OCCURRENCE: | 305973 accreditee |
CONTEXTE: | Didon ne songe pas à dissimuler son amour pour Énéas et la nouvelle se répand dans le pays. Les seigneurs dont elle avait refusé les offres de mariage se considèrent trahis par son choix d'un étranger. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult est la dame defanmee par toute la Libe la contree : en mal est essaucié son non. Quant l’oient dire cil baron, li duc, li conte du palays, qu’a seigneur ne volt ainçais, moult s’en tiennent a vergondé quant elle les a touz avilés por .i. home de plus bas prois qu’il n’est mie ne cuens ne roys. La dame est perdue de réputation dans toute la contrée de Libye : son nom est décrié. À cette nouvelle, les barons, les ducs, les comtes du palais, qu’elle avait refusés pour époux, se jugent très humiliés d’avoir été tous dédaignés pour un homme de moindre mérite, qui n,est ni comte ni roi. |
NOTES: | P. 142, v. 1662-71. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101398 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth, expliquant à Villeneuve comment il pourra l'épouser (il faut qu'elle se convertisse au christianisme) critique amèrement les rabbins pour leur pratique de la casuistique, laquelle a pour double objet de tenir les membres pauvres de la communauté en respect et de ménager ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Il est hors de doute qu'il y a aussi une critique du clergé chrétien, en particulier des Jésuites. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305940 accreditee |
CONTEXTE: | Raison met en garde l'Amant contre le faux amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toutevois fins amans se faignent, Mais par amours amer ne daignent Et se gabent ainsi des dames Et lor promettent cors et ames, Et jurent mensonges et fables A ceuls qu'il tiennent decevables, Tant qu'il ont leur delit eü. Toutefois, ils font semblant d'être de parfaits amants : mais ils ne condescendent pas à aimer d'amour et se moquent ainsi des dames, leur promettant corps et âmes et jurant mensonges et fables à celles qu'ils croient faciles à tromper, jusqu'à ce qu'ils aient eu leur plaisir. |
NOTES: | P. 286-287, v. 4387-94. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |