'efficace bonté de l'incomparable marquise, qui voulut bien leur etre utile". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p. 228, 200e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 105222 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale blesse accidentellement l'homme dont sa femme est amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | [Les hommes] entrèrent dans l'enceinte et prirent des dards pour en tuer des Sangliers. Le cheval d'Andelot ayant éte blessé par un des plus grands, il descendit et l'attaqua. Le Duc d'Aumale craignant pour lui, quoiqu'il fut aimé de sa femme, et le Rival dangereux qui l'empêchoit d'être le maître du coeur de l'Admirale, s'approcha du Sanglier et lui lanca le dard, dans le même moment que d'Andelot lui enfonca le sien dans l'épaule. <CITATION> Son coup fut malheureux, il perça la main d'Andelot et l'attacha contre le flanc du Sanglier qui mourut aussitôt CITATION>. |
NOTES: | [(Page&volume&chapitre) 2, 60/217] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102390 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le pays de Torelore, la reine dirige les troupes à la guerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il s'enquérait du roi, on lui répondit qu'il était au lit : il venait d'être père. E |
NOTES: | [(Page) 128-129] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104082 accreditee |
CONTEXTE: | La Reine a surpris une lettre de Diane au duc de Parme qui confirme sa liaison et donc son infidéliité au roi. Un des officiers du roi est chargé de faire voir cette lettre au roi. |
COTEXTE ET CITATION: | L'officier qui devoit être le Ministre de cette vengeance, expiroit a la porte du Château. Il avoit un différent avec un de ses camarades, qui n'avoit pû se terminer que par les armes. Le sort étoit tombé sur l'Agent de la Reine, et comme depuis le combat du Marquis de Jarnac, les duels avoient été séverement défendus, les amis du mort l'avoient porté en diligence à une lieue d'Anet, où ils avoient jetté dans une fosse pleine de chaux, et avec lui les lettres qui causoient tant d'agitation, et qui devoient produire tant de miracles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 165, 3] Cie des Libraires p. 64 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103998 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle "le Polygame", Ratislas feint d'être contrit pour pouvoir assassiner sa femme. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 379-395] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104006 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La malice et la bonté", un duc révolté contre le Duc de Pologne est vaincu. Il est près d'être livré à celui-ci par un troisième dont il croit être l'allié. Cependant le Duc de Pologne le fait prévenir et le rebelle se rend lui-même. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 188-195] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 101646 chantier |
CONTEXTE: | Ayant suivi les Florange à Rouen, où le procès du marquis vient d'être transféré, Mainville réussit à persuader un président du Parlement de cette ville, lequel lui a des obligations, de lui permettre de se déguiser en président du Parlement pour aller voir la marquise. |
NOTES: | [(Page) 166-70] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105050 accreditee |
CONTEXTE: | Julie a fait faire prisonnier Herennius. |
COTEXTE ET CITATION: | On lui donnoit des noms en le conduisant, qu'il sçavoit qu'il ne meritoit pas ; mais quand il eut jetté les yeux sur l'Esclave qui l'avoit nommé, il le reconnut pour être à Julie, et discerna son veritable crime de celuy qu'on lui supposoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 510, II] Cie des Libraires p. 427 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101788 chantier |
CONTEXTE: | Celui qui veut être raisonnable doit éviter toute passion, dit l'argus à Crisophile. |
NOTES: | [(Page) 33-4] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103286 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari découvrant les lettres de Cynenelic déclare être "déliberé de (te) priver de vie." |
COTEXTE ET CITATION: | Et ce disant, tenant son espée en main, venant vers moy avecques ferme propos d'executer son voloir, quand par ses serviteurs domestiques à force fut retenu. |
NOTES: | [(Page) 142-3] |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103912 chantier |
CONTEXTE: | Après s'être enfuie avec son fiancé en Espagne, l'héroïne, maintenant désavouée par son père et son beau-père, meurt de maladie après la mort de son fiancé. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] La courte ioye |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104678 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeu, les spectacles et les promenades l'occupoient [Servilie, femme de Paul Emile] les jours entiers ; et ses Domestiques à son exemple, n'entrans chez elle que pour dormir, un de ses enfans tourmenté par la soif, se noïa dans un seau d'eau, en s'efforçant d'y boire ; et l'autre fut étouffé par sa Nourrice, qu'on disoit s'être enyvrée en celebrant le jour de la naissance de Servilie. |
NOTES: | [(Page &Tome) 89, 1] Cie des Libraires p. 330 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103470 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas vient d'être frappé d'un coup de foudre pour Calirhoé. |
COTEXTE ET CITATION: | Héros blessé à mort, il a honte de tomber mais ne peut plus se tenir debout. |
NOTES: | [(Page) 51] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101894 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II, qui commence à être jaloux (à tort) de sa femme et du marquis de Posa, favori de son fils don Carlos, se confirme dans son sentiment lorsqu'il voit ce dernier participer à un tournoi sous les couleurs de la reine. |
NOTES: | [(Page) 331] Ce texte, présenté comme anonyme dans HTG, est en fait le Dom Carlos de Saint-Réal. |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104972 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus, jaloux d'Ovide, qu'il croit amoureux de Terentia, surprend Ovide qui va vers un rendez-vous avec Julie. Crassus croit qu'Ovide sort plutôt d'un rendez-vous avec Terentia. |
COTEXTE ET CITATION: | Arrête, Ovide, me cria-t-il, mettant l'épée à la main, les biens dont la fortune te favorise, valent bien la peine d'être disputez par un combat. Je reconnus la voix de Crassus, et je me doutai de son erreur ; mais il me fut impossible de l'en tirer ; il m'attaquoit avec une furie qui ne me laissoit pas le loisir de lui parler. |
NOTES: | [(Page & Tome) 411-12, 2] Cie des Libraires : p. 33-34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104442 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101010 chantier |
CONTEXTE: | La marquise feint d'être malade pour aller à Bourbon-l'Archambault prendre les eaux parce que Mainville s'y trouve. |
NOTES: | [(Page) 111] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101214 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la castration pour qu'il puisse être gardien des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce traître d'eunuque a voulu mettre le comble à sa méchanceté [...] il me destina à une exécution qui serait pour moi mille fois plus cruelle que la mort. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 89, 42] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 101910 chantier |
CONTEXTE: | Gourdan, fier de son habileté de corsaire, est jaloux de la bravoure ( et de la chance?) du chevalier de Malte. Sa jalousie fait qu'il n'est pas aussi heureux qu'il devrait l'être des résultats du combat. |
NOTES: | [(Page) 5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100834 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en lépreux pour approcher la reine sans être reconnu dans l'épisode du gué. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran, li suens amis, ne fine, Vestu se fu de mainte guise: Il fu e legne, sanz chemise; De let burel furent les cotes Et a quarreaus furent ses botes. Une chape de burel lee Out fait tallier, tote enfumee. Affublez se fu forment bien, Malade senble plus que rien;" En français moderne : "Tristan, son ami, s'active. Il avait revêtu de curieux vêtements. Il portait un habit de laine, sans chemise; sa tunique était en bure grossière et ses bottes étaient rapiécées. Il s'était fait tailler un manteau de bure grossière, tout noirci de fumée. Il s'était fort bien déguisé et ressemblait parfaitement à un lépreux." |
NOTES: | Page 188, v. 3566-3574 ; trad. p. 189. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
OCCURRENCE: | 102848 chantier |
CONTEXTE: | Villeneuve est arrêté à Louvain et emprisonné par le commandant de la garnison espagnole, Henriquez Gomez, qu'il soupçonne d'être secrètement juif. Il n'est libéré que sur l'intervention d'un ami influent, après avoir dû largement graisser la patte à Henriquez Gomez. |
NOTES: | [(Page) 220-25] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104304 accreditee |
CONTEXTE: | Julie éprouve de vives inquiétudes quant aux jours de son Amant. Elle en fait part à Claire. Celle-ci s'inquiète de l'état du coeur de sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pleure le sort d'un homme estimable que des feux indiscrètement nourris ont privé du repos et peut-être de la vie. Hélas ! sans doute il a péri dans ce long et périlleux voyage que le désespoir lui a fait entreprendre. S'il vivait, du bout du monde, il nous eût donné de ses nouvelles. |
NOTES: | Tome II, page 12. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102648 accreditee |
CONTEXTE: | Par vengeance contre la reine qui veut le contraindre à se lier définitivement à une épouse devenue odieuse, le maréchal de Bellegarde fait eprdre à la France le marquisat de Saluces. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi ce même amour, qui dans la premiere Partie de cet Ouvrage a produit les semences de la Ligue, met dans celle-ci un obstacle secret à la Paix generale du royaume, et nous a coûté une étendue de terre qui ne pourroit être reconquise qu'au prix de beaucoup de sang, et de beaucoup de travaux. |
NOTES: | Page 117 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). Micheline Cuénin, Droz: Genève, 1995. (seconde éd. augmentée) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305405 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi a été grièvement blessé au cours d'un tournoi, et les courtisans s'empressent autour de lui. Pour ne pas avoir à paraître à la cour de crainte d'y rencontrer Nemours, Mme de Clèves feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, sachant qu'elle était obligée d'y être, qu'elle y verrait M. de Nemours, qu'elle ne pourrait cacher à son mari l'embarras que lui causait cette vue, connaissant aussi que la seule présence de ce prince le justifiait à ses yeux et détruisait toutes ses résolutions, elle prit le parti de feindre d'être malade. La Cour était trop occupée pour avoir de l'attention à sa conduite et pour démêler si son mal était faux ou véritable. |
NOTES: | Page 356. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 105054 accreditee |
CONTEXTE: | Carmante a refusé de libérer Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se jetta sur un lit outrée d'une douleur inexprimable, et considerant le peril où étoit son cher Evandre, tant qu'il seroit entre les mains de Nicostrate, et la dureté avec laquelle elle venoit de s'opposer aux efforts qu'on vouloit faire pour l'en délivrer; elle s'accusa mille fois d'être la meurtriere de ce Prince infortuné; et elle s'abandonna à un desespoir si violent, que les personnes qui étoient auprés d'elle, crûrent long-tems qu'elle alloit y succomber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 335, I] Cie des Libraires p. 288 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104912 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les troupes de Nicostrate étoient campées à quinze ou vingt milles de ses portes [de la ville de Mégare], à côté du Hameau où le Prince [Evandre] étoit enfermé, et il étoit à craindre que si on sortoit pour attaquer les Lignes, l'armée du Tyran ne fermât le chemin de la retraite; et qu'ainsi on ne hazardât d'être taillé en pièces, sans délivrer le prisonnier. |
NOTES: | [(Page & Tome) 385, I] Cie des Libraires p. 487 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105246 chantier |
CONTEXTE: | La Duchesse d'Estramène aime le duc d'Olsingham à partir de sa réputation et de son effigie. Sa mère sent le danger que sa fille aimerait sans être aimée. |
NOTES: | [(Page) 22] |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. Chez C. Blageart: Paris, 1682.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305404 chantier |
CONTEXTE: | Eléonore feint d'être malade pour éviter de voir l'amant qu'elle ne peut épouser et dont les importunités "font chanceler la vertu". |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Schena-Nizet/Piva: Fasano & Paris, 1993. pp 173-217 |
CHERCHEUR/E: | CHAPCO, Ellen |
OCCURRENCE: | 100292 accreditee |
CONTEXTE: | Croyant Adelaïde morte, le narrateur reste "dans un morne silence" et ne pleure pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adélaïde est morte! Je ne la verrai plus... <CITATION>Mon désespoir prit alors une autre forme. Je restai dans un morne silence.CITATION> Je ne répondois pas une larme. Ce fut dans ce temps que je fis dessein d'aller dans quelque lieu où je pusse être en proie à toute ma douleur. J'imaginai presqu'un plaisir à me rendre encore plus misérable que je ne l'étois". |
NOTES: | [(Page) 87 ARTFL] Edition: Oeuvres complètes t.1, Paris, d'Hautel, 1812 |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | Douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202698 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | «Je lui dis [à Nicostrate] que je venois de la [Arcaste] voir passer, et aprés avoir satisfait à sa demande de cette sorte, je lui fis une reverence, et je voulus me retirer <citation>mais lui me retenant par ma jupe; Vous croïez toûjours être Sirinx...car vous fuïez toûjours ceux qui vous cherchent....»citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte à Licoris la déclaration d'amour que Nicostrate l'a forcé à entendre. Cette déclaration précède de peu l'enlèvement de Cyparisse par Nicostrate. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,400-401/549-50 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202699 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | ...je demeurai assez tranquille <citation>jusques à cette nuit douloureuse où je fus enlevée par des gens masquez, et menez à Stimphale avec une diligence si grande, que lorsque j'y fus arrivée, j'étois à demi-morte de lassitudecitation>. Je vous laisse à penser Licoris,quelle je devins, lorsque je me vis entre les mains de ces gens inconnus, et qu'après être arrivée où on me conduisoit, <citation>j'apperçûs Nicostrate devant mes yeux, et compris par cette vûë que c'étoit lui qui m'avoit fait enlevercitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte son enlèvement par des hommes de Nicostrate. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,401-402/553-554 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202700 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | [Nicostrate] m'aborda avec autant d'assurance que s'il ne m'avoit fait aucun outrage et sans être touché de mes pleurs ni de l'état pitoïable où m'avoit réduite la fatigue du chemin;<citation> Enfin, belle fugitive, me dit-il, nous vous tenons à Stimphale, et il n'y a plus ni fleuve ni fontaine, qui puisse vous dérober à nôtre poursuitecitation>..... Quelquefois il me parloit ave une brutalité qui me faisoit frémir de crainte, quelques autres fois il me disoit, qu'il me feroit Reine d'Arcadie... |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse est captive de Nicostrate |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,402/554-555 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200207 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Clèves veut éviter le lieu où se trouve Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Mme de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne le suivît point à la cour et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé.citation> |
NOTES: | Page 378. Voir aussi MALADIE FEINTE ECHAPPATOIRE. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200105 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Mais m'écarterais-je toujours? Je crois qu'oui; je ne saurais m'en empêcher: les idées me gagnent, je suis femme, et je conte mon histoire.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Marianne ne peut s'empêcher de sortir du sujet. Alors même qu'elle commente la scène de l'église, elle devient consciente de s'être encore une fois écartée du droit chemin de son histoire. La digression est son style naturel. |
NOTES: | Édition Paris, Bordas, 1990, p. 63. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305406 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit la présence de Nemours quand la cour va à Reims pour le sacre du nouveau roi. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, qui avait toujours demeuré chez elle, feignant d'être malade, pria son mari de trouver bon qu'elle ne le suivît point à la cour et qu'elle s'en allât à Coulommiers prendre l'air et songer à sa santé. |
NOTES: | Page 359. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200146 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | A la feÿe s’escrioit Si haut qu’ele ne pooit plus, Si recheoit pasmee jus. Par moments elle criait si haut qu élle n’en pouvait plus, si bien qu’elle s’affaissait par terre, évanouie. (121) |
COTEXTE ET CITATION: | La femme d’Esclados le Roux exprime sa douleur de la mort de son mari qui vient d’être tué par Yvain. |
NOTES: | P. 120, vv. 1152-1154 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305407 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince a des doutes concernant la fidélité de sa femme et ne veut pas la voir bien qu'elle soit extrêmement malade. Il cache son embarras sur la décision à prendre et la honte de ne pas se comporter en mari attentionné. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince feignit d'être malade, afin qu'on ne s'étonnât de ce qu'il n'entrait pas dans la chambre de sa femme. |
NOTES: | Page 31. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200054 accreditee |
CONTEXTE: | Même contexte que pour la Folie de Berne : Tristan déguisé se fait passer pour fou à la cour pour approcher Yseut sans être reconnu et rappelle les incidents majeurs de leur relation. |
COTEXTE ET CITATION: | La raïne la me guari De ma plaie, sue merci. C'est alors que la reine guérit ma plaie, je lui voue ma reconnaissance. |
NOTES: | P. 246, v. 359-360 |
SOURCE: | Anonyme, Folie Tristan d. Librairie Générale française. Le Livre de poche: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200055 accreditee |
CONTEXTE: | Même contexte que pour la Folie d'Oxford, Tristan déguisé se fait passer pour fou à la cour pour approcher Yseut sans être reconnu et rappelle les incidents majeurs de leur relation. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout me gari soëf ma plaie Que je reçui en Cornuaille Quant al Morholt fis la bataille En l'île ou fui menez a nage Pour desfandre lo treüssage Que cil devoient de la terre. Avec toute sa douceur, elle a guéri la blessure que je reçus en Cornouailles, lors de mon combat contre le Morholt, dans l'île où je vins en bateau pour mettre fin au tribut que les gens de l'endroit devaient payer. |
NOTES: | P. 281, v. 77-82. Tristan rappelle cet épisode à Yseut lors de leur conversation, après qu'elle l'a enfin reconnu. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200125 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune soupirant Franville, déguisé en fille afin de séduire la tribade Augustine, elle-même déguisée en homme, fait semblant de s'intéresser aux hommes et d'être insensible à Augustine, et de se faire ainsi désirer davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ces mots ne sont pas plus tôt dits qu'Augustine fait tout ce qu'elle peut pour lier conversation avec la fausse demoiselle de Franville <citation>qui d'abord fuit, tourne, évite, échappe, et tout cela pour se faire plus chaudement désirer.citation> |
NOTES: | Augustine de Villebranche, p. 1347. Cette nouvelle aurait dû paraître dans "Le Boccace français" avec le titre "La Tribade convertie". |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200215 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir quitté la maison familiale et passé 17 ans à mendier, Alexis est revenu chez lui. Sans être reconnu, il loge sous l'escalier où il est nourri des reliefs des repas et sert de souffre-douleur aux serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Sur le degrét ou il gist e converset, Iloc deduit ledement sa poverte ; Li serf sum pedre, ki la maisnede servent, Lur lavadures li getent sur la teste : Ne s’en corucet net il nes en apelet. Tuz l’escarnissent, sil tenent pur bricun ; L’egua li getent, si moilent sun liçun ; Ne s’en corucet icil saintismes hom. |
NOTES: | P. 176, v. 261-268. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305935 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a perdu son comté de Nevers à cause de la trahison de Lisiart. Après avoir été hébergé par dame Marche, femme d’un jongleur, il se déguise en jongleur pour voir comment se comporte le traître sans être reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Gerars mie ne sejourna, Ains se leva isnielement Et vesti un viés garnement Et pent a son col la vïele, Que Gerars bien et biel vïele, Quant de chou se velt entremetre. N'i a fors c'a la voie metre, Que Gerars s'est bien desconnus. |
NOTES: | Page 57, v. 1349-1356. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305940 accreditee |
CONTEXTE: | Raison met en garde l'Amant contre le faux amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toutevois fins amans se faignent, Mais par amours amer ne daignent Et se gabent ainsi des dames Et lor promettent cors et ames, Et jurent mensonges et fables A ceuls qu'il tiennent decevables, Tant qu'il ont leur delit eü. Toutefois, ils font semblant d'être de parfaits amants : mais ils ne condescendent pas à aimer d'amour et se moquent ainsi des dames, leur promettant corps et âmes et jurant mensonges et fables à celles qu'ils croient faciles à tromper, jusqu'à ce qu'ils aient eu leur plaisir. |
NOTES: | P. 286-287, v. 4387-94. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200196 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, [...] Mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne rien écrire dont je ne sois sûr moi-même. Ainsi, Monsieur, <citation>vous pourrez avec assurance croire tout ce que vous lirez dans la suite, et être bien certain que le proverbe est faux à mon égard qui dit qu'il fait bon mentir à qui vient de loin.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de faire une authentique relation de son voyage. |
NOTES: | PP. 35-36. Voir aussi NARRATEUR JUSTIFIER STYLE. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes Orientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200087 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester tente de violer Lucie mais la femme chez qui elle loge vient au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Il était déterminé ou à se venger d'elle, ou à la décider par des caresses qui ne pouvaient être en cette occasion que les plus cruelles insultes; mais la vigoureuse résistance de Lucie, et les cris perçants qu'elle poussa, ne lui laissèrent pas longtemps l'espérance de la vaincre. D'ailleurs la Yielding [...] courut au secours de cette infortunée, et le força d'abandonner son infâme projet. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 83. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305114 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Écosse épouse secrètement la Manekine en dépit de l'opposition de sa mère qui réprouve la mésalliance qu'il commet à ses yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant à la reine , elle dormait, et ignorait ce qui se passait ; le roi n'avait aucunement l'intention de la mettre au courant, pour éviter qu'elle ne s'oppose à ses désirs et à ses projets, qui assurément ne lui auraient pas plu : il ne la mettrait pas au courant avant d'avoir mené à bien ce qu'il désirait ; ensuite, l'affaire pouvait bien être connue. Le roi arriva donc au palais ; la Manekine venait à ses côtés. Il envoya aussitôt chercher son chapelain qui se hâta de répondre à son appel, et il lui expliqua ce qu'il attendait de lui. Le prêtre n'osa s'opposer à sa volonté : il unit sur-le-champ leurs deux mains et prononça les paroles qui les liaient l'un à l'autre. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 81. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305111 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Belle jeune fille, j'aimerais beaucoup vous poser des questions sur votre pays, si vous me le permettez : j'aimerais savoir d'où vous venez et qui sont vos parents. ... ...-- Que personne ne me pose plus jamais de question. Plutôt que de raconter le malheur qui m'a frappée, je préfèrerais être sous terre ; je mourrais plutôt que d'en dire un seul mot". |
NOTES: | [(Page ) 62] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305093 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de Hongrie, furieux que sa fille se soit mutilée pour échapper au mariage incestueux auquel il veut la forcer, la condamne à être brûlée. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entra dans une si grande fureur quand il vit lui échapper l'objet de son désir, qu'il ordonna à ses gardes de se saisir de sa fille et de la jeter dans un cahot inconfortable où la lumière pénétrait à peine ; puis prenant Dieu à témoin, il jura qu'elle serait brûlée le lendemain. |
NOTES: | [(Page ) 48-49] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 305255 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite d'un échange de lettres effectué par la reine mère hostile au mariage de son fils avec La Manekine, celle-ci est condamnée à être brûlée avec son enfant, selon le prétendu ordre de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mourrai-je donc de façon aussi ignominieuse ? Quel méfait ai-je commis, cher Seigneur Dieu ? D'où me vient ce malheur ? |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 123. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | WW305088 CHANTIER |
CONTEXTE: | Le protecteur de Radegonde prétend être son oncle pour obtenir des promesses écrites de dom Garcie |
NOTES: | [(Page & Tome) 22/62, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 303844 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivés à Torelore, Aucassin et Nicolette apprennent que le roi est au lit car il vient d'être père et que la reine est à la guerre à la tête de tous les habitants du pays. |
COTEXTE ET CITATION: | Il demande u li rois estoit, et on li dist qu'il gissoit d'enfent. "Et u est dont se femme ?" Et on li dist qu'ele est en l'ost et si i avoit mené tox ciax du païs. |
NOTES: | [(Page) 128] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104362 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est vendue comme esclave une troisième fois après la mort de son patron. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étais dans cette extréminté quand la mort de notre patron m'en tira. Je fus vendue avec tous les autres au mari de Guirlane. |
NOTES: | [(Page) IV, 251] Variation extrême de l'enlèvement: être vendu(e) comme esclave. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102238 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, enceinte, exige d'être enlevée par son amant Jussy. Il y consent à grand peine. Ils sont arrêtés dès le lendemain. |
COTEXTE ET CITATION: | ... il fallait que je l'enlevasse ; qu'elle était prête à me suivre partout où je voudrais la mener ; et qu'enfin, puisque la faute nous était commune, il était juste que nous en courussions les risques. |
NOTES: | P. 198. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104278 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de ce que son Amant le lui dit rien des Parisiennes. |
COTEXTE ET CITATION: | Toi qui me parlais des Valaisanes avec tant de plaisir, pourquoi ne me dis-tu rien des Parisiennes ? Ces femmes galantes et célèbres valent-elles moins la peine d'être dépeintes que quelques montagnardes simples et grossières ? |
NOTES: | Tome I, page 320 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305336 accreditee |
CONTEXTE: | Après l’aveu de son amour à St. Preux, Julie en détermine les balises. |
COTEXTE ET CITATION: | Défaites-vous donc de l’espoir, si vous l’eûtes jamais, de vous faire un bonheur exclusif, et de l’acheter aux dépends du mien. N’espérez pas pouvoir être heureux si j’étais déshonorée, ni pouvoir d’un œil satisfait contempler mon ignominie et mes larmes. |
NOTES: | T. I, p. 99. Ce n’est que la première des leçons d’éthique amoureuse prodiguées par Julie et sur lesquelles se construit le texte. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les Rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305345 accreditee |
CONTEXTE: | L’absence de son amie Claire alors que Julie se voit imposer par son père d’épouser M. de Wolmar, la plonge dans une grave crise émotionnelle. Claire tâche de la réconforter en rappelant St. Preux auprès d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sentis dans ce cœur palpitant d’amour qu’il fallait être heureuse ou mourir, et quand la peur de succomber te fit bannir ton amant avec tant de larmes, je jugeai que bientôt tu ne serais plus, ou qu’il serait bientôt rappelé. Mais quel fut mon effroi quand je te vis dégoûtée de vivre et si près de la mort ! |
NOTES: | T. I, P. 145. Nombreuses occurrences tout au long du texte de la tentation du suicide. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305351 accreditee |
CONTEXTE: | Julie prévient St. Preux que leur amour doit rester secret car il y a peu de chances que ses parents acceptent un mariage entre eux à cause de leur différence de condition sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois clairement que ma mère a conçu des soupçons et qu’elle nous observe. Mon père n’en est pas là, je l’avoue : ce fier gentilhomme n’imagine même pas qu’un roturier puisse être amoureux de sa fille ; mais enfin, tu sais ses résolutions ; il te préviendra si tu ne le préviens, et pour avoir te conserver le même accès dans notre maison, tu t’en banniras tout à fait. |
NOTES: | T. I, p. 152 ; voir aussi p. 221-222 et 224 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305356 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Édouard réplique aux arguments de St. Preux en faveur du suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne dis donc plus que c’est un mal pour toi de vivre, puisqu ‘il dépend de toi seul que ce soit un bien, et que si c’est un mal d’avoir vécu, c’est une raison de plus pour vivre encore. Ne dis pas non plus qu’il t’est permis de mourir ; car autant vaudrait dire qu’il t’est permis de n’être pas homme, qu’il t’est permis de te révolter contre l’auteur de ton être, et de tromper ta destination. |
NOTES: | T. I, p. 461-462.Toute la lettre XXII est consacrée à cette réfutation. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305358 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux qui a dû renoncer à Julie mariée à M. de Wolmar cherche à être contaminé par l’attaque de petite vérole dont elle souffre en espérant en mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | L’infortuné avait gagné la petite vérole. Il m’avait caché qu’il ne l’avait point eue, et je te l’avais mené sans précaution. Ne pouvant guérir ton mal, il le voulut partager. En me rappelant la manière dont il baisait ta main, je ne puis douter qu’il ne se soit inoculé volontairement. |
NOTES: | T. I, p. 399 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305378 accreditee |
CONTEXTE: | L’auteur relate le voyage qu’il effectue à pied autour de l’île, guidé notamment par un esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour marcher plus à mon aise, et n’être pas obligé de me déchausser au passage de chaque rivière, je résolus de marcher nu-pieds comme les chasseurs du matin. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305403 accreditee |
CONTEXTE: | L`ami d'une dame a échoué dans sa tentative de séduction. Mortifié, il fait semblant d'être malade pour cacher sa honte. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi passa la nuict en tels pleurs, regretz et douleurs qui ne se peuvent racompter. Et, au matin, voiant son visaige si deschiré, feit semblant d'estre fort mallade et de ne povoir veoir la lumiere, jusques ad ce que la compaignye feust hors de sa maison. |
NOTES: | Page 31, 4e nouvelle. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305461 accreditee |
CONTEXTE: | Le Bel Inconnu est arrivé au château de la Gaste Cité où l’attendent une série d’enchantements et d’apparitions surnaturelles : après ces haches, arrive un chevalier avec une corne sur le front qui crache du feu (92), et une guivre (vipère) qui se révèlera être la fille du roi Gringras (96, 102). Dans le château de l’Ile d’Or où réside la Pucelle aux Blanches Mains, il fera face aussi à des enchantements traités sur le mode ironique (140-141 ; 149-151). |
COTEXTE ET CITATION: | Par mi l’uis ens voloit entrer, Quant vit destendre et enteser De haces grans por lui ferir ; Par deseur lui les vit venir. Ariere maintenant se trait, Mors fust se il n’eüst ço fait. Il allait passer la porte quand il aperçut de grandes haches prêtes à le frapper, qu’il vit descendre au-dessus de sa tête ; il n’eut que le temps de se rejeter en arrière pour ne pas mourir. |
NOTES: | P. 90-91, v. 2937-2962 ; trad. p. 60. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305482 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôtesse de Floire se rend bien compte, à son apparence et à son comportement, qu’il n’est pas le marchand qu’il prétend être. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait-ele, avés veü com cius enfes s’a contenu ? Son mangier laist por le penser, sovent le voi molt souspirer. Par mon cief, n’est par marceans, gentix hom est, el va querans. |
NOTES: | P. 51, v. 1283-1288. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305490 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur sait qu’elle est la favorite de l’amiral de Babylone parmi les jeunes filles du harem pour être sa compagne pendant l’année à venir : elle préfère se tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | “Li amirals dist qu’il m’ara, mais, se Diu plaist, il i faura. L’amirals faura a m’amor com fait Flores a Blanceflor. Por soie amor engien querrai et priveement m’occirai. Ami ne vaurai ne mari quant jou au bel Flore ai fali.” |
NOTES: | P. 81, v. 2391-2398. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305535 accreditee |
CONTEXTE: | Melior, la fille de l'empereur de Rome, est tombée amoureuse de Guillaume, l'enfant trouvé que son père a ramené à la cour et qui y a grandi. |
COTEXTE ET CITATION: | Diex, quex maus est dont tant me duel, Qui si me fait estendillier Et souspirer et baaillier Et refroidier et reschaufer, Muer color et tressuer Et trambler tot en itel guise, Comme se fievre m’estoit prise ? |
NOTES: | P. 63, v. 838-842. Sire, bien sai a esciënt Qu’a la fin trai sans nul resort, En moi n’a mais el que la mort. C'est au tour de Guillaume d'être malade d'amour. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305543 accreditee |
CONTEXTE: | Submergée par la souffrance, Mme de Thémines fuit son amant infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire". |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305548 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence. |
COTEXTE ET CITATION: | La jolie prude arriva seulement au moment du dîner, et annonça une forte migraine; prétexte dont elle voulut couvrir un des violents accès d'humeur que femme puisse avoir.....Mais au moment de monter en voiture, la prétendue malade, par une malice infernale, prétexta à son tour, et peut-être pour se venger de mon absence un redoublement de douleurs, et me fit subir sans pitié le tête-à-tête de ma vieille tante. |
NOTES: | P. 101 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305545 accreditee |
CONTEXTE: | Naria vient de découvrir l'inconstance d'Alamir. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette connaissance lui donna une douleur si vive qu'elle feignit de se trouver mal et s'en alla chez elle aussi malade en effet qu'elle le voulait paraître. Elle était fière et sensible: l'idée d'être trompée par un homme qu'elle adorait la mettait dans un état pitoyable. |
NOTES: | P. 179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305555 accreditee |
CONTEXTE: | Marianne vient d'être reconnue par la marchande de toile pour qui elle a travaillé. Prévenue par une domestique, Mme de Fare vient lui signifier qu'elle n'est plus la bienvenue chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Feignez d'être malade, se hâta de me dire Melle de Fare, et nous supposerons que vous venez de vous trouver mal. A peine achevait-elle ce peu de mots, que nous vîmes sa mère. Je ne la saluai que d'une simple inclination de tête à cause de la faiblesse que nous étions convenus que j'affecterais, et qui était assez réelle |
NOTES: | P. 274 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305557 accreditee |
CONTEXTE: | Diane résiste au projet de sa mère de lui faire épouser Paris. En fait son amant Silvandre va se révéler être le véritable Paris et le faux Paris être le frère de Diane. |
COTEXTE ET CITATION: | -Madame, répondit froidement Diane (feignant d'estre aussi malade du corps qu'elle l'estoit de l'esprit) l'estat ou je suis vous devroit plustost faire penser à me choisir un cercueil, qu'un mary, je me sens si proche du trespas, que je ne sçaurois plus avoir de consideration pour ce qui regarde le monde. |
NOTES: | V, 10, p. 425-426. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305559 accreditee |
CONTEXTE: | Célénie doit cacher sa grossesse pour détruire les espoirs financiers de son amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque sa grossesse augmenta tout à fait, elle ne mit plus de corps & se plaignit d'être malade pour rester au lit, ou être toujours en robe de chambre; enfin elle prit tant de soin qu'elle réussit. |
NOTES: | P. 449 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Les Belles Lettres, 1967.Edition Fr. Deloffre |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305560 accreditee |
CONTEXTE: | Tiennète refuse un mariage que ses parents veulent la forcer à accepter alors qu'elle en aime un autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir quitté la maison de mon Père, je demeurai huit jours dans un Village écarté, où je feignis d'être malade : j'attendais, pour en partir, le signal que M. Loiseau devait me donner, que ceux qui avaient suivi mes traces, étaient de retour. |
NOTES: | P. 128 |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti. La Haye: chez Veuve Duchene et chez Valade, 1776.Tome I |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305561 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours fuit la cour et prétexte la convalescence pour s'enfermer dans la chambre de M. de Clèves et y voir la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Clèves fut malade à peu près dans le même temps. Mme de Clèves ne sortit point de sa chambre pendant son mal; mais, quand il se porta mieux, qu'il vit du monde, et entre autres M. de Nemours qui, sur le prétexte d'être encore faible, y passait la plus grande partie du jour, .... |
NOTES: | p. 295 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305544 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: | P. 20 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305566 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune dame, future mère du narrateur, fuit les attentions de son vieil amant pour être avec le futur père du narrateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsqu'ils furent à quatre ou cinq cents pas de la maison de plaisance de mon pere, devant laquelle il fallait passer, il prit tout-à-coup à la jeune Dame une colique de commande si violente, qu'elle pria le vieillard d'ordonner qu'on fit halte là, s'il ne vouloit la voir mourir. |
NOTES: | P. 19. Voir aussi p. 21. ...Comme elle achevoit ces paroles, la prétendue malade, que les deux valets apportoient, arriva. |
SOURCE: | Le Sage (Alain-René), Histoire de Guzman d Alfarache. Maestricht: J.E. Dufour et Ph. Roux, 1787. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305567 accreditee |
CONTEXTE: | La dame s'arrange pour fuir un dîner chez des amis pour être avec Prévan, qu'elle croit sincère comme nouvel amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Celle dont le mari était à la ville ne pouvait disposer que de la journée ; il fut convenu qu'une feinte indisposition la dispenserait d'aller souper chez son amie, et que la soirée serait toute à Prévan. |
NOTES: | P. 190 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305569 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre de Mme de Thémines au Vidame. Elle fuit son amant infidèle pour trouver une punition à la mesure de la faute. |
COTEXTE ET CITATION: | Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire. Je voulus avoir du temps pour résoudre de quelle sorte j'en devais user avec vous. |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305570 accreditee |
CONTEXTE: | Don Garcie fuit la colère de son père |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi se mit en colère contre son fils pour quelque chose qu'il avait fait sans son ordre et dont il m'accusait d'avoir donné le conseil. Le prince, n'osant aller chez le roi, fit semblant d'être malade et garda le lit quelques jours. |
NOTES: | P.77 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305574 accreditee |
CONTEXTE: | Valmont utilise la ruse de la maladie pour reprendre l'avantage sur Mme de Tourvel. Il va feindre la conversion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bizarreries passent sur le compte de ma santé. J'ai déclaré que j'étais perdu de vapeurs; j'ai annoncé aussi un peu de fièvre. Il ne m'en coûte que de parler d'une voix lente et éteinte. Quant au changement de ma figure, fiez-vous à votre pupille. L'amour y pourvoira.. J'occupe mon loisir, en rêvant aux moyens de reprendre sur mon ingrate les avantages que j'ai perdus, .................mais j'espère que ma feinte maladie, outre qu'elle me sauvera de l'ennui du salon, pourra m'être encore de quelque utilité auprès de l'austère dévote,dont la vertu tigresse s'allie pourtant avec la douce sensibilité. |
NOTES: | P. 295 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305575 accreditee |
CONTEXTE: | Gracieuse, qui vient de se faire fouetter de verges par sa méchante belle-mère Grognon, doit lui cacher que les verges étaient transformées en plumes par les soins magiques de son amoureux Percinet. Ils se mettent tous deux d'accord pour échapper à la fureur de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle revint dans sa chambre, feignant d'être bien malade; elle se mit au lit et commanda qu'il ne restât auprès d'elle que sa nourrice, à qui elle conta tout son aventure. .......Là-dessus il la quitta, après lui avoir conseillé de feindre d'être malade du mauvais traitement qu'elle avait reçu |
NOTES: | Tome I, p. 304 |
SOURCE: | Aulnoy, Mme de, Gracieuse et Percinet. Arles: Ed. Philippe Picquier, 1988.dans le Cabinet des fées |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305578 accreditee |
CONTEXTE: | Reproche de la manipulation par la simulation de la maladie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis sur ce même sofa où vous faisiez si bien le malade pour être plaint, caressé, pour obtenir le pardon de toutes vos petites folies. Ah! quel jour; vous en souvient-il, mon cher Alfred? |
NOTES: | Tome IV, p.112. |
SOURCE: | Riccoboni, Madame de, Lettres de Fanni Butlerd. Paris: Foucault, 1818.dans Oeuvers complètes de Mme Riccoboni |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305600 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse du jeune guerrier et indique sans ambages ses préférences à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès ores vueil je, pere, que me donés mari. Ce soldoier de France c’om apele Landri. Aquitée a la terre et trestot le pais; l n’est tel hom ou monde por ses armes servir. «Dès maintenant, mon père, je veux que vous me donniez pour mari ce chevalier de France qui est à votre service et qu’on appelle Landri. Il a délivré la terre et tout le pays. Il n’y a meilleur homme au monde pour se servir de ses armes» (ma traduction). |
NOTES: | P.56, vers 1457-1460. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305656 accreditee |
CONTEXTE: | Pour ne pas éveiller les soupçons d’Archambaut, le mari jaloux de Flamenca, Guillaume et Flamenca, amoureux l’un de l’autre, se retrouvent regulièrement aux bains. Elle feint d'être malade pour pouvoir s'y rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | car Flamenca retornara al(s) bains tot’ora quan volra, e soven si fara malauta quar tals malautia l’asauta que.l cor li reven tote.il sana. Flamenca retournera aux bains toutes les fois qu’elle le voudra. Elle feindra souvent d’être malade, car cette maladie, qui lui ranime et lui guérit le coeur, lui plaît. |
NOTES: | P. 332, vers 5999-6003. |
SOURCE: | Anonyme, Flamenca. Paris: Union générale d éditions, 1988.Edition Jean-Charles Huchet |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305671 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Contamine, amoureux d’Angélique, pense que sa mère ne voudra jamais qu’il épouse cette jeune fille en raison de sa pauvreté, malgré son lignage honorable. |
COTEXTE ET CITATION: | « À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait […] je jure d’être votre époux, sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre, et que je serai maître de moi. […] ». Angélique ne pouvait se flatter que Madame de Contamine, ambitieuse comme elle l’était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. |
NOTES: | Pages 149, 164 et 189. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305711 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite donne à Perceval une lettre dont il n’arrive pas à lire les caractères mystérieux. Il s’agit d’un talisman qui guérit la folie. Il suffit de le poser sur la tête pour être guéri, mais il ne faut pas le porter dans des lieux mauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Vassal, dist il, soiez toz fis Que ja ne serez desconfis Par anemi ne decheüs, Ne nus hom, tant soit desceüs Ne fors du sens, s’il a le brief Estendu par desor son chief, Que tantost ne soit en son sens ; Mais gardez que par nul assens Ne soit portez en liu malvais. |
NOTES: | Page 9, v. 250-257. Avec ce talisman, Perceval va guérir Agrevain et Sagremor qui ont perdu la raison au point de se battre l'un contre (p. 32, v. 1007-1028. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305732 accreditee |
CONTEXTE: | Un capitaine logé avec ses soldats chez un laboureur viole la fille de son hôte. |
COTEXTE ET CITATION: | La généreuse fille qui ne voulait pas survivre à la perte de son honnêteté (encore que celle-là puisse être appelée honnête qui a été forcée), épia le temps que ce sac à vin entonnait un grand verre dans son vilain estomac, et d'un grand couteau qu'elle tenait prêt à cet offfice, lui ayant percé le ventre elle en fit sur le champ sortir l'âme maudite mêlée parmi le sang et le vin. |
NOTES: | Page 129. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305742 accreditee |
CONTEXTE: | Ida, l'épouse de Quirin se venge sans savoir que Pantène est soumise de force au désir de ce dernier. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se résolut de se défaire de cette femme, sans considérer qu'elle n'était nullement coupable de l'infidélité et de l'insolence de son mari. Elle excuta son dessein par la poison qu'elle fit prendre si violent à cette pauvre prisonnière, qu'il eût fallu être sans yeux, en la voyant mourir, pour ne juger pas à ses convulsions qu'elle avait été empoisonnée. |
NOTES: | Page 159. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
OCCURRENCE: | 305751 accreditee |
CONTEXTE: | Agathonice qui a élevé la fille de sa servante, finit par l'arracher à son mari qui fait d'elle son plaisir. Elle favorise son entrée au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Dieu jaloux, prenant enfin la protection du corps aussi bien que du coeur inviolable de cette fille qu'il destinait à la gloire d'être du nombre des épouses, disposa par cette grande dame la supérieure d'un monastère, où l'observance régulière fleurit en un souverain degré, à recevoir cette bonne fille entre ses converses. |
NOTES: | Page 234. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305753 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la canicule, Ermelline et ses amies décident d'aller se baigner dans la Loire. |
COTEXTE ET CITATION: | Lambert, jeune citadin de la même ville, depuis un long temps serviteur passionné d'Ermelline, ayant su cette partie, se résolut de se déguiser en fille et de se couler sur le rivage derrière des arbres et des haies, pour repaître ses yeux curieux de ce spectacle qu'il pensait devoir être ridicule. |
NOTES: | Page 250. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305779 accreditee |
CONTEXTE: | Un voleur a dérobé un gobelet d'argent lors d'une réception. De peur d'être pris, il met l'objet dans le sac d'un convive qui dormait et qui est accusé à tort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est mis entre les mains de la justice, qui ne pouvant turer aucune confession volontaire d'un homme qui en effect n'estoit pas coupable, & qui ne sçavoit comme ce gobelet estoit venu en sa puissance, il fut appliqué à la gehenne, où la violence de la douleur tira de sa bouche tout ce que l'on voulut, & sur ceste confession il fut condamné à estre pendu. |
NOTES: | Page 341. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305809 accreditee |
CONTEXTE: | Lavivia raconte à son gendre comment elle a échangé sa fille avec celle du seigneur Dom Antonio Fiori qu'il a épousée sans le savoir, tandis que sa fille à elle qui passait pour celle de ce seigneur vient d'être enlevée et épousée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce gentil-homme, qui est le Signor Joan-Matheo Petrucci, s'estant insinué aux bonnes graces d'Ambrosine, qui haïssoit à mort celui que son pere lui vouloit donner, la sçeut gaigner jusques à ce point, qu'elle se laissast enlever : ce qu'il a faict, l'ayant emmenée à Reggio, où il l'a publiquement espousée. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305815 accreditee |
CONTEXTE: | Zoello, étudiant à Pise, a enlevé la fille de son hôte et prétend être marié clandestinement avec elle car il refuse le mariage que son père arrange pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il a beau dire & beau faire, son pere fait declarer nul ce mariage clandestin, & se resout de renvoyer cette fille à son pere à Pise. |
NOTES: | Page 154. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305867 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger du dédain du jeune Mastic, la vieille Valdrée l’accuse à tort d’être complice d’un vol qui a été commis dans la maison où ils servent tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Sur cette fausse glace la dame persuade à son mari de faire mettre en prison le secrétaire, pour essayer de découvrir les complices par sa bouche et de retirer leur vaisselle d’argent. […] Il proteste toujours qu’il meurt innocent, conjure son confesseur de faire la même protestation pour lui après sa mort, et prie Dieu en mourant de faire bientôt paraître que c’est injustement qu’on le fait mourir. |
NOTES: | Page 179. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305896 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que son père veut la marier avec Socion parce qu’il refuse les engagements qu’elle avec Volcace, elle lui fait part de son intention ne n’être jamais à aucun autre homme et si elle ne peut l’épouser, d’entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste fille luy dit franchement que jamais autre homme que celuy-là n’aurait part en elle, & que si elle ne l’avoit pour mary elle se jetteroit dans un couvent |
NOTES: | Page 405. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305929 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut est condamnée à être brûlée parce qu'elle est accusée à tort d'avoir tué la seour du duc de Metz. Son ami Gérard va l'innocenter dans un duel judiciaire. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par foi ! biau sire, elle est reprise, Dist li dus, a murdre molt lait. N'est pas drois c'on aler le lait, Que elle a ma serour mourdrie." Dist Gerars : "S'il est nus qui die Que ele ait icest murdre fait, Ves me chi tout prest entresait De desfendre, bien le sachiés." |
NOTES: | Page 213, vers 5341-5348. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |