OCCURRENCE: | 103668 chantier |
CONTEXTE: | Le gentillhomme a promis le secret à la dame du Voyier, mais il le trahit pour obéir à son maître. Le duc, à son tour, révèle à sa femme, le secret qui n'est pas le sien. S'ensuivent trois morts, qui est coupable: le gentilhomme, loyal à son supérieur, ou le duc, dupe de son amour? |
NOTES: | [(Page & nouv.) 405-417, 70] L'histoire inspire de la compassion, apparemment pour les amants infortunés. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 101210 accreditee |
CONTEXTE: | Violence verbale d'Usbek à son premier eunuque blanc. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais vous, qui vous prêtez à ce désordre, vous serez puni d'une manière à faire trembler tous ceux qui abusent de ma confiance". "Et qui êtes-vous, que de vils instruments que je puis briser à ma fantaisie: qui n'existez qu'autant que vous savez obéir [...] qui ne pouvez avoir d'autre partage que la soumission, d'autre âme que mes volontés, d'autre espérance que ma félicité? |
NOTES: | [(Page & Lettre) 51, 21] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 105212 accreditee |
CONTEXTE: | La Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert se poignarde, mais elle ne mourra pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Grands Dieux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fais pour obeïr à ma destinée ; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignard de sa manche, et se l'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le temps de courir à son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 437-8]. Slatkine tome 1, p. 516-7 Cf. mariage forcé |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104658 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102198 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir promis sa fille, Sophie, à l'homme qu'elle aime, dom Carlos change d'avis et offre sa fille à un homme plus riche. Les deux amants décident de s'enfuir. En fait, c'est un piège tendu aux deux amants. |
COTEXTE ET CITATION: | M'ayant fait comprendre qu'à moins que je me laisser enlever il m'était impossible de n'obéir pas à mon père, je consentis à tout ce qu'il me proposa et je lui promis que la nuit du jour suivant je me tiendrais prête à le suivre partout où il voudrait me mener. Tout est facile à un amant. |
NOTES: | [(Partie & Page) 229] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104812 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes explique à son époux qui est très amoureux d'elle, pourquoi elle ne peut pas répondre à cet amour : depuis son enfance, elle est amoureuse du baron de Bellegarde. |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise de Termes au marquis] Je fis ce qu'il me fut possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr, je voulus me jetter dans un convent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plûtôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croyois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | Page 73 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). Micheline Cuénin, Droz: Genève, 1995. (seconde éd. augmentée) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104832 accreditee |
CONTEXTE: | On force la Princesse de Groenland à épouser Artambert. |
COTEXTE ET CITATION: | [la Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert]'Grands Deux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fias pour obeïr à ma destinée; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignarde de sa manche, et se 'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le tems de courir à son secours.» [elle ne mourra pas] |
NOTES: | [(Page & Tome) 516-7, 1] cf. la suicide Cie des Libraires p.437-38 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105188 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes s'adresse au marquis. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis ce qu'il me fût possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr je voulus me jetter dans un Couvent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plutôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croïois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 24, I] Cie des Libraires p. 69-70 [cf. mariage forcé] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305596 accreditee |
CONTEXTE: | Les assistants au tournoi de Noauz se moquent de Lancelot parce que, pour obéir à la reine, il se bat au pire, sans se défendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li chevalier de lui font Lor risees et lor gabois, Qui molt le prisoient ainçois. Les chevaliers se rient de lui et ils en font des gorges chaudes, eux qui l'admiraient au début. |
NOTES: | P. 282-283, v. 5674-5676. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305598 accreditee |
CONTEXTE: | Au tournoi de Noauz, Lancelot combat au pire, puis au mieux pour obéir par amour aux ordres de la reine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire madame la reïne Par moi vos mande, et jel vos di, que au noauz." Quant cil l'oï, Si dist que molt volantiers, Come cil qui est suens antiers. "Monseigneur, madame la reine vous mande ceci par ma bouche : que ce soit au pis !" À ces mots, il lui répond : oui, de grand coeur ! en homme qui est tout entier à elle. |
NOTES: | P. 380, v. 5652-5656. Voir p. 392, v. 5829-5857 où Lancelot se bat encore au pire et p. 394, v. 5876-5893 où il se bat au mieux. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305636 accreditee |
CONTEXTE: | Pour obéir aux ordres d’une vois divine, le roi et la reine d’Angleterre se sont dépouillés de tous leurs biens et vivent en sauvages dans la nature. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vivent come sauvagine De la glan et de la faÿne, De tel fruit com porte boschaiges, De poires, de pomes sauvaiges, Meures meinjuent et cenelles, Boutons, alies et grosselles Et des cormes, quant il les treuvent ; De l’eive que les nues pleuvent Por souffreite de melieur boivent |
NOTES: | Page 63, v. 427-435. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |